Des membres de Saoradh (un parti politique proche la Nouvelle IRA) se sont affrontés avec la police alors qu’ils manifestaient à Derry samedi. Le groupe républicain affirme que Santander a fermé les comptes bancaires de plusieurs de ses membres à la demande du MI5. Des manifestations similaires devant les succursales de la banque à Belfast et Newry se sont déroulées pacifiquement. Quatre personnes ont été arrêtées dans les affrontement de Derry.

Affrontements entre militant·es républicains et police devant les banques de Santander

Affrontements entre militant·es républicains et police devant les banques de Santander

L’acte 101 des gilets jaunes a vu notamment un rassemblement se tenir samedi 17 octobre place Bellecour, à Lyon. Un acte placé sous le signe de la convergence des luttes, puisque des militants antifascistes, antiracistes et écolos ont également répondu à l’appel. Rapidement, un black bloc d’une bonne centaine de personnes s’est formé à l’avant de la manifestation, abondamment gazée par les forces de l’ordre qui ont essuyé quelques tirs de feux d’artifice en retour. Les policiers ont été déployées en nombre, épaulés par un hélicoptère qui a survolé la zone tout l’après-midi. Sous la pression policière, les manifestants ont fini par s’engager en direction de Gerland et une centaine d’entre eux ont été pris dans une nasse policière sur l’avenue Tony Garnier. Chacun a dû montrer sa pièce d’identité aux forces de l’ordre pour s’extirper de la nasse.

Florencia Gomez, militante de l’organisation de jeunesse du Parti Communiste d’Argentine, a été assassinée le 14 octobre dans la municipalité de San Jorge, province de Santa Fe. Ce féminicide a visé une militante féministe connue (cofondatrice de l’organisation féministe Las Chuecas), membres de la  Commission Genre et de la direction des Jeunesses communistes.

 

Dossier(s): Amérique Latine Tags:

Les autorités israéliennes ont entamé des démarches pour expulser l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, arrêté brièvement au début de l’été (voir notre article). Salah Hamouri est accusé par Israël – malgré ses dénégations – d’être membre du Front populaire de libération de la Palestine. Il avait été arrêté le 30 juin à Jérusalem, puis libéré après une semaine de détention (voir notre article). Pour être libéré, Salah Hamouri, qui défend comme avocat des prisonniers palestiniens, a dû payer une caution, s’engager à ne pas parler pendant trois mois à certaines personnes et se tenir prêt à se rendre « disponible pour d’éventuelles convocations de la justice ». Mais, jeudi 3 septembre, le ministre israélien de l’Intérieur Arié Dery, figure de proue du parti ultra-orthodoxe Shass, a informé Salah Hamouri de son intention de « révoquer son statut permanent en Israël ».  Les Palestiniens nés à Jérusalem (et c’est le cas de Salah Hamouri) n’ont pas la nationalité israélienne, à moins d’en faire la demande, mais bénéficient d’un permis de résidence permanent les autorise à vivre et travailler sur le territoire. Sans ce permis, Salah Hamouri serait donc expulsé et contraint à l’exil.

Salah Hamouri

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Un maoïste recherché a été tué hier, vendredi 16, par les forces de sécurité dans la jungle de Korsaguda-Auvutpalli, dans le district de Bijapur (état du Chhattisgarh). Une force conjointe de la police de Basaguda et du 168e bataillon des paramilitaires anti-guérilla de la CRPF recherchait des guérilleros maoïstes dans la zone de jungle de Korsaguda-Avutpalli. Ils ont trouvé et abattu Vikesh Hemla, recherché pour diverses activités liées à l’insurrection maoïste dans la région, et dont la tête était mise à prix 300.000. Les policiers ont trouvés des armes artisanales, des matériaux explosifs et du matériel de camping. Des troupes de renfort supplémentaires ont été envoyées dans les jungles voisines pour rechercher les maoïstes dans la région.

Combattants maoïstes

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Ce vendredi 16 octobre, plus de 5000 manifestants se sont rassemblés sur la Plaza Italia – également connue sous le nom de Plaza de la Dignidad -, qui a été l’épicentre du mouvement social de 2019, dont la répression a fait plus de 20 morts et 2.200 blessés. L’Institut national des droits de l’homme (INDH) a enregistré plus de 2500 plaintes et quelque 3000 victimes d’abus entre octobre 2019 et mars 2020. Cette manifestation intervient deux jours avant le 18 octobre, premier anniversaire de la flambée sociale au Chili, où une série d’émeutes a été enregistrée. Les manifestants ont peint en rouge la statue du général Baquedano et déposé une gerbe de fleurs avec l’inscription: «Pour les morts». La police, a qualifié l’acte de « vandalisation », est intervenue pour disperser les manifestants. Après l’intervention de la police, les manifestants  sont tous revenus pour se tenir devant le monument. Le 18 octobre de l’année dernière a marqué le début des plus grandes mobilisations sociales de l’histoire du Chili. Au départ, elle a commencé comme une mobilisation contre l’augmentation du prix des transports publics, mais a conduit à des revendications plus larges contre les inégalités sociales et en faveur d’une nouvelle Constitution.

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Mercredi 14 octobre, une manifestation anti-gouvernementale réunissant plus de 500 personnes se tenait à Puente Alto dans la banlieue de Santiago. Cette manifestation, organisée à l’appel de Primera Línea Puente Alto (un média indépendant défendant les classes populaires confrontées à la pandémie), s’est transformée en émeute lorsque plusieurs dizaines de personnes cagoulées ont attaqué un poste de carabiniers avec des pierres, des extincteurs et du mobilier urbain. Les manifestants auraient également brisé la clôture entourant le bâtiment du gouvernement provincial auraient également déclenché des incendies. Les carabiniers ont signalé l’arrestation de huit personnes, dont six hommes et deux femmes. En outre, cinq des détenus sont des mineurs.

Émeutes anti-gouvernementales à Puente Alto

Émeutes anti-gouvernementales à Puente Alto

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Le Soir a publié de nouveaux détails dans l’affaire de Philippe Bourguet, le photographe propagandiste de la police et gazeur de manifestant arrêté. Il a raconté comment il s’était procuré la grande bonbonne XXL de pepper spray qui appartenait bien à la Zone de Police Bruxelles-Ixelles. Il a prétendu avoir voulu réagir à l’arrivée « d’individus, genre black blocks » au moment où Vandersmissen et consorts procédaient a des arrestations. « Voyant que le policier dans la voiture ne bougeait pas, j’ai pris moi-même l’initiative d’aller chercher une gazette, une bonbonne pour me défendre et pour défendre le commissaire. J’ai demandé la bonbonne au policier qui était derrière le volant. Il me l’a remise sans poser de question « . Le commissaire Vandersmissen est quant à lui toujours suspendu de ses fonctions à la Direction Intervention. Il devra aussi justifier la rédaction très tardive (12 jours après les faits) de son rapport sur les événements. Il n’avait rien signalé à sa hiérarchie. Ce n’est qu’au lendemain de sa suspension et de la diffusion des images et de l’article parus sur le site du quotidien Le Soir qu’il a finalement dégainé sa plume.

Le comité de concertation a annoncé aujourd’hui de nouvelles mesures gouvernementales qui auraient pour but de lutter contre le Coronavirus. Parmi ces mesures, la mise en place d’un couvre-feu sur tout le territoire entre minuit et cinq heure du matin à partir du lundi 19 octobre. Un couvre-feu était déjà en place dans les provinces du Brabant wallon et du Luxembourg (voir notre article). La fermeture des entreprises non-essentielles, n’est, quant-à-elle, toujours pas à l’ordre du jour. Les lieux de travail ont pourtant été identifiés dans plusieurs pays comme étant les principaux foyers de contamination au Covid-19.

Contrôle "coronavirus" de la police de Bruxelles

Contrôle « coronavirus » de la police de Bruxelles

Le 23 septembre, deux révolutionnaire sont arrêtés par l’anti-terrorisme. Chez M.T., les policiers trouvent deux pistolets, ce qui porte à son arrestation, ainsi qu’à celle de sa compagne, E.M., avec laquelle il vit. Dans le magasin où Polycarpos Georgiadis entrait, les policiers trouvent des munitions pour AK47 et de l’explosif. Quelques jours après, comme une expertise balistique montre que les pistolets ne semblent pas avoir été utilisés dans des actions, M.T. et E.M. sortent de prison dans l’attente de leur procès. Polycarpos, par contre, voit sa détention confirmée et il est incarcéré à la prison de Larissa. La police accuse les inculpés d’être membres du Groupe des Combattants du Peuple (OLA), un groupe de guérilla qui a revendiqué neuf action depuis 2013 visant entre autres le siège de Nea Dimokratia, celui de la siège de la Banque Nationale, la Fédération des industries, l’ambassade d’Israël, la Cour d’appel d’Athènes (voir notre article), etc. La police veut aussi lier le groupe anarchiste-communiste Taksiki Antepithesi (TA, Contre-attaque de classe) dont font partie Polycarpos et M.T., au dossier de l’OLA. Polycarpos avait déjà été emprisonné à deux reprises et arrêté de nombreuses reprises, une fois alors qu’il s’embarquait pour Bruxelles pour participer à une de nos conférences (voir notre article).

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