Dimanche, des membres de la police de New-York (NYPD) ont arrêté quatre personnes autour du Washington Square Park, elles sont accusées d’avoir attaqué des policiers. Un grand nombre de policiers, certains en tenue anti-émeute ou montés sur des vélos, avaient bloqués les routes et les forces de l’ordre ont utilisé du gaz poivré contre la foule. Les agents en uniforme du NYPD n’ont pas été autorisés à participer à l’événement de cette année par les organisateurs. La participation des forces de police aux Prides a suscité la controverse au sein de la communauté LGBT+ dans le monde entier. Certains événements, comme New York et Toronto, ont interdit aux policiers en uniforme de participer, tandis que d’autres, comme Londres et Sydney, ont décidé de les autoriser à prendre part à la manifestation.

En Birmanie des « groupes de défense » ont été constitués par des militants opposés au putsch du 1er février. Dotés de fusils de chasse et d’armes artisanales, ils s’opposent aux forces militaires. La région autour de Saigaing (centre) connaît en particulier une multiplication d’escarmouches entre ces groupes et des militaires.  C’est lors d’un affrontement de ce type que 25 combattants et civils opposés au coup d’État ont été tués par l’armée dimanche 4 juillet.

 

 

Deux Palestiniens ont été blessés par balles réelles, lors des affrontements qui ont éclaté dans le ville de Beita, au sud de Naplouse. Les équipes du Croissant-Rouge ont également secouru 82 blessés par des balles métalliques recouvertes de caoutchouc, et ont traité les blessés sur place dont 13 blessés suite à leur chute, 6 cas de brûlure et 177 cas d’asphyxie après avoir inhalé le gaz lacrymogène. Les affrontements se sont passés près du mont Sabih, actuellement menacé de confiscation dans la ville de Beita. De jeunes Palestiniens ont jeté des pierres sur les forces d’occupation israéliennes et mis le feu à des pneus.

Des heurts ont aussi éclaté dans le village d’Osrin, au sud de Naplouse, en vue de condamner la colonisation israélienne. L’un des jeunes a été touché par balles au bassin et deux autres ont été blessés par des balles en métal recouvert de caoutchouc. Par ailleurs, 12 protestataires ont été étouffés par le gaz lacrymogène, lors de ces affrontements. Deux Palestiniens ont été blessés par des balles en métal recouvert de caoutchouc et des dizaines de cas d’étouffement ont été signalés sur des terres menacées de saisie par les colons dans le Zone de Ras, à l’ouest de la ville de Salfit. Des affrontements similaires ont également éclaté dans la ville de Kafr Qaddoum, à l’est de Qalqilya (nord), et à Beit Dajan, à l’est de Naplouse, au cours desquels des dizaines de Palestiniens ont été asphyxiés suite à l’inhalation de gaz lacrymogène. Dans la région de Masafer Yatta, dans le sud de la Cisjordanie, l’armée israélienne a réprimé une manifestation condamnant les colonies, ce qui a provoqué une scène de panique, à un moment où les manifestants ont été étouffés par le gaz lacrymogène.µ

 

La Turquie s’est officiellement retirée jeudi de la Convention d’Istanbul, un traité international visant à prévenir la violence sexiste signé par 45 pays et l’Union européenne en 2011. Des manifestations ont eu lieu dans tout le pays et étaient à nouveau prévues ce week-end alors qu’un appel contre le retrait des partis d’opposition a été rejeté par le Conseil d’Etat. Des manifestantes se sont affrontées à Istanbul avec la police qui a tiré des gaz lacrymogènes. Le retrait a suscité une condamnation générale du monde entier et a déclenché des mois de manifestations à l’échelle nationale dans un pays où la violence domestique est répandue, avec au moins 300 féminicides et 171 décès suspects de femmes enregistrés l’année dernière.

En réponse au meurtre de Michael Ray Townsend par la police de Portland, le 24 juin, un parking avec des nombreuses voitures de la police de Portland a été attaqué. Un trou a été percé dans la clôture de fil barbelé et une douzaine de véhicules ont été ciblés. Toutes les voitures ont eu leurs vitres, leurs pare-brise, leurs phares et leurs rétroviseurs brisés, des messages pour l’abolition de la police et des messages anarchiste ont été peints sur leurs carrosseries. Un extincteur rempli de peinture a été utilisé pour recouvrir complètement plusieurs voitures d’intervention, et en maculer aussi  l’intérieur.

La soirée de rentrée du Sacco-Vanzetti se tiendra ce samedi soir à partir de 19h (chaussée de Forest, 54, 1060 Saint-Gilles).  C’est l’occasion de se retrouver autour d’un verre. Les fonds serviront au maintien du Local Sacco-Vanzetti et de la lutte contre la répression.

Le lien facebook de l’évènement.

 

La police soudanaise a dispersé une manifestation, ce mercredi, dans la capitale, Khartoum, dénonçant la détérioration du niveau de vie, à un moment où le pays commémore le deuxième anniversaire du mouvement du 30 juin. Les manifestants sont descendus dans la rue en prenant la direction du palais présidentiel. La police a utilisé du gaz lacrymogène pour les disperser et les empêcher d’atteindre le palais, provoquant des affrontements. Entretemps, d’autres manifestants ont bloqué la route stratégique reliant Khartoum à la ville de Port-Soudan (Est). A Oumdourman, ville jumelle de la capitale, des manifestants tentant de rejoindre Khartoum ont été dispersés par la police. A Kassala (est), des manifestants ont réclamer justice pour les personnes tuées lors des manifestations populaires qui ont chassé du pouvoir en 2019 le président Omar el-Béchir. Plus tôt dans la journée du mercredi, l’armée a fermé les routes menant à son quartier général dans la capitale Khartoum, en prévision des manifestations.  Le 30 juin 2019, d’importantes manifestations avaient eu lieu au Soudan pour exiger du Conseil militaire de l’époque la remise du pouvoir aux civils.

 

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La Garde civile a arrêté Carlos Sáez de Eguilaz et Felipe San Epifanio, deux anciens prisonniers d’ETA, pour leur relation présumée avec l’organisation d’hommages aux prisonniers de l’ETA à leur sortie de prison. Les arrestations ont été ordonnées par la Cour centrale d’instruction numéro 6 de la Haute Cour nationale pour « crime d’exaltation du terrorisme et d’humiliation des victimes ». Les arrestations ont eu lieu dans le cadre de l’opération Kabat au cours de laquelle quatre personnes ont déjà été arrêtées en janvier 2020 (voir notre article).

A New York, la police dispose de plus de 20.000 caméras de surveillance, et ces caméras sont désormais utilisées avec des logiciels de reconnaissance faciale capables de suivre à la trace et d’identifier n’importe qui. A tout moment, sans savoir que vous êtes suspecté d’un crime, vous pouvez vous retrouver dans une salle d’identification virtuelle où vos photos de vous sont comparées à d’autres. Pourtant, entre 30 et 60%, parfois jusqu’à 90% des résultats obtenus par ces logiciels sont des faux positifs. Vous aurez une identification qui semble précise d’une personne noire à partir d’une photo de vidéo-surveillance capturée dans la rue et une autre d’une base de données. Et en réalité, ce n’est pas du tout la même personne, car ces logiciels reconnaissent moins bien les personnes de couleur.

Les paramilitaires de la Garde de réserve du district (DRG) du Bastar et de la CRPF (photo) ont mené une opération anti-guérilla mercredi dans la région d’Elangnar (district Bastar , état du Chhattisgarh). Vers 20h30, ils ont accroché une groupe de maoïstes du comité régional de Katekalyan du PCI(M) et ont tué un d’entre eux. Le maoïste tué était connu sous le nom de guerre de Joga.

Commandos COBRA de la CRPF à l'entraînement

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