La compagnie de chemin de fer allemande D-Bahn a indiqué vouloir acquérir des drônes pour surveiller ses trains victimes de taggeurs. Ces drônes, fabriqués par la firmes microdrones n’en seraient pas, en effet, sous le feu de la critique, un porte-parole de la D-Bahn a précisé « ce ne sont pas des drônes, mais des hélicoptères miniaturisés ». Les hélicoptères miniaturisés donc, feront 1m de diamètre et 1,2kg pour une vitesse de pointe de 54km/h. La caméra nocture infrarouge est en option et le prix est de 60’000€ par appareil.
L’année dernière, les tags sur les trains allemands auraient causés 7,6 millions d’euro de « dégats ».

La D-Bahn a probablement fait l’acquisition du md4-1000.
On en apprend plus sur le drône : 88minutes d’autonomie, vitesse de croisière 15m/s. Cinq choix de cameras (appareil photo, jour, nuit, thermique, full-HD), il peut également être équipés de détecteurs (gaz, etc…) et est livré avec cable USB, manette et logiciel de contrôle.

Allemagne : Drônes contre taggeurs

Mercredi 22 mai, 300 policiers allemands ont mené une opération d’envergure nationale contre la gauche révolutionnaire: 21 perquisitions ont été menée dans le cadre d’un dossier pour « appartenance à une organisation criminelle » (§ 129) à Stuttgart, Berlin et Magdebourg. 9 personnes sonr accusées d’appartenir ou de soutenir les organisations « Gauche Révolutionnaire », « Cellules d’Action Révolutionnaire » (Revolutionären Aktionszellen, RAZ) et la revue clandestine « Radikal ». Les Cellules d’Action Révolutionnaire ont revendiqué plusieurs incendies à Berlin depuis 2008, notament contre des tribunaux, des agences pour l’emploi, et des administrations diverses. « Ollie », un camarade qui avait été condamné dans le dossier « Militante Gruppe », est maintenu en prison suite à cette dernière opération.

Allemagne: Opération policière contre la gauche révolutionnaire

Pour prévenir les vols de cables en cuivre, la police allemande utilise des drones pour pulvériser de l’ADN artificiel. Ce liquide possédant un code ADN de synthèse spécifique reste sur les vêtements et la peau pendant dix jours, et se lave difficilement. Pratiquement invisible à l’œil nu, il est repérable sous lumière UV, des lampes ayant été conséquemment installés dans les commissariats et les véhicules de police. Les suspects sont donc plus facilement identifiables.

Allemagne: Drone + ADN artificiel

Lors de la manifestation du 1er mai révolutionnaire à Kreuzberg (Berlin) organisée dans la soirée, des militants se sont attaqués dans le centre de la capitale, aux vitrines d’établissements bancaires, et lancé des pierres sur les forces de l’ordre. La manifestation qui réunissait quelque 6.000 personnes, était encadrée par un dispositif policier impressionnant, avec véhicule anti-émeutes équipé d’un canon à eau et 7.000 policiers venus de différents Länder.

Allemagne: Affrontements au 1er mai à Berlin

Ce n’est qu’aujourd’hui que nous avons accès au communiqué de deux actions qui ont eu lieu à Berlin la nuit du 29 janvier à l’occasion du 16e Congrès international de la police qui se tenait dans la ville, cinq voitures de la police municipale ont été incendiées dans le quartier de Mitte, et l’immeuble de la police Berolinastraße a été maculé. Les actions ont été revendiqué par les Groupes Autonomes.

Allemagne: Actions contre la police

Les autorités fédérales ont engagé des poursuites à l’encontre d’un homme de 35 ans d’origine turque suspecté d’avoir organisé le recrutement pour le PKK en Europe. L’homme, dont l’identité n’a pas été rendue publique, a été inculpé pour ‘appartenance à une organisation terroriste étrangère’. Les autorités affirment qu’il aurait travaillé entre mars 2008 et juillet 2011 comme recruteur en chef pour la ‘branche jeunesse’ du PKK, la ‘Komalen Ciwan’. D’après elles, il était chargé de persuader les jeunes adultes et les adolescents de rejoindre le groupe, d’abord à Berlin, puis à travers l’Allemagne et le reste de l’Europe. Interpellé le 20 juillet en Suisse et remis aux autorités allemandes le 1er novembre 2012, il est depuis détenu en Allemagne.

Jeudi passé, la police anti-émeute est intervenue dans le quartier de Kreuzberg à Berlin pour expulser une famille d’origine turque de leur appartement, dans lequel vivait les parents et leurs trois enfants depuis une vingtaine d’années. Des centaines de militants et d’abitants du quartier se sont rassemblés devant le logement. La police venue à la rescousse des huissiers a utilisé des gaz lacrymo. Une première tentative d’expulsion en octobre 2012 avait échoué grâce à la mobilisation du quartier. La justice a demandé l’expulsion suite aux loyers impayés. De plus en plus de locataires se retrouvent à la rue pour ne pas avoir payé le loyer dans les temps. De nombreux groupes se mobilisent contre la multiplication de ces expulsions forcées, les pénuries de logement et la hausse des loyers.

Dans la soirée de ce même jeudi, des émeutes se sont déroulées dans le quartier de Kreuzberg, de Friedrichshain et de Mitte à Berlin : containers, poubelles et feux de signalisation ont été incendiés, des voitures de police ont été vandalisées et des affrontements sporadiques ont eu lieu entre des groupes de jeunes cagoulés et la police. Dans le secteur de Neuköln un cortège sauvage s’est formé et est rapidement passé à l’action en démolissant une banque et une voiture de police : bilan, une dizaine de policiers blessés et au moins 10 personnes arrêtées.


Allemagne: Emeute à Berlin
Allemagne: Emeute à Berlin

Nous vous avions parlé précedemment du Camover (voir ici) qui s’est cloturé ce 16 février par une manifestation à Berlin. Coté Camover : des dizaines de caméras de surveillance ont été détruites en Allemagne mais également en Finlande et en Grèce.

La manifestation anti-surveillance a donné lieu à des affrontements contre la police, devant le sommet européen de la police. La manifestation -qui comptait entre 1000 et 2000 personnes- a fait beaucoup de dégats, nottament des voitures de luxe et vitrines endommagées. La police était présente dans des mesures exceptionelles, deux autopompes et plusieurs centaines de policiers anti-émeutes. Nous ne connaissons pas le nombre d’arrestations.

Depuis le 21 septembre, depuis25 audiences, la Cour d’assises de Francfort sur le Main juge deux militants des années 70. Sonja Suder (80 ans) et Christian Gauger (71 ans) se sont engagés dans la première moitié des années 70 à Francfort, elle dans les squatt, lui dans le Secours rouge. On leur reproche, comme militants des Cellules révolutionnaires (RZ) en août 1977 et mai 1978 d’avoir commis des attentats ayant provoqués des dégâts matériels, principalement contre des entreprises livrant des éléments pour le programme nucléaire à l’Afrique du sud de l’apartheid.

La juge est celle qui en 2004 a prononcé une condamnation symbolique contre l’ancien vice-président de la police de Francfort, qui avait ordonné d’employer la force contre un prisonnier. Les organisations de défense des droits de l’homme avaient vu dans ce jugement un signal fatal: celui qui torture est certes coupable, mais ne sera pas condamné. La question de la torture est au coeur du procès en cours. Hermann Feiling, voulait attirer l’attention sur la dictature pendant la coupe du monde de 1978 qui se jouait en Argentine. L’engin explosif destiné au Consulat d’Argentine à Munich lui explosa sur les jambes. Il dut être amputé des deux jambes et on lui enleva les deux globes oculaires. Les interrogatoires du jeune homme commencèrent alors qu’il était encore en soins intensifs. Presque quotidiennement et durant quatre mois, alors qu’il était abruti de tranquillisants, les enquêteurs l’interrogèrent sans autoriser de visites d’un avocat. Les PV représentent près de 1.300 pages. Hermann Feiling est revenu ensuite sur toutes ces déclarations mais, malgré les objections des défenseurs, la juge lit ces PV, et accepte ainsi ces procédés relevant de la torture. Elle a besoin de ces déclarations parce que son seul autre témoin, le repenti des RZ Hans-Joachim Klein, a déjà été reconnu comme menteur par un autre tribunal, et s’est empêtré dans de lourdes contradictions.