Les agents de la Division Contre le Terrorisme (DIVICOTE) d’Ayacucho, se sont emparés 5.610 bâtons de dynamite stockés dans une maison du district de Carmen Alto. Elle suppose que ce stock devait approvisionner l’arsenal du PCP-SL dans la région VRAE. Durant l’opération, la police s’est emparée 129 sacs d’anfo, 5 caisses de mèche lente et 5 caisses de cordon détonant et a arrêté une personne.

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Les cadavres de deux policiers ont été retrouvés dans le département de Cauca (sud-ouest), non loin de la municipalité de Tambo. Ils avaient disparu la semaine passée pendant une permission et auraient été enlevés par des membres du Front 60 des FARC.

Huit membres présumés de la guérilla des FARC ont été tués dimanche lors de combats avec l’armée dans le sud-ouest de la Colombie. Ils se déplaçaient à bord d’une embarcation, non loin du port de Buenaventura (550 km à l’ouest de Bogota) lorsqu’ils ont été interceptés par une patrouille de la Marine colombienne. Les combats qui s’en sont suivis ont entraîné une déflagration sur le bateau des guérilleros présumés, tuant huit personnes à bord, dont trois corps ont été récupérés par les militaires. Deux autres guérilleros avaient été capturés.

En juin dernier, l’anarchiste Luciano Pitronello Schuffeneger a été grièvement blessé dans l’explosion anticipée de la bombe qu’il était en train de placer devant la banque Santander à Santiago du Chili. Son procès à débuté à la fin du mois de septembre, et à cette occasion, une manifestation de solidarité s’set tenue à La Paz, en Bolivie, à l’initiative de la FAI-FRI (Fédération Anarchiste Informelle – Front Révolutionnaire International). Une banderole de soutien a été déployée.

Banderolle pour Pitronello

Banderolle pour Pitronello

Dimanche, cela faisait quarante jours qu’un milliers d’Indiens amazoniens marchaient vers La Paz en provenance du nord du pays. Ils entendaient faire connaître leur opposition à un projet routier dont la réalisation entrainera la traversée de tout le territoire indigène ainsi que d’un parc national. Les indigènes accusent également Morales de vouloir ouvrir de nouvelles terres aux cultivateurs de coca, une famille syndicale et politique dont il est issu, de surcroît dans un projet co-financé par la firme étrangère OAS (Brésil) avec toutes les conséquences que cela aura pour les pauvres amazoniens. Samedi déjà, le cortège avait du forcer un barrage policier. En fin d’après-midi dimanche, les marcheurs sont arrivés à Yucumo et ont été accueillis par un barrage de contre-manifestants, partisans du gouvernement. La police est violemment intervenue, officiellement ‘afin de prévenir tout affrontement entre les deux camps’. Elle a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser le campement des indigènes, et les a forcé à monter dans des cars. Deux manifestants ont été blessés, et de nombreux enfants ont été séparés de leurs parents. Il semblerait qu’un bébé soit décédé dans les affrontements. Dans la nuit de dimanche à lundi, plusieurs centaines d’entre eux ont été emmenés par les forces de l’ordre vers un aéroport situé à proximité de Yucumo afin qu’ils soient renvoyés vers le nord du pays. Mais la population locale est parvenue à empêcher le décollage de l’avion, en occupant la piste. Peu d’informations sont actuellement disponibles sur les conséquences de l’action policière, mais l’on sait que seule une centaine de personnes se trouvent aujourd’hui à Yucumo. Plusieurs manifestations de soutien ont été organisées à travers le pays, et ce mardi, Morales a annoncé la suspension provisoire du projet routier.

Marche des indigènes

Marche des indigènes

Quelques 180.000 personnes se sont rassemblées hier à Santiago dans ce qui constitue le plus grand rassemblement depuis le début de la mobilisation pour une réforme de l’éducation il y a quatre mois. La semaine dernière, les négociations avec le gouvernement ont échoué, ce dernier ayant refusé d’entendre les revendications des délégués estudiantins. Ceux-ci affirment que les réformes proposées n’abordent pas les problèmes fondamentaux d’un système mis en place durant la dictature militaire de Pinochet, et ajoutent que les protestations sont dirigées contre le modèle néo-libéral que subi toute la population. Hier, des affrontements ont à nouveau émaillé la manifestation, la police usant de gaz lacrymogènes et de canons à eau pour disperser les étudiants qui ont répliqué par des jets de pierres et autres objets. Le mois dernier, la police anti-émeute avait tué un jeune lors d’un rassemblement similaire. Hier, une cinquantaine de manifestants ont été arrêtés pour ‘désordre grave’.

Manifestation estudiantine à Santiago

Manifestation estudiantine à Santiago

La Direction contre le Terrorisme (Dircote) et les services de renseignements policiers de la Vallée des Rivières Apurímac et Ene (VRAE) ont arrêté un membre présumé du PCP-SL entre les localités de Llochegua et de Francisco Ayna-Sann, dans la région Ayacucho. Il s’agit de Mauro Navarro Ramos, dont on aurait signalé la présence dans le campement d’une unité de la guérilla à laquelle il aurait apporté du matériel de communication, des vivres, des tubes pour fabriquer des mortiers, des munitions pour des fusils AKM et FAL.

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Selon les autorités, un groupe de guérilleros aurait pris d’assaut un commissariat à Las Mercedes (nord) à l’aube ce dimanche. Une trentaine de membres des forces gouvernementales qui se trouvaient dans le bâtiment ont répliqué à l’attaque, entraînant une longue fusillade au cours de laquelle six officiers de police et deux soldats ont été blessés. Parmi eux, le commandant et le commandant adjoint du poste de police. Le ministre de la défense colombien a annoncé la réunion d’un groupe d’expert ce lundi pour concevoir une nouvelle stratégie contre la guérilla menée par les FARC.

L’armée de l’air et la police colombiennes ont attaqué un campement du front 48 des FARC situé non loin de San Jorge (département de Narino, sud). L’armée de l’air a bombardé le campement occupé par une trentaine de guérilleros, tuant quatre d’entre eux, avant que la police n’investisse le campement, saisissant du matériel de guerre, des explosifs et des ordinateurs. Le front 48 des FARC opère traditionnellement dans le départements de Putumayo (sud), qui partage des frontières avec l’Equateur et le Pérou et se serait ainsi également installé dans le département de Narino (sud-ouest).