La date du procès n’a pas été encore fixée mais son ouverture est attendue début 2019. L’ancien président catalan Carles Puigdemont, qui s’est réfugié en Belgique, n’est pas concerné par ce procès, la justice espagnole ne jugeant pas en absence. Le parquet général a requis de 7 à 25 ans de prison contre 12 dirigeants indépendantistes accusés de « rébellion », « détournements de fonds publics » ou « désobéissance grave ». Six autres indépendantistes, qui comparaîtront seulement pour « désobéissance grave », encourent une amende.

En prison depuis un an, l’ancien vice-président catalan Oriol Junqueras est le seul à encourir la peine la plus élevée de 25 ans de prison et d’inéligibilité. Le parquet a également demandé 17 ans de prison contre l’ancienne présidente du parlement régional catalan Carme Forcadell, et les ex-présidents de puissantes associations indépendantistes, Jordi Sanchez et Jordi Cuixart. Dans un autre dossier judiciaire, le parquet a réclamé 4 à 11 ans de prison contre quatre responsables de la police catalane, dont son ancien chef, Josep Lluís Trapero, accusé de rébellion.

Manifestation poru les prisonniers indéopendantistes catalans (archive)

Manifestation poru les prisonniers indéopendantistes catalans (archive)

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Près de quarante jours après la mort des politiciens Kidari Sarveswara Rao et Siveri Somi (lire notre article), le PCI(maoïste) a revendiqué l’attaque dans une lettre rendue publique ce vendredi. C’est la premières fois qu’ils parlent directement de cette action. Dans un communiqué publié il y a trois semaines, Gopi, secrétaire général de l’Andhra Odisha Border Special Zonal Committee (AOBSZC) avait décrit le rôle joué par les dirigeants publics dans l’extraction illégale de minerais. Mais cette fois, le porte-parole de l’AOBSZC Jagadbandhu affirme que les deux politiques ont été tués en raison de leur implication dans la mafia de l’extraction minière sans jamais se soucier du bien-être des tribaux locaux alors qu’ils étaient des représentants élus de ce peuple. Les maoïstes déclarent que tous deux pillaient les ressources naturelles et forestières dans la région et que malgré plusieurs avertissements, ils avaient poursuivi leurs activité avec arrogance.

Kidari Sarveswara Rao et Siveri Soma

Kidari Sarveswara Rao et Siveri Soma

Le FSB (Service fédéral de sécurité russe) a lancé des opération contre le mouvement anarchiste après que le jeune anarchiste Mikhail Zhlobitsky se soit fait exploser avec sa bombe dans le siège régional du FSB à Arkhangelsk (voir notre article). Vendredi 2 octobre, des officiers du FSB ont effectué une descente dans l’appartement familial d’un adolescent de 14 ans à Moscou, ami de Mikhail Zhobitsky, qu’ils accusent d’avoir voulu commettre un attentat demain dimanche 4 octobre lors des célébrations de la Journée de l’unité nationale. Une procédure pénale a été engagée contre lui pour « circulation illégale d’armes et d’explosifs » (article 222 du Code de procédure pénale), mais selon le père de l’adolescent, il n’y avait dans l’appartement que de quoi fabriquer des pétards.

Ailleurs en Russie, des camarades de la région ont signalé qu’à Krasnodar, ville du sud du pays, 100 militants avaient été arrêtés par le FSB pour y être interrogés. À Tcheliabinsk, la police a ouvert une procédure pénale contre cinq anarchistes pour graffitis.

La perquisition à Moscou

La perquisition à Moscou

Les Forces démocratiques syriennes, appuyées par la coalition anti-jihadiste, conduisent, depuis septembre, la dernière phase de l’opération qui vise à réduire les dernières positions occupées par Daesh à Hajine, sur la rive orientale de l’Euphrate, dans la province syrienne de Deir ez-Zor. Ces derniers jours, les FDS ont subi des contre-attaques de l’EI, qui a desserré l’étau autour de Hajine, localité vers laquelle la progression avait été jusqu’alors fortement ralentie par les innombrables mines improvisés disséminés par les jihadistes. Pour reprendre l’initiative, les FDS avaient récemment décidé de déployer des unités plus aguerries.

Seulement, l’opération Roundup a été suspendue, le 31 octobre, suite à une déclaration faite la veille par le président turc, Recep Tayyip Erdogan qui promettait une opération prochaine de grande ampleur contre le Rojava. Depuis quelques jours, l’armée turque se déploie au nord de Kobanê et l’artillerie bombarde les positions des YPG dans le secteur. Devant l’imminence d’une nouvelle intervention militaire turque, les FDS ont donc annoncé la suspension de leur offensive contre Daesh à Hajine, tandis que l’EI a repris l’offensive, cette fois contre les forces du régime. Les FDS ont aussi frappé les forces turques menaçant Kobanê, comme le montre cette vidéo où un véhicule blindé transporteur de troupes est frappé par un missile guidé antichar.

Dans la matinée de ce vendredi 2 novembre, Kevin Garrido Fernàndez a été assassiné dans la prison privée de Santiago Uno. La première version donnée par la gendarmerie (police de prison) indique que d’autres prisonniers l’aurait attaqué et poignardé à plusieurs reprises et qu’il serait mort dans la prison même. Ses amis dénoncent un crime d’État: la gendarmerie encourageant les combats entre détenus. Kevin Garrido avait été condamné à 17 ans de prison en haute sécurité, pour possession d’explosifs, possession et placement d’engin explosif.

Kevin Garrido

Kevin Garrido

Dès les premières heures de ce jeudi, des dizaines de membres des forces de sécurité se sont affrontés à des habitants de La Sexta (Rosario) et à des militants qui tentaient d’empêcher l’expulsion de familles. Pour le moment, il y a un détenu. Les incidents ont commencé lorsque la société chargée de la construction d’une a été reçue à coups de pierres et de bouteilles. Une personne a été arrêtée.

Les affrontements à La Sexta

Les affrontements à La Sexta

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iBorderCTRL est le système qui contrôlera dès 2020 les passeports à l’entrée de l’UE. A la différence des systèmes automatisés de contrôle des passeports biométriques en service, comme PARAFE en France, iBorderCTRL commencera à travailler bien avant que vous ne vous présentiez à un poste de contrôle. Sur un ordinateur personnel ou grâce à une application mobile, iBorderCTRL vous demandera de fournir à l’avance des informations de base sur votre voyage, des détails d’état-civil, et renseigner les données de base de votre pièce d’identité, sur le modèle des informations courantes que vous demanderait un agent au moment du contrôle. Pendant le voyage, ces données pourront être vérifiées, comparées à ce que le système sait de vos titres de transports, de vos déplacements passés, voire même de ce que vous avez publié sur les réseaux sociaux. L’application pourra également demander à prendre votre photo, pour la comparer à des clichés précédents.

À partir de ces données, le système vous assignera une note, une évaluation du risque de fraude que vous représentez ou non, qui déterminera la suite des événements une fois arrivé au poste-frontière, ce que sont déjà en train de tester la Hongrie, la Lettonie et la Grèce, pour un premier programme pilote de six mois à l’une de leurs frontières. Là, un appareil fixe ou mobile contrôlera votre passeport biométrique, et vérifiera que vous en êtes bien le titulaire. Si tout concorde, vous pourrez passer.

En cas de doute, un agent virtuel affiché à l’écran pourra vous poser des questions simples, pas tant pour utiliser le contenu de vos réponses que pour analyser vos réactions à chaque question. « Que contient votre valise ? » pourra par exemple être suivi de « Si j’ouvre votre valise, est-ce que je constaterai que vous m’avez menti ? ». Le système va collecter des données qui dépasseront la simple biométrie, pour aller jusqu’aux bio-marqueurs du mensonge. Tenant compte du sexe, de l’origine ethnique et de la langue parlée, pour s’adapter à son interlocuteur, il sait détecter 38 micro-expressions du visage qui peuvent trahir un menteur. Si les réponses et les réactions ne suffisent pas à lever les doutes du système, le passager sera dirigé vers un agent.

Le système iBorderCTRL

Le système iBorderCTRL

Après plusieurs mois de lutte acharnée ayant culminé il y a une dizaine de jours par des violences physiques faites aux grévistes (voir notre article), l’usine de vêtement Fu Yuen, dont la direction est d’origine chinoise, a accepté de réintégrer les trente grévistes qu’elle avait renvoyés le 20 août sans préavis et sous prétexte qu’ils gênaient la production et ne respectaient pas les règles de l’entreprise. Une grande marche rassemblant gréviste et activistes avait eu lieu lundi au parc Mahabandula demandant l’aide du gouvernement. L’entreprise de vêtements à ouvert en 2014 dans la zone industrielle Seikkan à Dagon et emploie 1.400 personnes.

Une victoire pour les travailleurs (essentiellement des travailleuses) de l'usine Fu Yuen

Une victoire pour les travailleurs (essentiellement des travailleuses) de l’usine Fu Yuen

Jeudi 1er novembre, des centaines de personnes sont descendues dans la rue pour manifester leur rejet de la condamnation prononcée à l’encontre des cinq militants du PML(RC) (voir notre article). En un peu plus de 24 heures après le rendu de la Cour nationale, onze rassemblements ont été organisés partout dans l’Etat espanol avec comme mot d’ordre « Lutter contre DAESH n’est pas un crime ! ».

Rassemblement à Madrid en soutien au PML(RC)

Rassemblement à Madrid en soutien au PML(RC)

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Le procès à l’égard de Mustapha Awad a été une nouvelle fois reporté au 28 novembre prochain. Artiste belge d’origine palestinienne, il a été arrêté par les autorités israéliennes le 19 juillet dernier à la frontière jordanienne (voir notre précédent article). Depuis, le comité Free Mustapha multiplie les actions pour exiger sa libération et dénoncer la complicité du gouvernement belge dans cette affaire.

Mobilisation pour la libération de Mustapha Awad devant le Ministère des Affaires Etrangères

Mobilisation pour la libération de Mustapha Awad devant le Ministère des Affaires Etrangères