Le 9 septembre, une unité de la NPA (Nouvelle Armée Populaire) a attaqué des militaires dans la province de Mindoro oriental. L’opération a fait un mort et deux blessés côtés militaires. Dans leurs déclarations publiques, la 1re Brigade d’infanterie et la 203e Brigade d’infanterie ont nié les pertes, malgré de nombreuses publications sur les réseaux sociaux montrant leurs soldats morts et blessés en train d’être embarqués à bord d’un hélicoptère. En représailles, avoir subi des pertes, l’armée a riposté contre la population civile, effectuant des bombardements, des tirs d’artillerie et des mitraillages dans la nuit du 9 septembre jusqu’au petit matin du 10 septembre.

Ce lundi 15 septembre en Afghanistan, les talibans privent près de 5 millions de personnes d’internet. Dans la province de Balkh, une interdiction totale a été imposée sur le câble de fibre optique. Ce mardi 16 septembre, la mesure est étendue dans les provinces de Badakhshan, Kandahar et Helmand. Le wifi ne fonctionne pas et la plupart des serveurs mobiles ont été coupés, privant notamment les femmes de toutes possibilités de suivre des cours en ligne malgré l’interdiction établie par le régime afghan. C’est la première fois, depuis la prise du pouvoir par les talibans en août 2021, qu’une interdiction de ce type est imposée. Une interdiction qui laisse toute la province de Balkh, dans le nord du pays, sans internet. La mesure pourrait être étendue à d’autres provinces dans les prochains jours.

Le sénateur Ronald « Bato » dela Rosa parraine le projet de loi du Sénat n° 1366 intitulé « Loi sur la prévention du terrorisme » visant à endiguer le recrutement de jeunes dans la Nouvelle armée populaire (NPA), la branche militaire du Parti Communiste des Philippines. Cela est fait en collaboration avec le Groupe de travail national pour mettre fin aux conflits armés communistes locaux (NTF-ELCAC). Ce projet vise notamment à proposer des garanties de « réhabilitation » pour d’anciens combattants.

À environ 180 km au sud de Raipur, une équipe conjointe comprenant la Garde de réserve de district (DRG) et la Force de sécurité des frontières (BSF) est partie dimanche dernier pour une opération de recherche le long de la zone frontalière inter-districts de Kanker-Narayanpur. Mercredi 10 septembre, un échange de tirs a eu lieu sur le terrain vallonné boisé de Gedabeda. Le corps d’un combattant maoïste a été récupéré par les forces de sécurité après la fusillade sur le site, avec une arme et du matériel personnel. Ce dernier a été identifié comme étant Masa, un membre du CPI (maoïste) et de l’armée de guérilla de libération du peuple (PLGA) de l’aile militaire maoïste. Sa tête était mise à prix.

Une unité de la Nouvelle Armée populaire (NPA) a tendu une embuscade à des soldats de l’armée philippine à Sitio Balao le 4 septembre dernier. Trois militaires ont été blessés. Le porte-parole de l’unité NPA, Ka Dionisio Magbuelas, a déclaré que cette action intervenait après plus de trois mois d’opérations de l’armée qui ont semé la terreur et la violence dans les communautés de la ville de Kabankalan.

Depuis plusieurs jours, des milliers de personnes manifestent dans plusieurs villes d’Indonésie contre les inégalités sociales et les avantages octroyés aux députés (voir notre article). Au moins six personnes ont été tuées par la police et une vingtaine de manifestants sont portés disparus dans les villes de Bandung, Djakarta et Depok. Par ailleurs, l’armée s’est déployée dans la capitale, Djakarta, et de nouvelles mobilisations sont attendues ce mardi 2 septembre, en particulier devant le Parlement.

Le réseau social TikTok a annoncé samedi suspendre pour « quelques jours » sa fonctionnalité « live » en Indonésie, en raison des manifestations qui se déroulent depuis plusieurs jours dans le pays. Exacerbées par les avantages aux députés et les inégalités sociales, les manifestations se sont intensifiées et étendues à travers le pays après l’homicide d’une personne par la police (voir notre article). Depuis, au moins trois personnes ont été tuées et quatre blessées à Makassar, la plus grande ville de l’île orientale des Célèbes, vendredi soir, après que des manifestants ont mis le feu à un bâtiment public.

Cette semaine, Jakarta et plusieurs grandes villes du pays ont été le théâtre d’une série de manifestations contre les inégalités salariales et les rémunérations importantes des élus (une allocation équivalente à 10 fois le salaire minimum). Jeudi 28 août dans la soirée, un chauffeur de taxi-moto a été heurté par un véhicule de police et il est décédé des suites de ses blessures. Le lendemain, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le quartier général de la police paramilitaire à Jakarta pour protester contre la mort du chauffeur, lorsque la police a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser la foule. Des centaines de chauffeurs se sont également rassemblés près du quartier général de la brigade mobile de la police à Jakarta pour exiger la justice à ce meurtre policier.

Trois soldats ont été tués et un autre blessé lors d’une embuscade tendue par la NPA (Nouvelle Armée Populaire) à Barangay Palapas, dans la ville de Ligao, le jeudi 21 août vers 6 heures du matin. Les soldats faisaient partie d’une escouade de 16 hommes qui tentait d’encercler une unité de guérilla stationnée non loin du lieu de l’attaque. Le commandement local de la NPA a surveillé les mouvements des militaires et a déployé une équipe pour mener l’embuscade. Les guérilleros ont pu se retirer en toute sécurité du lieu des combats.

Ce 26 août 2025, Les Amis du peuple philippin en lutte appellent à une journée internationale de mobilisation pour dénoncer et s’opposer à la guerre de répression menée par le gouvernement de la République des Philippines contre le mouvement révolutionnaire, démocratique et progressiste de l’archipel (lire l’appel). En effet, de nombreuses campagnes de contre-insurrection sont organisées par le régime actuel de Marcos, avec le soutien des États-Unis. Aujourd’hui, plus de 737 prisonniers politiques sont détenus et de nombreuses exécutions extra-judiciaires ont lieu, notamment de membres présumés de la Nouvelle Armée Populaire. Afin de soutenir cette initiative et dénoncer la vaque de répression en cours, le Secours Rouge Toulouse a réalisé une fresque.