La tentative de manifestation contre l’état de siège a donné lieu à un important dispositif policier pour l’étouffer. Les policiers ont contrôlé les personnes qui s’approchaient du lieu de rassemblement, leur ordonnant de s’éloigner sous peine d’arrestation. Selon un post sur indymedia, une dizaine de personnes se seraient fait contrôler puis arrêter vers 17.30-18h, avec confiscation de tract et de banderole. Les arrête(e)s sont libérés au compte goutte.

Selon un autre post, à 19h, 13 policiers de la zone Midi ont investi « le Passage », à Anderlecht et contrôlé les identités des personnes présentes. Une personne a été emmenée parce que signalée « Salduz 4 » (signalée avec arrestation immédiate). Les policiers ont confisqué cinq banderoles, dit qu’il y aurait des suites, et dressé un pv pour non-respect d’une série d’obligations liées au lieu.

EDIT 11/4: Le récit détaillé des événements posté sur indymedia

Bruxelles: La police étouffe le rassemblement contre l’état de siège et investit le « Passage »

Billy, Costa et Silvia avaient été condamnés en 2011 en Suisse pour des actions revendiquées par l’ELF. La justice italienne tentait de les faire condamner à nouveau pour les même faits. Le tribunal a accepté le principe « Ne bis in idem » qui interdit de juger deux fois une personne pour les même faits.

Soldiarité en Suisse avec Billy, Costa et Silvia

Après 45 jours de grève de la faim, le prisonnier anarchiste Osman Evcan a mis fin à sa grève de la faim, ses revendications ayant été acceptées. Osman était en grève de la faim pour protester contre les conditions de détention qu’il subissait depuis son transfert en prison de type-L (haute-sécurité): fouille à nu, vidéosurveillance en cellule, pas de nourriture végan,…

Osman Evcan

Osman Evcan

Nikos Maziotis, combattant emprisonné de l’organisation « Lutte Révolutionnaire » en Grèce a publié une déclaration de salutations au Secours Rouge International à l’occasion de la Conférence de Travail annuel de ce dernier. Dans cette déclaration, Nikos évoque la tentative d’évasion des prisonniers politiques, la situation des prisonniers, les récentes attaques islamistes, le contexte répressif et autoritaire en Europe et la crise du mouvement révolutionnaire.

Lire le texte en PDF.

Depuis 2008, le parquet tente de construire un gros procès anti-terroriste contre quelques anarchistes et anti-autoritaires à Bruxelles. Suite à 6 années d’enquête et de surveillance, le dossier reprend à présent plus de 150 actions directes représentant 29 accusations contre 12 inculpés en tentant de faire croire à une « organisation terroriste anarchiste » structurée. Il transforme du même coup une bibliothèque en un lieu de recrutement, des discussions en réunions clandestines, des tracts et journaux de critique anarchiste en manuels de guérilla urbaine, etc… [article édité]

Un texte publié sur Indymedia reprend un historique plus complet de cette affaire.

Plus d’infos sur le procès anti-anarchiste qui s’annonce

Plus d’infos sur le procès anti-anarchiste qui s’annonce

Ce mercredi soir, deux voitures (celle d’un eurocrate et celle d’un employé de l’OTAN) ont été incendiées devant la prison de Saint-Gilles. L’action à été revendiquée « Contre la militarisation de Bruxelles, pour la liberté. En solidarité avec les anarchistes Monica et Francisco. »

Prison de Saint-Gilles

Prison de Saint-Gilles

Mercredi 30 mars, les avocats des anarchistes Mónica Caballero et Francisco Solar ont été informés que la sentence de la Haute Cour avait condamné les anarchistes à 5 ans de prison pour « blessure », plus de 7 ans pour « dommages à des fins terroristes », avec un total de 12 ans de prison pour chacun d’eux. Ils ont été acquittés des charges d ‘ « appartenance à une organisation terroriste » et de « complot » dans l’affaire de l’attaque contre le monastère de Montserrat.

Francisco Solar et Mónica Caballero

Dans une lettre publiée le 8 mars sur Indymedia Athènes, Pola Roupa, membre de l’organisation Lutte Révolutionnaire revendique avoir tenté de faire évader Nikos Maziotis de la prison de Korydallos, précisant que le plan aurait permis de faire évader d’autres prisonniers politiques. Pola réfute également plusieurs théories fumeuses proposées par les médias mainstream: il n’y a pas eu de tentatives d’évasion avant celle-ci, le pilote de l’hélicoptère était armé (les rapports officiels précisent d’ailleurs la présence de deux chargeurs dont l’un ne provenait pas de l’arme de Pola), Pola transportait un gilet pare-balles pour le pilote, etc… Le texte sera traduit en français très prochainement et est déjà disponible en anglais sur Contra Info.

Pola Roupa et Nikos Maziotis

La dernière session du procès a eu lieu le 2 mars au tribunal de Turin. Les procureurs et les avocats de la défense ont présentés réquisitoires et plaidoiries. Les procureurs ont demandé 5 ans et 8 mois pour Costa (Costantino Ragusa), 5 ans et 4 mois pour Silvia (Silvia Guerin) et Billy (Luca Bernasconi). Le verdict sera rendu le 23 mars. Billy, Costa et Silvia avaient purgé quelques années de prison en Suisse pour avoir été accusés d’avoir planifié une action de sabotage contre un centre de nanotechnologie d’IBM. Ce procès est le volet italien de l’affaire : les trois sont accusés d’association criminelle, d’avoir ’conspiré’ et illégalement obtenu les matériaux nécessaires à l’assemblage d’engins explosifs et de l’avoir passé à travers la frontière italo-suisse. Tous les chefs d’inculpation sont aggravés par la circonstance de ’finalité terroriste’. (lire notre précédent article sur ce procès)

Soldiarité en Suisse avec Billy, Costa et Silvia

Dans l’affaire de la « tentative d’évasion des Cellules de Feu », les autorités grecques ont prouvé à plusieurs reprises qu’elles ne craignaient pas le ridicule. Dernier exemple en date: Athena Tsakalos et Evi Statiri ne peuvent légalement pas se présenter à leur propre procès. Pour la troisième fois, au début de la journée au tribunal, lorsque le juge appelle les deux femmes (parentes de prisonniers de la Conspiration des Cellules de Feu), les avocats de la défense doivent expliquer que les deux femmes sont en liberté conditionnelle. La condition pour Athena est de ne pas quitter son domicile situé sur l’île de Salamine tandis que Evi ne peut s’éloigner à plus d’1km du sien.

Christos et Gerasimos Tsakalos (dont Athena est la mère et Evi est la compagne du second) tous deux accusés dans le procès refusent de laisser le procès commencer dans ces conditions ridicules.

Grèce: Athena Tsakalos et Evi Statiri interdites d’entrée à leur propre procès