Pendant près d’une heure hier, des militants ont occupé la section consulaire de l’ambassade du Liban pour exiger la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Après avoir déployé une banderole et distribué des tracts, ils ont pu rencontrer le consul et l’ont interpellé quant à l’absence d’initiative de l’ambassade face à l’acharnement des autorités françaises qui maintiennent le militant des FARL et combattant de la cause palestinienne en prison depuis plus de 27 ans.

Suite à cette action, les militants sont parvenus à ce que le consul fasse parvenir un courrier à la cour d’appel de Paris dans lequel il reconfirme aux autorités françaises l’accord des autorités libanaises de recevoir Georges Ibrahim Abdallah sur le territoire libanais si son éloignement du territoire français était exigé. Cette lettre se conclu par la mise à disposition du consul pour la délivrance d’un laissez-passer permettant son retour au Liban. La mobilisation s’est poursuivie devant l’ambassade, où les manifestants n’ont cessé de scander ‘Libérez Georges Abdallah’.

France: Occupation de l’ambassade du Liban

Un millier de manifestants pro-palestiniens se sont rassemblés ce vendredi après-midi sur les marches de la Bourse de Bruxelles pour protester contre le raid israélien contre le convoi humanitaire et contre le blocus de Gaza. Une délégation de notre Secours Rouge était présente avec un calicot exigeant la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Des membres du Secours avaient déjà distrbué des tracts pour la libération de Georges Abdallah la veille, au rassemblement du rond-point Schuman.

Un milliers de manifestants ont défilé ce dimanche à Bruxelles dans le cadre de la ‘Gaza Freedom March’ dénonçant le blocus de Gaza. Une délégation de notre Secours Rouge y a porté un calicot pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et y a diffé des centaines de tracts exposant la situation de ce camarade.

Calicot du SR pour Georges Abdallah à la manif Gaza

Calicot du SR pour Georges Abdallah à la manif Gaza

Plusieurs centaines de manifestants ont défilé ce dimanche à Bruxelles dans le cadre de la ‘Gaza Freedom March‘ dénonçant le blocus de Gaza. Une délégation de notre Secours Rouge y a porté un calicot pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah et y a diffé des centaines de tracts exposant la situation de ce camarade.

Manif pour Gaza à Bruxelles

Calicot du SR pour Georges Abdallah à la manif Gaza

C’est dans le monde entier que des manifestations ont eu lieu en solidarité avec Gaza. A Gaza même, un rassemblement s’est tenu dans Ezbet Abed Rabbo, une des régions les plus dévastées pendant l’assaut sioniste de l’année dernière, organisé par le Front populaire pour la Libération de la Palestine. Des milliers d’habitants d’Abed Rabbo et les membres et sympathisants du FPLP se sont rassemblés dans le village, au milieu des ruines de maisons détruites, agitant des drapeaux palestiniens et des bannières du FPLP.

Manifestation à Gaza

Manif pour Gaza à Bruxelles
Manifestation à Gaza

Le tribunal de l’application des peines de Paris a rejeté une demande de libération conditionnelle de Jean-Marc Rouillan jugeant cette requête ‘illégale’, au prétexte que le prisonnier d’Action directe n’avait pas effectué une année complète de semi-liberté. Rappelons que c’est cette même justice qui abrégeait en octobre dernier la semi-liberté de Jean-Marc Rouillan pour quelques mots parus dans la presse bourgeoise.

Nul ne sait pour combien de temps est reparti en prison Jean-Marc Rouillan qui est toujours emprisonné au titre d’une condamnation à perpétuité, même si sa peine de sûreté de 18 ans est accomplie. Georges Abdallah avait eu un juge qui en novembre 2003 acceptait sa demande de libération conditionnelle. Il aurait dû être libéré. Mais suite à l’intervention du ministre de la justice de l’époque la décision de libération conditionnelle de Georges Ibrahim Abdallah avait été annulée. Plusieurs années se sont écoulées et Georges Abdallah est toujours détenu de l’Etat français, et ce depuis un quart de siècle!

Par ailleurs, la loi de février 2008 sur la rétention de sûreté impose maintenant pour les condamnés à perpétuité l’avis d’une commission pluridisciplinaire avant tout examen de libération conditionnelle. Jean-Marc Rouillan devra certainement passer 6 semaines au CNO de Fresnes (Centre National d’Observation) pour un examen de ‘dangerosité’. La résistance politique est ainsi psychiatrisée.

Depuis le milieu de l’année 2008 plusieurs dizaines de prisonniers ont eu à subir le passage au CNO de Fresnes. Mais les prisonniers politiques subissent un traitement d’exception supplémentaire. Après des mois d’attente, Georges Cipriani et Régis Schleicher n’ont toujours pas reçu officiellement l’avis de la commission alors que des prisonniers sociaux condamnés également à perpétuité sont passés avec eux au CNO de Fresnes et ont depuis été libérés. Georges Cipriani a déposé sa demande en novembre 2007. Début février 2009 il ne sait toujours pas quand sa demande sera examinée par les juges. Quant à Georges Abdallah il a déposé sa demande le 6 février 2007, il y a exactement deux ans, et celle-ci n’est toujours pas examinée en appel.

Ce jeudi 27 novembre, à 12h30 devant le Palais de Justice de Paris, se tiendra un rassemblement pour la libération de Jean-Marc Rouillan. Les premiers signataires de l’appel à la manifestation sont: AL, Les Alternatifs, la LCR, le NPA, le PCF, Les Verts, l’AGEN, le Collectif pour la libération de Georges Abdallah, Droits devant!, Libérez-les!, NLPF!, Ras les Murs, le SRF, US Solidaires, Sud éducation Paris…

Texte de l’appel

7374e jour de détention… Liberté pour les militant-e-s d’Action Directe!

En cette journée internationale de lutte des travailleurs, n’oublions pas les militants d’Action Directe, enfermés depuis plus de vingt ans pour avoir combattu par les armes la violence capitaliste et impérialiste. Vingt années pendant lesquelles, après avoir été jugés par des tribunaux d’exception, ils ont subi des conditions d’incarcération particulièrement dures. Mais vingt années d’emprisonnement qui ont aussi été VINGT ANNEES DE RESISTANCE, VINGT ANNEES DE COMBATS. Aujourd’hui, toujours dans le camp du peuple, ils résistent encore, collectivement. Et l’image de ‘terroristes sans légitimité’ qu’on leur avait jusqu’ici collée n’est plus crédible.

L’acharnement de l’Etat n’est pas un vain mot: il exige de ces militants révolutionnaires qu’ils se ‘repentent’, à défaut de quoi ils continueront à subir les lois d’exception. Bien que désormais tous libérables, car ils ont accompli leurs peines incompressibles, la justice a jusqu’à présent rejeté leurs demandes de libération conditionnelle. L’Etat s’est même doté de nouvelles lois spéciales durcissant la procédure et continue à user du chantage ‘reniement contre libération’.

Le 2 avril, s’est tenue l’audience – par visioconférence – d’une nouvelle demande de libération conditionnelle pour Nathalie Ménigon. Le Tribunal d’application des peines de Paris (juridiction spéciale) devait rendre le 25 avril son jugement, mais il a choisi de différer sa décision au 10 mai, après le deuxième tour de l’élection présidentielle. Le juge de cette cour spéciale ‘compétente en matière de terrorisme’ est-il si peu indépendant du pouvoir politique qu’il attend les ordres de ses éventuels nouveaux maîtres? Le dossier de Nathalie répond pourtant à toutes les exigences légales.

La situation, à la veille du second tour, reste lourde de dangers. Les appels à la ‘valeur travail’, à l’ordre et au nationalisme des deux candidats laissent présager une poursuite de la politique de régression sociale exigée par le Medef et l’UE, une poursuite de la politique répressive à l’encontre des jeunes des quartiers, des chômeurs et des sans-papiers, une poursuite de la politique impérialiste en Afrique, en Afghanistan et ailleurs. Nous resterons mobilisés pour affronter un nouveau ‘coup à droite’ réactionnaire du pouvoir issu des urnes et pour que les prisonniers politiques révolutionnaires, véritables otages de la bourgeoisie, ne soient pas parmi les premiers à en faire les frais. Nous exigerons encore que le militant communiste libanais des FARL, Georges Abdallah, emprisonné en France depuis 1984, libérable depuis 1999, puisse retourner dans son pays, libre.

Avec les 6500 signataires de la pétition pour la libération des militant-e-s d’Action Directe, continuons et renforçons la lutte pour arracher nos camarades à la machine à détruire! Georges Cipriani, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Régis Schleicher ainsi que Georges Abdallah doivent être libéré-e-s!

Rassemblement devant la direction de l’Administration pénitentiaire (carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville) jeudi 10 mai, à 18h (le jour de la décision du TAP pour la libération conditionnelle de Nathalie)

1er mai 2007 – Collectif ‘Ne laissons pas faire!’

Lille, 29 septembre

Rassemblement sur la grande place de Lille à l’initiative de Solidarité Georges Lille.

Lannemezan, 30 septembre

Plusieurs délégations de comités de soutien à la libération de Georges Ibrahim Abdallah se sont rassemblées devant la prison de Lannemezan pendant l’audience qui statuait sur la dernière demande de libération.

Loos, 30 septembre

Au pied des terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle (près de Lens) surplombant la rocade minière, à l’initiative du Collectif « Bassin minier » pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Paris, 18 octobre

A l’initiative de Convergence Palestine et avec le collectif anti-impérialiste Coup pour coup et d’Action Antifasciste Paris-banlieue, rassemblement place de la République et réalisation d’une fresque.

Beyrouth (Liban), 22 octobre

Rassemblement avec prise de parole de l’écrivain palestinien Khaleb Barakat, coordinateur de la campagne pour la libération d’Ahmad Saadat

Bordeaux, 24 octobre

Un concert de solidarité à l’Athénée libertaire : GUYOM TOUT SEUL, m. , et LORAN.

Pau, 24 octobre

Trois militants de Libertat s’enchainent aux grilles de la Préfecture des Pyrénées Atlantiques (ils sont arrêtés et amenés au commissariat).

Lyon, 24 octobre

A l’initiative d’un Collectif lyonnais/Sud-Est de soutien à Georges Abdallah, rassemblement et table de presse devant le Palais de Justice de Lyon.

Perpignan, 24 octobre

Rassemblement devant le tribunal Place Arago. A l’initiative de la CNT 66, CNT-SO 66, Comité BDS 66, AFPS, LDH 66.

Rennes, 24 octobre

Rassemblement place du Parlement. A l’initiative de l’AFPS, Breizhistance, collectif BDS Rennes, PCF-Rennes, SLB, UJFP.

Toulouse, 24 octobre

Meeting du collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31. Les deux intervenants de cette soirée, Khaled Barakat, écrivain palestinien, coordinateur de la campagne pour la libération d’Ahmad Saadat et Charlotte Kates, membre de Samidoun, organisation de défense des prisonniers palestiniens.

Bruxelles (Belgique), 24 octobre

A l’initiative du Secours Rouge de Belgique, rassemblement devant la résidence de l’ambassadeur de France, 52 boulevard du Régent. Un co-voiturage est organisé par le Collectif « Bassin minier » pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah et Solidarité Georges Lille.

Zürich (Suisse), 24 octobre

Accrochage de banderoles par les Revolutionäre Jugend Zürich, Revolutionärer Aufbau et le Rote Hilfe Schweiz (Secours Rouge de Suisse)

Hambourg (Allemagne), 24 octobre

Meeting à l’initiative du Netzwerk Freiheit für alle Politisches Gefangenen (Secours Rouge International) et du Palästina Arbeitskreis à l’Internationales Zentrum B5. Avec un orateur palestinien.

Tunis (Tunisie), 24 octobre

Rassemblement devant l’ambassade de France avenue centrale Habib Bourguiba, à l’appel du Comité Tunisien de Solidarité avec Georges Abdallah.

Nantes, 25 octobre

Rassemblement place de la Petite Hollande. A l’initiative du Comité Libérez Georges.

Orléans, 25 octobre

Rassemblement place du Martroi. A l’initiative des JC Orléans.

Lannemezan, 25 octobre

Manifestation de 300 personnes à partir de la gare de Lannemezan jusqu’à la prison. Des covoiturages avaient été organisés à partir de Toulouse, Paris, Marseille et Bordeaux.


A Lannemezan : Libérons Georges Abdallah ! von coup-pour-coup

Milan (Italie), 25 octobre

Rassemblement Piazza Cadorna à l’initiative de Fronte Palestina et de l’Assemblea di lotta uniti contro la repression (avec la participation du Collettivo contro la repressione per un Soccorso Rosso Internazionale).

Gaza (Palestine), 25 octobre

Meeting organisé par le Front Populaire de Libération de la Palestine pour la libération de Georges et d’Ahmad Sa’adat.

Bordeaux, 5 novembre

Rassemblement place Pey Berland à l’appel du comité Libérons Georges 33.

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Lille, 5 novembre

Rassemblement Place de Buisses à l’initiative de Solidarité Georges Lille.

Beyrouth, 5 novembre

Rassemblement devant l’ambassade de France, avec sit-in, tractage et peintures au pochoir sur l’enceinte de l’ambassade.

Awkar (Liban), 8 novembre

Rassemblement devant l’ambassade des États-Unis à l’appel de la Campagne internationale.

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Des dizaines d’étudiants à l’Université de Bir Zeit à Ramallah se sont opposés à la visite du Consul français à l’Université le mercredi 19 novembre et ont appelé à la libération de Georges Abdallah.

Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)
Journées d’action (automne 2014)

Ce matin à 6h, sans notification d’expulsion, la police est entrée dans le bâtiment « Walid Daqqa » occupé en défonçant des portes de manière violente avec de l’équipement lourd (matraques, boucliers, gros marteaux, etc.). Plusieurs occupants ont été frappés. Une fois l’identification faite, tout le monde a été expulsé du bâtiment. Lors de l’expulsion, la police a cassé plusieurs appareils électroniques d’étudiant·es, y compris des ordinateurs.

Dimanche, un grand « Festival intifada » avait réuni des centaines de personnes à l’occupation avec stands, concerts, slogans etc..
L’initiative avait donné lieu à un rassemblement appelant à la libération de Georges Ibrahim Abdallah.

Ce samedi 30 septembre, plus de 200 policiers berlinois ont encerclé un rassemblement en solidarité avec Kayed Fasfous, en grève de la faim depuis plus 60 jours, et en soutien à Zaid Abdulnasser, coordinateur de Samidoun en Allemagne qui est menacé de se voir retirer son titre de séjour en Allemagne en tant que réfugié palestinien de Syrie en raison de ses activités politiques en faveur de la Palestine. Les policiers ont nassé les manifestants qui s’étaient rassemblés dans la Sonnenallee, près de la Hermannplatz. Les policiers ont inspecté chaque image et chaque texte, employant un traducteur pour traduire le texte arabe, y compris les calligraphies décoratives sur les sacs ou les t-shirts des participants. Ils ont successivement exigé que les drapeaux de Samidoun ne soient pas hissés, que les drapeaux et les pancartes à l’effigie de Georges Ibrahim Abdallah soient retirés. La police a ensuite menacé d’annuler le rassemblement si les participants chantaient “Du fleuve à la mer, la Palestine sera libre”. Les manifestants ont refusé de céder. Après de nombreux chants, la police a dispersé le rassemblement et arrêté six manifestants, leur donnant des amendes et les relâchant peu après, pour avoir chanté “De la rivière à la mer, la Palestine sera libre”.