Arrêtée le 5 décembre 2023, détenue au secret, soumise à des actes de torture et à des aveux forcés, accusée de « propagande contre l’État », requalifiée en « rébellion armée », la syndicaliste kurde Sharife Mohammadi avait été condamnée à mort le 4 juillet 2024 (voir notre article). La Cour suprême avait annulé ce verdict le 12 octobre 2024, invoquant des vices de procédure et renvoyant l’affaire pour un nouveau procès. Suite à ce nouveau procès, la peine de mort a été confirmée en février 2024 (voir nos aricle ici et ici). Ce 16 juillet, la Cour suprême iranienne a confirmé la condamnation à mort. L’exécution pourrait se produire à tout moment.
