Des manifestations étudiantes ont eu lieu en raison du processus d’élection du nouveau recteur de l’Université d’Antioquia. Les étudiants dénoncent un processus antidémocratique et miné par des intérêts politiques et clientélistes. Les manifestants cagoulés ont lancé des projectiles sur les policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. Quelques manifestants ont volé une des voitures de patrouille de la police et l’ont incendié.

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Des étudiants normaliens d’Ayotzinapa ont brûlé deux voitures de patrouille de la Garde Nationale dans la municipalité de Tixtla, dans l’état de Guerrero, au sud du Mexique, et ont séquestrés  une dizaine d’agents, dans le cadre des protestations déclenchées par l’assassinat de leur collègue Yanqui Kothan Gómez Peralta, 23 ans, dans la nuit de jeudi à vendredi. L’attaque a eu lieu après l’hommage funèbre qui s’est déroulé dans les locaux de l’école normale rurale d’Ayotzinapa, et plus tard l’enterrement dans la même municipalité A près la cérémonie, des jeunes gens au visage couvert a dressé un barrage sur l’autoroute Chilpancingo-Chilapa, où ils ont arrêté les deux camionnettes et séquestrés au moins 10 agents qui les occupaient. Les gardes nationaux ont été conduits à l’école normale dans les bus utilisés par les normaliens, puis les voitures de patrouille ont été incendiées à l’aide d’engins explosifs. Les fusils des agents ont été laissés sur place. La circulation sur la route a été interrompue pendant que les deux voitures de patrouille étaient incendiées, et les véhicules ont été réduits en cendres. Yanqui Kothan avait été tué le 7 mars par la police et la police avait produit des versions des événements qui se sont révélé mensongères.

Les marches du 8 mars se sont d’abord déroulées dans le calme dans la capitale colombienne. Plusieurs grands carrefours et cinq stations de transports en commun ont été bloqués par les manifestantes, notamment à côté des Universités, du Centre de Mémoire Historique et de la Mairie. Les forces anti-émeutes sont alors intervenues brutalement en tirant des gaz lacrymogènes. Les policiers ont essuyés des jets de projectiles et il y a eu des dommages occasionnés aux infrastructures.

 

 

La manifestation 8 mars s’est terminée par des affrontements cette année à Monterrey. Comme chaque 8 mars, les rues de la ville ont été teintées en violet par la marche où des milliers de femmes sont descendues pour exiger justice et la fin des violences à leur encontre. « Je marche parce que je suis en vie et je ne sais pas combien de temps » ;  « Nous serions plus nombreuses si vous ne les aviez pas tués », « Femme, mais… à quel prix », sont quelques-unes des formules écrites sur les banderoles.

Après que la majeure partie du parcours se soit déroulée de manière pacifique, des milliers de femmes se sont rassemblées sur l’Esplanade de Los Héroes où ont commencé les affrontements. Des groupes de manifestants ont incendié les clôtures érigées par le gouvernement de l’État, tandis qu’un autre groupe de manifestants a peint les monuments situés autour de la Macroplaza. Des projectiles ont été lancé sur la police et peu après 21h40, les affrontements se sont intensifiés.Il y a eu plusieurs blessés et 3 hommes et 2 femmes ont été arrêtés.

Le gouvernement de Colombie et l’Armée de libération nationale (ELN) ont annoncé lundi à La Havane la reprise de leurs pourparlers de paix. Le 20 février, l’ELN avait annoncé le gel des pourparlers de paix en accusant les autorités de Bogota de ne pas avoir respecté des règles convenues au démarrage des discussions (voir notre article), ce que le gouverne a depuis contesté. Début février, les deux parties avaient annoncé à La Havane une prolongation de six mois du cessez-le-feu, avec l’engagement de la part de la guérilla de mettre fin à sa pratique des enlèvements. Plusieurs cycles de négociations avec l’ELN ont déjà eu lieu au Venezuela, au Mexique et à Cuba, qui jouent le rôle de garants avec les gouvernements du Brésil, du Chili et de la Norvège. À ces pays s’ajoutent l’Allemagne, l’Espagne, la Suède et la Suisse, qui accompagnent les pourparlers, ainsi qu’un représentant du secrétaire général des Nations Unies.

Combattantes de l'ELN

Combattantes de l’ELN

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Plusieurs dizaines de personnes, qui manifestaient mercredi contre l’enlèvement et la disparition en 2014 de 43 étudiants de l’école normale d’Ayotzinapa, ont enfoncé une des portes du palais présidentiel à Mexico avec une une camionnette pour enfoncer la porte avant de pénétrer dans le palais le visage masqué. Des manifestants avaient déjà tenté d’attaquer les portes du Palais national, siège de la présidence depuis 2018. C’est la première fois depuis des années qu’ils atteignent leur but. Les proches des 43 disparus, accompagnés de leurs avocats, de militants et d’étudiants, manifestent régulièrement dans le centre de Mexico, surtout à l’approche de la date anniversaire du drame. Un campement à leur mémoire est installé sur la principale artère du centre de la capitale, face au palais national. Les étudiants d’Ayotzinapa ont disparu dans la nuit du 27 septembre 2014 après s’être rendus à Iguala, dans l’État de Guerrero, où ils s’apprêtaient à monter à bord de plusieurs autobus pour se rendre dans la capitale Mexico et participer à une manifestation. Ils ont été enlevés par la police, en collusion avec des criminels, et ont été livrés au cartel des Guerreros Unidos.

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Alors que des manifestations ont lieu dans tout le pays contre le gouvernement, un incident isolé a été signalé à proximité de l’université pédagogique. Des manifestants cagoulés ont affronté les forces de sécurité à cet endroit. Au cours d’une manifestation intitulée « Pour nos morts, pas une minute de silence », des manifestants cagoulées ont affronté des policiers anti-émeute.

Une manifestation de militants et de proches des 43 étudiants disparus d’Ayotzinapa a tourné à l’affrontement devant le Sénat de la République à Mexico le 28 février. Les manifestants ont réclamé justice avec des banderoles et des slogans tels que « Ils les ont pris vivants, nous les voulons vivants ! » Des manifestants cagoulés ont lancé au moins cinq petites bombes artisanales (photo), dont l’un n’a pas explosé, si bien que des artificiers sont intervenus pour le désactiver. Les parents des élèves de l’école normale rurale d’Ayotzinapa, dans l’État de Guerrero, avaient auparavant bloqué l’avenue Insurgentes, à l’arrière de l’enceinte législative, à un pâté de maisons de l’avenue Paseo de la Reforma. En janvier de cette année, l’audience contre Jesús Murillo Karam, ex-chef de l’ancien bureau du procureur général (PGJ), a été reportée pour la deuxième fois.

Une manifestation contre le maire de Ciudad Juárez, Cruz Pérez Cuéllar, accusé de corruption, a été brutalement réprimée par la police municipale de Ciudad Juárez. Huit personnes ont été arrêtées alors qu’elles manifestaient cet après-midi devant la maison du fonctionnaire municipal, située dans le lotissement Campestre. De nombreux membres de la police municipale et de la sécurité routière ont été mobilisés. Les personnes arrêtées ont été conduites au poste de la police municipale, où elles sont toujours derrière les barreaux.

Ludivia Galindez Jiménez, 50 ans, membre du Parti communiste colombien, était une défenseuse des droits humains en Colombie. Elle a été lâchement assassinée le 23 février chez elle dans la ville de Florencia, Caquetá. Ludivia Galindez Jiménez, 50 ans, en plus d’être présidente d’Asojuntas de La Montañita, a fait partie de l’Association des femmes pour la paix et la défense des droits humains des femmes colombiennes, et elle était membre de la direction régionale du Parti communiste colombien et une ancienne candidate lors des dernières élections. Cela porte à 24 le nombre de dirigeants politiques et sociaux qui ont été assassinés depuis le début de l’année.

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