La nuit du 10 mars, nous avons attaqué les objectifs suivants à Barcelone, l’agence de la banque Caixa dans le quartier de Sagreda a été endommagée au moyen d’un engin incendiaire artisanal. Une agence de la banque Santander à Passeig Maragall a vu ses vitres brisées, et 15 autres agences bancaires à Gracia ont été sabotées (serrures et distributeurs de billets bloqués). Dans le communiqué, les auteurs se revendiquent de l’anarchisme et expriment leur soutien aux dix prisonniers politiques en grève de la faim au Chili.

Manuel Perez Martinez « Arenas », secrétaire général du PCE(r), a été condamné à trois ans de prison supplémentaires comme « ‘auteur par incitation » d’une action des GRAPO contre le siège de la sociale-démocratie catalane le 4 mars 2000. Le tribunal s’est basé sur les déclarations du repenti Silva Sande. Manuel Perez Martinez est âgé de 63 ans, il a déjà passé 18 ans en prison.

spray pour M. P. M. Arenas

spray pour M. P. M. Arenas

Le juge d’instruction de l’Audience nationale Eloy Velasco a décidé ce lundi de poursuivre six membres de l’ETA. Selon lui, ils auraient collaboré avec les FARC en entraînant, dans les jungles vénézuéliennes, des militants des deux organisations. Cette décision intervient dans le cadre de l’enquête menée à la demande de la principale instance pénale espagnole sur les liens supposés entre les FARC et l’ETA.

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Baranaindar Mikel Jimenez Martin a été condamné hier à six ans de prison pour ‘possession de substances explosives et inflammables, de nature terroriste’ par l’Audience Nationale. Cette dernière l’accuse d’être en liaison avec l’ETA. Mais la pièce à conviction utilisée par le tribunal madrilène chargé des dossiers de terrorisme est inquiétante. Il s’agit d’un geste, un salut avec le poing levé, que l’accusé a fait à destination du public quand il allait être évacué. Le jugement statue: ‘l’expérience démontre que cela est caractéristique d’individus qui, s’ils ne sont pas membres d’ETA, se situent, au minimum, dans son entourage ou sont proches de cette organisation’.

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Le 5 septembre dernier, l’ETA annonçait sa volonté d’aboutir à une solution démocratique au conflit par le biais d’une vidéo. Aujourd’hui, c’est sur le site du journal basque Gara que l’organisation a publié un communiqué dans lequel elle déclare: ‘L’ETA a décidé de déclarer un cessez-le-feu permanent et de caractère général qui puisse être vérifié par la communauté internationale’. En revanche, le communiqué ne mentionne pas la dissolution de l’organisation, ni l’abandon de la lutte armée, préalable exigé par le gouvernement espagnol avant toute discussion sur l’avenir du Pays-Basque. Gouvernement qui n’a d’ailleurs pas encore réagi à cette déclaration.

Lire le communiqué en anglais

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A l’image de la nouvelle politique juridico-répressive qui identifie tout militant de la gauche indépendantiste basque à ETA, le juge Garzon identifie tout un mouvement communiste à l’organisation de guérilla antifasciste GRAPO. Ces 10 dernières années, dans trois États européens (français, espagnol et italien), 72 arrestations ont été réalisées, 56 militants sont incarcérés (16 militants des GRAPO, 26 du PCE(r), 11 du Secours Rouge International – désormais interdit en Espagne – et 3 du mouvement de résistance).

Le dernier procès en date s’est déroulé au tribunal d’exception de l’Audience Nationale à Madrid les 28 et 29 octobre dernier pour lequel Manuel Perez Martinez (PCE(r)) et Victoria Gomez Mendez (GRAPO) ont été acquittés après avoir été accusé/es d’être les auteurs de divers attentats à l’explosif avec une peine requise -en ajout sur leur peine actuelle de 22 ans de prison…

Le Collectif des prisonnières et prisonniers politiques du PCE(r), du SRI et des GRAPO a entamé ce mois une grève de la faim tournante. Les prisonniers revendiquent l’abrogation de la « Loi des Partis » (qui a paermis e. a. l’interdiction de Batasuna), la libération des prisonniers gravement malades et de ceux qui ont purgé leur peine, et la réunification des prisonniers communistes et antifasciste dans une seule prison.

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Le parti socialiste au pouvoir et le parti populaire de l’opposition se sont mis d’accord ce mardi pour durcir la loi contre les partis et les élus de la gauche indépendantiste qui ‘soutiendraient’ ETA. Cette proposition viendrait compléter la mesure adoptée en 2003 qui avait notamment permis d’interdire Batasuna, d’interdire des organes de presse, des organisations de jeunesse, de famille de prisonniers, etc.. Les modifications permettraient, entre autre, de destituer les candidats jugés « proches » d’ETA, même une fois élus.

La police espagnole a annoncé vendredi avoir arrêté 41 personnes soupçonnées d’avoir blanchi plus de 200 millions d’euros, utilisés en partie, selon la police, pour financer les FARC. Cette opération, menée par quelque 250 policiers, 27 maisons et établissements opérant des transferts d’argent ont été perquisitionnés. Des opérations policières ont également été menées en Colombie et en Equateur dans le cadre de cette enquête.

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Au total, 60 personnes ont été arrêtées dans toute la Catalogne lors des incidents ayant éclaté durant la journée de grève générale, selon un responsable de la police qui a évoqué la possibilité de nouvelles interpellations dans les prochains jours.

La grève générale a atteint 80 pc en Catalogne, soit 2,1 millions de travailleurs et fonctionnaires. Elle protestait notamment contre la réforme du marché du travail, adoptée récemment par le gouvernement Zapatero.

Plus d’une quarantaine d’arrestations ont eu lieu à Barcelone même lors des violents incidents de jeudi, qui ont causé d’énormes dégâts matériels et au cours desquels la police catalane a fait usage de balles en caoutchouc pour disperser une manifestation anticapitaliste. Près d’une cinquantaine de policiers catalans ont été légèrement blessés lors de ces heurts.

Affrontements lors de la grève générale à Barcelone

Affrontements lors de la grève générale à Barcelone

Piquets devant les usines, files d’attente aux arrêts de bus, kiosques vides faute de journaux : l’Espagne a vécu au ralenti, mercredi, la première grève générale de l’ère Zapatero. La grève était suivie « à plus de 70 % » et par plus de dix millions de salariés dans le pays, voire à 100 % dans des secteurs comme la sidérurgie, l’énergie et les services de propreté. Les centrales CCOO (Confédération syndicale des commissions ouvrières) et UGT avaient accepté de garantir, pour la première fois, des services minimum dans les transports, avec par exemple au moins 20 % des vols internationaux et 25 % des trains de banlieue.

Dans l’ensemble du pays, plus d’une vingtaine de personnes ont été blessées lors des heurts entre policiers et grévistes aux abords d’usines, et la police a procédé à une soixantaine d’arrestations. A Barcelone, des affrontements ont eu lieu entre policiers et militants anticapitalistes.

Barricade pendant la grève à Barcelone

Barricade pendant la grève à Barcelone