L’état de santé de Reza Shahabi, membre de la direction du syndicat des conducteurs de bus de la Régie des transports de Téhéran est inquiétant. Détenu dans la prison d’Evine, il a été transféré à l’hôpital, car il souffrait d’une douleur aigue aux reins et une insensibilité du pied gauche. Dans une lettre adressée aux autorités pénitenciers, les médecins de l’hôpital ont souligné que M. Shahabi doit être soigné à l’extérieur de la prison, mais Reza Shahabi a été ramené en prison. Les médecins ont dit que s’il ne bénéficie pas de soins adéquats, il risque de perdre l’usage de la moitié gauche de son corps. Reza Shahabi a été arrêté en juin 2011. Accusé d’« activités anti-régime », il a été condamné à 6 ans de prison. En mai 2012, il avait été opéré à la colonne vertébrale. Pour protester contre le refus de lui accorder une permission de sortie de prison pour motif médical, Reza Shahabi a observé une grève de la faim.

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La campagne de répression des autorités saoudiennes contre l’immigration illégale a connu ses premiers morts, ce samedi 9 novembre. Dans la soirée, deux personnes ont été tuées et 68 autres blessées lors d’affrontements dans le quartier de Manfouha, dans le sud de Riyad. C’est dans ce quartier que se concentrent des immigrés originaires notamment de la Corne de l’Afrique. 561 personnes ont été arrêtées. Plus de 900.000 étrangers en situation irrégulière ont dû quitter le royaume depuis début 2013.

Dans deux incidents distincts à quelques heures d’intervalle, les forces israéliennes ont tué deux Palestiniens en Cisjordanie. Le premier incident s’est déroulé jeudi soir à proximité d’un poste de contrôle de l’armée situé entre Ramallah et Naplouse. Des soldats ont ouvert le feu sur un homme qui se trouvait dans un abribus après avoir entendu des bruits de pétards. L’homme, âgé de 28 ans et conférencier à l’université, est mort sur le coup. Selon ses proches, il n’était pas du tout du genre à lancer des pétards sur les soldats. Le deuxième incident a eu lieu vendredi à l’aube dans le sud de la Cisjordanie, également tout près d’un poste de contrôle de l’armée israélienne. Un homme qui marchait avec son frère à proximité du poste a été abattu par le garde de fraction. Son frère ainsi que la troisième personne qui les accompagnait, ont été grièvement blessés.

Poste de contrôle de l'armée israélienne

Azad Ahmed a été assassiné. On l’a retrouvé mort dans sa voiture incendiée, le 30 octobre sur la route entre Kirkuk et Sulaymania, au Kurdistan d’Irak. Né en 1971, c’était un militant, depuis plus de vingt ans. Il avait participé à la création du parti communiste-ouvrier d’Irak en 1993, et siégeait au bureau politique. De même, il était membre du bureau politique du Parti communiste-ouvrier du Kurdistan depuis sa création. Il avait membre du conseil central du Congrès des libertés en Irak dès sa création. C’était aussi un militant des droits des enfants, directeur du centre de défense des droits des enfants à Bagdad, où il s’occupait des jeunes refugiés, refusant les clivages ethniques et confessionnels.

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Dans la nuit de mercredi à jeudi, les forces de sécurité israéliennes ont effectué un raid dans la ville de Qabatiya, à proximité de Jénine. Elles ont interpellé quatre hommes qui ont été emmenés pour des ‘questions de sécurité’. Cette opération s’est déroulée dans la violence et un jeune homme de vingt ans a été abattu par les tirs indiscriminés des soldats sur la foule dans un marché. Touché à la poitrine, son décès a été confirmé à son transfert à l’hôpital.

Le 4 août 2005, Eden Natan Zada, un militaire israélien militant ultra-sioniste, avait commis un massacre de sang froid contre les occupants arabes d’un autobus à Shefa Amr. Zada avait tué le chauffeur, deux jeunes filles, un habitant du quartier et blessé onze autre personnes avant d’être désarmé et battu à mort par la foule. Les autorités israélienne ont rapidement lancé une procédure pénale contre les personnes soupçonnées d’avoir tué Zada. Les suspects ont été identifiés à partir d’enregistrements vidéos. Près de 8 ans plus tard, le procès atteint son terme. Les résumés des audiences ont été transmis par le ministère public et les avocats. Le verdict devrait être prononcé bientôt.

le bus, cerné par les habitants, après le massacre

le bus, cerné par les habitants, après le massacre

Cinq véhicules militaires ont envahi mardi matin le village de Silat al-Harithiya, près de Jénine, et tiré des gaz lacrymogènes dans le centre du village. Les forces israéliennes ont mis en place un poste de contrôle le long d’une route reliant les zones du village et fouillé les véhicules qui passent. Les habitants ont jeté des pierres et des bouteilles vides sur les forces israéliennes.

Selon plusieurs agences de presse gouvernementales officielles, 16 prisonniers politiques condamnés pour « Moharebeh » (le fait d’être l’ennemi de Dieu) et pour « terrorisme » ont été pendus dans l’enceinte de la prison de Zahedan (au sud-est de l’Iran). Ces prisonniers appartiendraient à une minorité ethnique et religieuse du Baluchestan.
Leurs identités n’ont pas été communiquées. Un 17e prisonnier politique, le militant kurde Habibollah Golparipour, a également été exécuté. Il avait été transféré de la prison d’Urmia vers un lieu inconnu. Le 15 mars 2009, Habibollah Colparipour avait été condamné à mort par un tribunal de Mahabad (dans la province de l’ouest d’Azerbaijan) lors d’un procès qui n’avait duré que quelques minutes. Il avait été condamné à mort pour « Moharebeh » et appartenance à « un groupe dissident ».

Habibollah Golparipour

Habibollah Golparipour

Quatre autres prisonniers politique kurdes, actuellement détenus dans la prison de Ghezel Hesar (proche de Téhéran), et deux autres condamnés à mort kurdes, Zanyar et Loghman Moradi, sont en danger. Ils ont tous été condamnés à mort pour « Moharebeh ».

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Le 13 août dernier, 26 prisonniers palestiniens ont été libérés par les autorités israéliennes. Il s’agissait de la première phase de libération de prisonniers de longue date acceptée par Israël. Un total de 104 prisonniers palestiniens arrêtés avant les accords d’Oslo seront libérés dans les neuf mois à venir par vagues successives, les autorités israéliennes ayant refusé de les libérer tous en même temps. Hier, elles ont rendu publique une liste de 26 prisonniers qui devraient être libérés dans les 48h. Cette liste a été publiée sur le site internet du Israel Prisons Service ce dimanche afin de laisser la possibilité aux Israéliens de soumettre d’éventuelles contestations judiciaires.

Ahmad Sa’adat est le secrétaire général du FPLP. Il est détenu dans les prisons israéliennes depuis le 15 mars 2006. Avant cette date , il a été détenu dans les prisons de l’Autorité palestinienne, sous garde internationale (américaine et britannique) depuis janvier 2002. Des manifestations auront lieu dans toute la Palestine et du monde entier à l’occasion de ces jours et en solidarité avec Ahmad Sa’adat et les 5.200 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.

free Ahmad Sa'adat

free Ahmad Sa’adat

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