L’affaire a commencée dans la société Tivoli Apparels Ltd dans la zone industrielle BSIC de Tongi, à Gazipur, lorsqu’un directeur de production a harcelé une ouvrière de la section de finition le 29 janvier. Les travailleurs se sont mis en grève et ce à quoi la direction a répondu par un lock out. Cela a déclenché la colère des travailleurs, qui sont descendus dans la rue pour dénoncer cette fermeture. Ils ont commencé la manifestation en bloquant la route dans la matinée dans la zone industrielle. Ils ont lancé des pierres en direction de quatre usines ce qui a provoqué l’intervention de la police et le début des affrontements. La police a tiré des chevrotines, des grenades assourdissantes et des grenades lacrymogènes. Au moins de 10 travailleurs ont été blessés dans les affrontements. Trois usines ont fermé leur porte pendant la journée et la direction de Tivoli Apparels Ltd a finalement annoncé que le directeur qui avait molesté l’ouvrière serait licencié.

Un membre présumé de la guérilla maoïste a été tué par des militaires samedi dans le Negros Oriental. L’événement s’est produit à Sitio Manlibod, Barangay Sandayao dans la région de Guihulngan. C’est une patrouille du 62e bataillon d’infanterie qui a ouvert le feu sur les maoïstes présumés, tuant l’un d’eux et capturant trois autres.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Le mercredi 12 janvier, le Parti communiste des Philippines (CPP) a confirmé le décès, lors d’une opération militaire, de l’un des fondateurs de la Nouvelle armée populaire (NPA) à Mabini, (Davao de Oro), le 5 janvier. Menandro « Bok » Villanueva, 70 ans, a été actif dans l’insurrection communiste pendant plus de cinq décennies. Il faisait partie de ceux qui ont créé la NPA et était la personne la plus recherchée du pays. Villanueva était le commandant des opérations nationales, membre du politburo du comité central du CPP. Villanueva a commencé à militer en tant qu’étudiant à l’université Ateneo de Manille (ADMU), avant de prendre le maquis dans les années 70, lorsque la loi martiale a été déclarée par le dictateur de l’époque, Ferdinand Marcos. Une autre responsable de la guérilla a été tuée: Anna Sandra Reyes, la secrétaire du Comité régional du NDF.

 

Les affrontements qui ont secoué le Kazakhstan cette semaine ont fait au moins 164 morts et 5.800 personnes ont officiellement été arrêtées. Rien qu’à Almaty, la capitale économique où se sont déroulées les émeutes les plus violentes, 103 personnes ont été tuées. Les autorités avaient jusque-là fait état de 26 manifestants et 16 membres des forces de sécurité tués et plus de 2.000 personnes blessées. La contestation a débuté en province dimanche dernier après l’augmentation des prix du gaz, avant de gagner des grandes villes, notamment Almaty, où la police a tiré à balles réelles sur les manifestants prenant d’assaut des bâtiments officiels.Un calme relatif semblait être revenu à Almaty depuis quelques jours, les policiers tirant parfois des coups de feu en l’air pour empêcher les habitants d’approcher de la place centrale de la ville.

Les militaires russes ont commencé à y être déployés jeudi pour appuyer le pouvoir en place en protégeant les bâtiments stratégiques et en épaulant les forces de l’ordre, dans le cadre d’un contingent multinational de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), un groupe composé de Moscou et cinq pays alliés.

Au début de l’année 2022, Chen Guojiang a été libéré. Cet ancien restaurateur est devenu livreur à moto en 2019 avait fondé un groupe WeChat appelé « Alliance pour les livreurs à moto au pays de l’anarchie » qui avait pour but de mettre en relation, d’organiser et de défendre les droits des livreurs. Chen s’exprimait fréquemment sur Weibo au sujet des conditions de travail précaires des livreurs et son groupe WeChat, qui avait 10.000 membres l’avait rendu de facto porte parole pour les quelque 7 à 10 millions de livreurs chinois, qui ont joué un rôle essentiel pendant les lockdowns du COVID-19.

Mais sa libération n’a en aucun cas signifié le relâchement du contrôle exercé sur les opposants de gauche ou du mouvement ouvrier en Chine. Six jeunes maoïstes du Fujian, arrêtés au printemps dernier par la police à Pingdingshan, dans le Henan, le 3 mai 2021, parce qu’ils étaient soupçonnés d’avoir « provoqué des querelles et des troubles », ont finalement été condamnés le 20 décembre à des peines allant jusqu’à deux ans de prison. Ils animaient plus de 20 comptes et 10 groupes de discussion WeChat, tout en exploitant un site Web. Selon les procureurs, les accusés avaient au total plus de 30 000 amis WeChat et « publiaient des articles qui salissaient l’histoire du parti ».

L’écrivain maoïste Yu Yixun a également été arrêté, et on est toujours sans nouvelle de Qiu Zhanxuan, président de la Société marxiste de l’Université de Pékin, qui a été détenu par la police à titre d' »avertissement » en 2018 alors qu’il allait célébrer l’anniversaire de Mao, puis à nouveau détenu en février 2019, après quoi il a enregistré une vidéo affirmant avoir été torturé pendant sa détention. Enfin, en avril 2019, il a disparu une troisième fois alors qu’il visitait un quartier d’usine « pour faire l’expérience de la vie des travailleurs ». On n’a plus entendu parler de lui depuis.

Policiers chinois

La méthode est actuellement en phase de test dans le district de Pudong, à Shanghai (Chine). En pratique, l’intelligence artificielle est capable d’analyser le contenu d’un procès-verbal pour déterminer si les personnes concernées doivent faire l’objet d’une plainte. Soumis à plus de 17.000 dossiers judiciaires, introduits entre 2015 et 2020, le système aurait fait ses preuves et afficherait une fiabilité de 97% dans le strict champ actuel de ses compétences, à savoir les huit crimes les plus répandus sur le territoire ciblé: la fraude à la carte bancaire, la conduite dangereuse, le vol ou les agressions physiques. Selon les autorités locales chinoises, le logiciel permet d’alléger quelque peu la tâche des procureurs dans les tâches les plus élémentaires afin qu’ils puissent dès lors se consacrer aux dossiers les plus complexes.

Policiers chinois

La fronde populaire se poursuit au Kazakhstan, où les autorités ont déclaré l’état d’urgence à l’ensemble du pays, aujourd’hui mercredi, alors que de violentes manifestations se poursuivent contre la hausse des prix du gaz. La police a tiré des grenades assourdissantes contre des protestataires à Almaty, la capitale économique du pays, tandis qu’un groupe de manifestants a réussi à pénétrer dans le bâtiment principal de l’administration. La police a fait état de plus de 200 arrestations. L’internet et les téléphones portables étaient bloqués. Pour tenter de calmer les esprits, Kassym-Jomart Tokaïev a accepté la démission du gouvernement dirigé par le Premier ministre. Le mouvement de colère avait débuté dimanche, après une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL), dans la ville de Janaozen, dans l’ouest de ce pays riche en ressources naturelles, avant de s’étendre à la grande ville régionale d’Aktau, sur les bords de la mer Caspienne avant de s’étendre dans tout le pays (voir notre article).

 

 

La police du Kazakhstan a utilisé mardi des grenades assourdissantes et du gaz lacrymogène pour disperser une manifestation contre la hausse des prix du gaz rassemblant plusieurs milliers de personnes à Almaty, capitale économique du pays. Whatsapp, Telegram et Signal étaient inaccessibles dans la soirée au Kazakhstan, où des protestations ont éclaté dans plusieurs villes depuis dimanche. Sur fond de colère après une hausse des prix du gaz naturel liquéfié (GNL), le mouvement de protestation a démarré dans la ville de Janaozen, dans l’ouest de ce pays riche en ressources naturelles, avant de s’étendre à la grande ville régionale d’Aktau sur les bords de la mer Caspienne. Janaozen a été par le passé le théâtre des troubles les plus meurtriers qui ont secoué le Kazakhstan depuis son indépendance de l’URSS en 1991. En 2011, au moins 14 ouvriers d’un site pétrolier ont été tués quand la police a réprimé une manifestation contre les conditions de travail et les salaires (voir notre article). Dans la soirée, les autorités ont annoncé concéder une réduction du prix du GNL en le fixant à 50 tenges (0,1 euro) le litre dans la région. Cette promesse n’a pas pour autant entraîné la dispersion des manifestants.

Au moins deux membres présumés de la NPA ont été tués dans un village reculé de la province de Sorsogon, le 25 décembre. Un détachement mixte de militaires de la 9e division d’infanterie et de la police a accroché une colonne d’une vingtaine de guérilleros, tuant l’un d’eux. Une autre fusillade a eu lieu lors des opérations de poursuite, laissant un autre guérillero tué. Deux fusils d’assaut M16, des équipements et des documents ont été récupérés par les forces gouvernementales.

Membres de la guérilla maoïste (archive)

Membres de la guérilla maoïste