Ne pas oublier!

Ne rien pardonner!

Soirée commémorative organisée à Bruxelles par le Secours Rouge pour le 30ème anniversaire de l’assassinat des prisonniers de la Fraction Armée Rouge à Stammheim, dans le cadre d’une initiative du Secours rouge International. Cette soirée a réuni une centaine de personnes dans la grande salle du Pianofabriek, à Saint-Gilles.

Affiche de la soirée RAF

Affiche de la soirée RAF

Collages pour la soirée

Collages pour la soirée

Collages pour la soirée

Soirée en souvenir de la RAF

Soirée en souvenir de la RAF

Tract de la soirée de Bruxelles

Message inaugural de Berlin à la vidéo-conférence (en allemand)

Message inaugural de Zürich à la vidéo-conférence (en allemand)

Contribution de Zürich pour la vidéo-conférence (en allemand)

Contribution des prisonniers italiens du PCPM pour la vidéo-conférence (en français)

Salutations des conférenciers germanophones aux prisonniers

Communiqué de presse de NLPF:

Georges Cipriani, militant révolutionnaire d’Action Directe, est incarcéré depuis plus de 20 ans. Condamné à perpétuité avec ses camarades Joëlle Aubron, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan pour des actions revendiquées par leur organisation, il a terminé en février 2005 la peine de sûreté de 18 ans assortie à sa condamnation. Il est donc libérable. Hospitalisé jadis pour des troubles causés par des années d’isolement carcéral, il est depuis plusieurs années totalement rétabli. Il a même entrepris des études supérieures et passé avec succès plusieurs examens. L’information fréquemment reprise par certains médias affirmant qu’il souffre de troubles psychiatriques est fausse. Soit il s’agit d’une erreur résultant de la reprise d’une information vieille de plusieurs années et nous demandons aux journalistes qui la commettent de ne plus la reproduire, soit il s’agit d’un acte délibéré s’inscrivant dans une campagne de dénigrement des militants d’Action Directe et nous dénonçons avec force cette campagne. Depuis plus de 20 ans, Georges résiste aux années d’incarcération dans des conditions particulièrement dures et c’est en toute conscience, sans reniement et solidairement avec ses camarades, qu’il reste fidèle à son engagement politique.

Paris le 19 octobre 2007 – Collectif ‘Ne laissons pas faire’!

Manif à Gand pour les 4 de Aachen

Manif à Gand pour les 4 de Aachen

Manif à Gand pour les 4 de Aachen

Manif à Gand pour les 4 de Aachen

Le Secours Rouge/APAPC participe à la manifestation organisée par l’Anarchist Black Cross en solidarité avec les prisonniers anarchistes Gabriel Pomba da Silva, José Fernandez Delgado, détenus en Allemagne après avoir été arrêtés avec Bart De Geeter près de Aachen.

Des membres et des sympatisants du Secours Rouge/APAPC accrochent des banderolles appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah à des ponts et des passerelles surplombants le périphérique de Paris, puis participent à la manifestation surprise devant le palais de justice de Paris.

Banderole pour GI Abdallah

Banderole pour GI Abdallah

Banderole pour GI Abdallah

Banderole pour GI Abdallah

Banderole pour GI Abdallah

Banderole pour GI Abdallah

Manifestation pour GI Abdallah

Manifestation pour GI Abdallah

Manifestation pour GI Abdallah

Manifestation pour GI Abdallah

manif3.jpg

Hommage à Joëlle Aubron

Hommage à Joëlle Aubron

Marche en hommage à Joëlle Aubron

Marche en hommage à Joëlle Aubron

Hommage à Joëlle Aubron

Hommage à Joëlle Aubron

Une délégation du Secours Rouge/APAPC participe à la manifestation d’hommage à Joëlle Aubron organisée au cimetière du Père Lachaise, à Paris, devant le Mur des fédérés, puis, dans la soirée, au centre La Belle Etoile.

Compte rendu de la journée d’hommage

Aujourd’hui, 19 juillet, la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Paris a décidé que Nathalie Ménigon, militante d’Action Directe, pouvait bénéficier d’un aménagement de peine. Elle devrait quitter le centre de détention de Bapaume le 2 août. La cour a donc enfin accordé une semi-liberté à Nathalie, plus de deux ans après la fin de sa peine de sûreté. Nulle faiblesse ou complaisance dans cette décision pourtant, puisque cet aménagement de peine, ‘ouvrant sur une possibilité de libération conditionnelle’, est accordé à des conditions très restrictives pour Nathalie:

➔ Elle sera en fait transférée dans une prison proche de son lieu de travail et, du lundi au vendredi, elle devra réintégrer chaque soir sa cellule, l’horaire de retour étant à respecter impérativement, sinon elle sera considérée comme évadée. Le week-end devra être passé en détention, sauf en cas de permission de sortie accordée au coup par coup.

➔ Elle devra respecter une interdiction absolue de toute expression publique (orale, presse, livre…), une condition qui supprime donc les possibilités de s’exprimer dont elle pouvait encore paradoxalement user jusqu’à maintenant, notamment en soutien à ses camarades empri-sonnés.

Le Collectif ‘Ne laissons pas faire!’ prend acte avec satisfaction de la décision rendue aujourd’hui. Il tient à rappeler que les militants d’Action Directe ont mené leur combat ensemble, qu’ils ont été condamné ensemble et qu’ils ont tous subi, durant des années, les mêmes conditions d’incarcération particulièrement dures. Ils ont résisté collectivement pendant plus de vingt ans à l’anéantissement et au chantage au reniement. La justice n’a d’ailleurs jamais voulu dissocier leurs cas, et ils ont été condamnés collectivement. La libération conditionnelle devra donc être appliquée également à chacun d’entre eux, la prochaine échéance étant la mi-septembre pour Jean-Marc Rouillan.

Le Collectif ‘Ne laissons pas faire!’ – Le 19 juillet 2007

7374e jour de détention… Liberté pour les militant-e-s d’Action Directe!

En cette journée internationale de lutte des travailleurs, n’oublions pas les militants d’Action Directe, enfermés depuis plus de vingt ans pour avoir combattu par les armes la violence capitaliste et impérialiste. Vingt années pendant lesquelles, après avoir été jugés par des tribunaux d’exception, ils ont subi des conditions d’incarcération particulièrement dures. Mais vingt années d’emprisonnement qui ont aussi été VINGT ANNEES DE RESISTANCE, VINGT ANNEES DE COMBATS. Aujourd’hui, toujours dans le camp du peuple, ils résistent encore, collectivement. Et l’image de ‘terroristes sans légitimité’ qu’on leur avait jusqu’ici collée n’est plus crédible.

L’acharnement de l’Etat n’est pas un vain mot: il exige de ces militants révolutionnaires qu’ils se ‘repentent’, à défaut de quoi ils continueront à subir les lois d’exception. Bien que désormais tous libérables, car ils ont accompli leurs peines incompressibles, la justice a jusqu’à présent rejeté leurs demandes de libération conditionnelle. L’Etat s’est même doté de nouvelles lois spéciales durcissant la procédure et continue à user du chantage ‘reniement contre libération’.

Le 2 avril, s’est tenue l’audience – par visioconférence – d’une nouvelle demande de libération conditionnelle pour Nathalie Ménigon. Le Tribunal d’application des peines de Paris (juridiction spéciale) devait rendre le 25 avril son jugement, mais il a choisi de différer sa décision au 10 mai, après le deuxième tour de l’élection présidentielle. Le juge de cette cour spéciale ‘compétente en matière de terrorisme’ est-il si peu indépendant du pouvoir politique qu’il attend les ordres de ses éventuels nouveaux maîtres? Le dossier de Nathalie répond pourtant à toutes les exigences légales.

La situation, à la veille du second tour, reste lourde de dangers. Les appels à la ‘valeur travail’, à l’ordre et au nationalisme des deux candidats laissent présager une poursuite de la politique de régression sociale exigée par le Medef et l’UE, une poursuite de la politique répressive à l’encontre des jeunes des quartiers, des chômeurs et des sans-papiers, une poursuite de la politique impérialiste en Afrique, en Afghanistan et ailleurs. Nous resterons mobilisés pour affronter un nouveau ‘coup à droite’ réactionnaire du pouvoir issu des urnes et pour que les prisonniers politiques révolutionnaires, véritables otages de la bourgeoisie, ne soient pas parmi les premiers à en faire les frais. Nous exigerons encore que le militant communiste libanais des FARL, Georges Abdallah, emprisonné en France depuis 1984, libérable depuis 1999, puisse retourner dans son pays, libre.

Avec les 6500 signataires de la pétition pour la libération des militant-e-s d’Action Directe, continuons et renforçons la lutte pour arracher nos camarades à la machine à détruire! Georges Cipriani, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Régis Schleicher ainsi que Georges Abdallah doivent être libéré-e-s!

Rassemblement devant la direction de l’Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville) jeudi 10 mai, à 18h (le jour de la décision du TAP pour la libération conditionnelle de Nathalie)

1er mai 2007 – Collectif ‘Ne laissons pas faire!’