Un rassemblement de gilets jaunes s’est déroulé sur l’esplanade Saint-Léonard à Liège samedi entre 13H et 15H. Il ont été une cinquantaine à y participer. A 15H, dès que les Gilets jaunes ont formé un cortège et se sont mis en marche (sur le trottoir) dans la direction de la place du Marché, ils ont été bloqués par la police de Liège. 23 Gilets jaunes ont été arrêtés administrativement, parfois brutalement (plaquage au sol etc.) pour « troubles à l’ordre public, provocations verbales et outrage à agents ». Ils ont été emmenés à l’Hôtel de police de Liège. Originaires de Liège et d’autres localités de Wallonie et de Bruxelles, ils ont été relâchés au fil des heures qui ont suivi.

Gilets jaunes sur l’esplanade Saint-Léonard

Gilets jaunes sur l’esplanade Saint-Léonard

Cela fera bientôt un an que la campagne « Shengal-CELOX » pour les femmes combattantes au Kurdistan – a été lancée par le Secours Rouge International. Il s’agit de soutenir politiquement et matériellement les unités militaires des femmes en finançant des pansements hémostatiques Celox. 60% des camarades blessé.e.s par balles meurent d’hémorragie en attendant d’être pris.es en charge. Les pansements Celox permettent de stopper les hémorragies rapidement et sauvent donc de nombreuses vies. Un pansement coûte 75€. Les pansements Celox sont distribués par les unités médicales aux combattant.e.s sur les lignes de front.

Après la victoire des YPJ et YPG à Raqqa, la région d’Afrin a été attaquée et envahie par l’armée turque et ses milices djihadistes. Aujourd’hui, le Rojava est a nouveau menacé. Cette soirée sera l’occasion de présenter la campagne, de faire le bilan sur un an d’occupation mais aussi de discuter des menaces qui pèsent actuellement sur la région et le mouvement révolutionnaire kurde.

Lien vers la page de la Campagne « Shendal Celox »

A la Cafétéria collective Kali, 32 rue Saint-Thomas, à Liège, le samedi 2 février à 18 heures.

Combattantes kurdes au Rojava (archive)

La police de Liège en Belgique déclare qu’elle s’équipe d’un nouveau logiciel « d’analyse et d’exploitation des réseaux sociaux de la zone », pour un budget de 26.000 euros et qui serait capable d’analyser le contenu des réseaux sociaux. Ce logiciel serait opérant d’ici quelques semaines. Il permettra aux forces de l’ordre de poursuivre un double objectif : faire du renseignement et mener des enquêtes judiciaires.

Source de renseignement et d’archive, les réseaux sociaux sont aussi un lieu d’organisation sur lequel les autorités cherchent à avoir plus de contrôle, notamment pour prévoir ce qui selon eux relèvent d’un trouble à l’ordre public.

Inan Dogan, réfugié depuis 2010 en Belgique, kurde de Dersim habitant à Liège a été arrêté ce 15 décembre alors qu’il se rendait aux mobilisations de solidarité pour Musa Asoglu à Hambourg. Il a été arrêté en vertu d’un mandat Interpol demandé par la Turquie, cette dernière l’accuse d’appartenir au DHKP-C. Hier, il a été présenté devant le juge qui a décidé de le garder en détention le temps de recevoir le dossier d’accusation turc. Inan Dogan a commencé une grève de la faim dès son arrestation.

Liberté pour Inan Dogan

Liberté pour Inan Dogan

Aujourd’hui, le Parquet de Liège a annoncé l’arrestation de trois à quatre personnes pour « incitation à la violence envers les policiers et à la destruction de biens mobiliers et immobiliers » lors des prochaines manifestations des gilets jaunes à Bruxelles. Ils auraient appelé sur les réseaux sociaux à ce que les manifestations se passent comme à Paris.
Lors d’une perquisition policier ont retrouvé des produits d’après les autorités pourraient à la confection de fumigènes ou d’explosifs.
Les arrêtés risquent jusqu’à 8.000 euros d’amende et entre 8 jours et 3 mois d’emprisonnement.

Arrestation lors d’une manifestation des gilets jaunes à Bruxelles (archive)

Dimanche 7 octobre, des militants d’un groupe de néo-nazi de Belgique francophone menaient leur campagne électorale à Liège. Lors d’une réunion du groupe durant l’après midi, un cocktail molotov a été lancé sur la vitrine du café où celle-ci se tenait. L’acte n’a pas été revendiqué.

Cocktail molotov

Cocktail molotov

Quatre personnes accusées d’avoir participé au financement du PKK ont été condamnés mardi par la cour d’appel de Liège. Une peine de 3 ans de prison avec sursis a même été prononcée contre le présumé instigateur d’une collecte de fonds en faveur du PKK. Les faits reprochés aux prévenus, trois Liégeois et un Hollandais, s’étaient déroulés entre le 1er septembre 2012 et le 31 octobre 2012.

En première instance, les quatre prévenus avaient été acquittés. La cour d’appel a réformé cette décision et a condamné le principal prévenu à une peine de 3 ans avec sursis et à une amende de 3.000 euros avec sursis pour la moitié. Deux autres ont été condamnés à des peines de 12 mois avec sursis et à des amendes de 3.000 euros avec sursis pour la moitié. Un quatrième a été condamné à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 1.500 euros avec sursis.

Le palais de justice de Liège

Le palais de justice de Liège

Un large groupe de signataires appelle à manifester ce lundi 21 mai devant le siège du Mouvement Réformateur de Liège à 19h rue Vinâve d’Ile, 9 (à proximité de la place cathédrale) pour résister à la politique migratoire répressive et xénophobe qui est à l’origine de la mort de Mawda, migrante kurde de 2 ans, assassinée par la police le 17 mai matin. Le siège du MR a été choisi car il est le seul parti francophone représenté au niveau fédéral, et l’organisation du 1er Ministre actuel. L’appel exige la fin des rafles, la fermeture des centre fermés, l’accueil et la régularisation des sans-papiers ainsi que la démission des ministres Jambon et Francken.

Ce vendredi soir, 450 personnes s’étaient rassemblées à Bruxelles et 50 à Mons. À Bruxelles, les manifestants se sont réunis devant l’Office des Étrangers (Parc Maximilien, Bruxelles-Nord) avant de manifester vers le Ministère de l’Intérieur (Parc royal, zone neutre) en scandant « Tout le monde déteste la police », « Police/État/Francken/Jambon, assassin! » et « Solidarité avec les sans-papiers ». Plusieurs dizaines de policiers équipés de matraques et de boucliers attendaient les manifestants derrière des barrières barbelées et devant une auto-pompe dans la rue royale pour bloquer la zone neutre (interdite aux manifestations). La manifestation s’est alors ré-orientée vers Madou avant de repartir vers le Parc Maximilien. Quelques heures plus tard, la police est revenue pour une rafle contre les sans-papiers qui occupent le parc.

Manifestation en mémoire de Mawda à Bruxelles le 18/5

Notre-dame des Landes, Bure, Haren… la répression sur les luttes dites de territoire s’est amplifiée dernièrement avec plusieurs condamnations à la prison, ferme ou avec sursis, assorties d’amendes et de frais judiciaires considérables.
deux soirées de solidarités sont prévues.

La première ce soir à Liège au Pigeon Communal. Ouverture des portes dès 18h avec au programme projections de films réalisés par des habitant·e·s de la ZAD + dernières infos de sur place ; À tantôt en vélo (chorale féministe), MAP (musique d’action paysanne) et micro ouvert. Un véhicule partira le lendemain vers la ZAD de NDDL, donc n’hésitons pas à amener tout matériel utile sur place (voir ici la liste des besoins). Nous serons dans une semaine décisive puisqu’il s’agira probablement de la seconde vague d’expulsions.

La soirée ce soir au Pigeon Communal

Le seconde demain jeudi à partir de 19H au Barlok. Les concerts commencent à 20H avec au programme: les Slugs (glyphosato-punk), les Lapins électriques (punk à flûte clignotant), la Marmite (électro-punk), Pompéi (tube dérouté) et Club Durruti (anarcho-rap).

La soirée demain au Barlok

La soirée ce soir au Pigeon Communal
La soirée demain au Barlok

Ce vendredi 27 avril avait lieu comme chaque dernier vendredi du mois la masse critique de Liège, un rassemblement de cycliste qui se regroupent pour circuler ensemble dans la ville. Environ 70 cyclistes s’étaient ainsi réunis et roulaient vers la Gare des Guillemins depuis la Place Saint-Léonard. À hauteur du Boulevard de la Sauvenière, les manifestants ont remarqué qu’ils roulaient sous haute escorte policière. Au rond-point des Guillemins, plusieurs patrouilleuses ont bloqué le cortège en déboulant à vive allure au milieu de la rue, toutes sirènes hurlantes, mettant en danger les manifestants -dont de nombreux enfants- qui circulaient à vélo.

Le cortège a poursuivi sa route avant d’être à nouveau bloqué à hauteur de la Place Leman par une patrouilleuse qui laissera elle aussi passer le cortège après négociation. La situation s’est répétée plus loin dans la rue des Rivageois où cette fois des policiers équipés de boucliers et de matraques sortent du véhicule. Finalement 17 véhicules de police et 35 policiers équipés sont déployés à cet endroit. Un manifestant qui s’était approché de la ligne de police a été plaqué au sol, menotté et embarqué. Après une demi-heure, les cyclistes ont pu quitter la nasse après avoir été forcés à un contrôle d’identité et à la dissolution du rassemblement. Cette édition de la masse critique était inscrite dans le cadre de l’événement urbain « avril en ville », sponsorisé entre autres par la Ville de Liège.

Les cyclistes nassés

Les cyclistes nassés