Actualité de la répression et
de la résistance à la répression

31 ans après l’usurpation de la révolution démocratique de 1979, le régime réactionnaire de la République Islamique poursuit sa politique répressive dont les premières cibles sont les femmes, les travailleurs, les étudiants et les militants politiques.

En solidarité avec la lutte du peuple, pour stopper cette machine de guerre et arrêter les exécutions, pour la libération des prisonniers politiques, pour les droits élémentaires et démocratiques, pour la destitution de ce régime usurpateur, un rassemblement est organisé mercredi 10 février de 16h à 19h en face de l’ambassade de la République Islamique d’Iran (Avenue Franklin Roosevelt , devant l’ULB)

Il y a plus de six mois, Luk Vervaet, professeur à la prison de Saint-Gilles recevait un courrier de l’administration pénitentiaire lui interdisant l’entrée dans toutes les prisons de pays, sans même l’avoir concerté. Justification: pour des raisons de sécurité. Or, cela faisait cinq ans qu’il enseignait dans différentes prisons, son casier judiciaire est vierge, il dispose d’un certificat de bonne vie et moeurs. Mais ses écrits sont engagés. Il dénonce la surpopulation carcérale, les conditions de détention, tient un blog, milite pour la cause des palestiniens,…

Luk Vervaet avait fait appel de la décision du tribunal de première instance qui avait donné raison au Ministère de la Justice et à l’Etat. Aujourd’hui, la cour d’appel leur a donné tort car elle estime que l’administration pénitentiaire aurait au moins dû d’abord auditionner le professeur avant de lui interdire d’exercer son métier.

Dimanche, un groupe de Bomspotteurs opposé aux armes nucléaires est rentré sur la base aérienne de Kleine Brogel. A leur grande surprise, ils ont pu se balader pendant plus d’une heure sur la piste de décollage. Ils ont ensuite profité d’une porte laissée ouverte pour rentrer dans l’enceinte intérieure où sont entreposés les hangars des F16, les 11 bunkers et les 20 bombes nucléaires américaines. Ils ont ensuite été arrêtés par des militaires lourdement armés. Les militaires leur ont bandé les yeux pendant des heures, les ont forcé à se mettre à genoux dans la neige, les bras tendus à 90° et les ont menacé. Les activistes ont été remis en liberté mais des poursuites judiciaires sont engagées.

La plus grosse inquiétude de l’armée a été que les Bomspotteurs avaient réussi à localiser, photographier et filmer les bunkers dans lesquels sont entreposés les armes nucléaires. Les appareils photos, caméras et téléphones portables ont tous été confisqués mais, malgré plusieurs fouilles complètes, un des Bompotteurs a tout de même réussi à dissimuler une des cartes mémoires (cf. vidéo) sur laquelle se trouve les informations les plus importantes que les activistes ont pu relevés.

Swapan Dasgupta est mort en détention le 2 février 2010, avant son procès. Il avait été arrêté en vertu de la loi du 6 octobre 2009 (Loi sur la prévention des activités illégales) pour l’édition de People’s March (la version en bengali du magazine maoïste), même si la publication n’est pas encore interdite. Il s’est vu refuser une caution et a été placé en détention dans des conditions épouvantables. Comme il était asthmatique achronique, le traitement éprouvant de la détention à aggravé sa maladie.

Le corps de Swapan Dasgupta

Le corps de Swapan Dasgupta

Une opération conjointe de l’armée de l’air et de la police nationale colombienne a visé le camp mobile de la colonne d’une centaine de combattants des FARC qui aurait procédé à l’enlèvement et à l’exécution du gouverneur Caqueta Luis Fransico Cuellar en décembre dernier. Douze guérilleros auraient été tués lors de cette opération qui s’est déroulée près de la ville du sud de Porto Rico dans la province Caqueta.

Le commandant en chef américain en Irak Ray Odierno s’est entretenu ce mercredi avec de nombreux officiels, officiers et diplomates à Ankara, dans le cadre du ‘mécanisme tripartite’ visant à anéantir le PKK. Ce mécanisme a été établi conjointement par la Turquie, l’Irak et les Etats-Unis en 2008 après qu’Ankara et Washington ai décrit le PKK comme un ‘ennemi commun’ suite à une attaque dans le sud-est de la Turquie.

Depuis longtemps, la Turquie se plaint que les militants du PKK se réfugient dans le nord de l’Irak voisin et lancent des attaques vers des cibles turques. Ce jeudi, Ray Odierno a rendu un rapport de ces discussions. Il y affirme notamment: ‘au sein de cette structure tripartie, les Etats-Unis travaillent avec les gouvernements turc et irakien pour assurer la sécurité aux frontières et pour en finir avec le terrorisme du PKK. Nous pouvons aider dans la détermination des mesures politiques, économiques et sécuritaires qui contribueront à augmenter la sécurité du peuple turc et irakien‘.

Suite au tir de kalachnikov essuyé par un policier lors d’un hold-up samedi à Bruxelles, de nombreux politiciens ont appelé à un renforcement des mesures sécuritaires: instauration du ‘snelrecht’ (justice rapide sur le mode de la ‘comparution immédiate’ française), baisse de l’âge légal à 16 ans, ‘tolérance zéro’, fusion des zones de police dans la capitale, etc. Les principaux ministres concernés se sont réunis aujourd’hui pour procéder à l’examen du dossier.

Le gouvernement va se pencher dans les prochains jours sur les possibilités de limiter les tâches administratives des policiers, d’améliorer l’exécution de la réforme des polices et de mieux coordonner les inspections dans la lutte contre la fraude économique et sociale. Plusieurs partis ont également appelé, ces derniers jours, le gouvernement à doter la justice de plus de moyens.

Dans l’immédiat, le gouvernement se félicite de l’adoption cette semaine à la Chambre d’un projet de loi visant à aggraver les peines en cas de faits commis à l’encontre de policiers. Plusieurs centaines de policiers se sont rassemblés mercredi vers 10h devant le Palais de Justice de Bruxelles. Ils protestent contre les actes de violence dont ils font l’objet au cours d’interventions menées principalement en région bruxelloise.

2.500 tribaux regroupés sous la bannière du PCAPA (People’s Committee Against Police Atrocities) et appuyés par les maoïstes ont pris d’assaut le commissariat de Barikul dans le Bankura ce lundi, réclamant la libération de seize villageois innocents détenus. Cinq activistes du PCAPA ont été grièvement blessés durant l’affrontement avec les policiers. Trois policiers ont également été blessés. La police a violemment dispersé la foule et en représailles à cette attaque, elle a investi le village. Trois maoïstes ont été blessés durant cet assaut, mais immédiatement secourus par d’autres. Urmila Sigh Sardar, membre de l’escadron d’action maoïste du Midnapore occidental a quant à elle été arrêtée.

La police régionale basque mène depuis une semaine une opération contre l’ETA. Cinq membres présumés de l’organisation ont été inculpés et maintenus en détention samedi, et mardi, deux autres personnes ont été incarcérées à Madrid. Ce mardi, la police a annoncé deux nouvelles arrestations. Igor Martin Nino et Olaitz Lema Zabala sont soupçonnés de collaborer avec l’ETA. Les autorités soupçonnent ces neuf personnes d’être impliquées dans un attentat à la voiture piégée devant la police d’Ondarroa en septembre 2008 (photo) ainsi que dans deux attaques à l’explosif contre les travaux de construction de la ligne ferroviaire à grande vitesse du Pays-Basque et contre un relais électrique à Azpeitia.

Attentat contre le commissariat d’Ondarroa

Attentat contre le commissariat d'Ondarroa