C’est ce mercredi 11 mai à 14h, le président de la Chambre du conseil a donné suite à la demande des avocats de la défense à procéder à quelques devoirs d’enquête supplémentaires, l’enquête ayant été réalisée à charge… La juge d’instruction a un mois pour mettre en question ou accepter ces devoirs supplémentaires. Lorsqu’ils seront réalisés, une audience sur le fond sera fixée.

L’audience n’était pas publique mais un rassemblement de solidarité de plus de cent personnes a e lieu à 13h00 sur les marches du palais de justice.

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Position du Secours Rouge quant aux enjeux de l’affaire du 5 juin – format pdf

Bruxelles: Chambre du Conseil reportée sine die

Ce samedi 7 mai, un jeune homme se rend au « Steenrock », festival en soutien aux étrangers détenus dans le centre fermé de Steenokkerzeel. Arrivé vers 15 heures à proximité du centre, ce jeune homme fait l’objet d’un contrôle d’identité qui va déraper de manière incompréhensible. Un des deux policiers qui menait ce contrôle d’identité, a sorti sa matraque et lui a asséné un coup très violent directement au visage du jeune homme qui n’avait pas ébauché un geste menaçant, avant de continuer à le frapper, toujours à coups de matraque, un peu partout sur le corps et à nouveau, à plusieurs reprises, en plein visage. Les autres policiers ont laissé faire, se contentant de contrôler les identités des personnes présentes et d’acter un témoignage.

Une ambulance a fini par venir prendre en charge le jeune homme, qui s’est vu poser une vingtaine de points de suture, avant qu’un scanner ne révèle de multiples fractures des mâchoires et la perte de plusieurs dents, nécessitant une opération immédiate. Son immobilisation et sa rééducation vont durer plusieurs mois. Plainte a été déposée.

Deux anarchistes viennent de trouver un dispositif de vidéo-surveillance caché dans leur appartement. Le dispositif était caché derrière une petite grille de ventilation, placée pour aérer le mur en gyproc, dans la cuisine. Le caméra, type « S/W » (?) était juste derrière la grille, relié à une batterie plutôt grande composé de 3 tubes de 4 batteries de 14,4 V. La batterie se trouvait derrière l’évier, le tout relié avec des câbles. Entre la batterie et le reste du dispositif, se trouvait ce qui semble être un interrupteur, manipulable à distance. Le caméra était relié à une petite boîte noire, servant d’encodeur. Cet encodeur, type « Micro View Lock » (Ovations Systems) était à son tour relié à ce qui pourrait être une antenne pour transmettre les images sur 1,4 Ghz. Il n’y avait donc pas de carte SIM.

La caméra était pointée vers la table de la cuisine. On ne sait si elle comportait aussi un micro. Le caméra était fixé avec des éléments magnétiques. Sur quasi tous les éléments, des autocollants « CS » étaient apposés. « CS » correspond en effet au code du magasin du Service Logistique de la Police Fédérale.

Le système d’espionnage découvert chez deux anarchistes (1)


Le système d’espionnage découvert chez deux anarchistes (2)


Le système d’espionnage découvert chez deux anarchistes (3)

Le système d'espionnage découvert chez deux anarchistes (1)
Le système d'espionnage découvert chez deux anarchistes (2)
Le système d'espionnage découvert chez deux anarchistes (3)

La police technique et scientifique a pu identifier l’an dernier 1.709 empreintes digitales et palmaires prélevées sur des lieux de crimes et délits. Il s’agit d’une progression de 71 % par rapport à 2009 due, pour l’essentiel, à l’acquisition en 2010 d’un nouveau système de comparaison d’empreintes numérisées et palmaires, baptisé Apfis. Ce système a notamment permis d’exploiter d’anciennes traces palmaires – laissées par la paume des mains – restées non identifiées. En 2009, alors que les comparaisons étaient encore effectuées manuellement, les empreintes particulières ne représentaient que 2 % du total des identifications, en 2010, elles en ont représenté 23 %.

Sur les scènes de crime ou de délit, le prélèvement des empreintes des doigts et des paumes est effectué par un policier soit à l’aide d’une fiche à l’encre qui est ensuite numérisée, soit via un « livescan » : un appareil qui permet de prendre les empreintes d’un suspect de manière numérique et d’envoyer directement une fiche dactyloscopique dans la banque de données du Service d’identification judiciaire. Plus de 140 zones de police sont d’ores et déjà équipées de cet appareil. Le nombre de fiches dactyloscopiques insérées dans le système APFIS est passé de 643.000 en 2009 à 720.000 en 2010.

Selon des chiffres publiés ce jeudi, la sûreté de l’état a déjà fait usage à 417 reprises des nouvelles méthodes de recherche avalisées par la loi sur les Méthodes Particulières de Recherches entrée en vigueur en septembre 2011 et appliquée depuis le mois de février dernier. Concrètement, en trois mois, la sûreté a donc utilisé 385 fois les méthodes de recherches spécifiques et 32 fois les méthodes de recherches exceptionnelles (la loi les distingue dans son texte). Rappelons que ces MPR permettent l’utilisation de moyens extrêmements intrusifs dans le cadre d’une enquête: caméras cachées (jusque dans les domiciles), écoutes téléphoniques, interception des mails, infiltrations, filatures,…

C’est ce mercredi 11 mai à 14h que la Chambre du conseil doit se réunir pour décider s’il y a lieu de faire un procès contre les quatre membres de notre Secours Rouge arrêtés le 5 juin 2008 et remis en liberté suite à une large campagne de mobilisation. L’audience ne sera pas publique mais un rassemblement de solidarité aura lieu à 13h00 sur les marches du palais de justice. Une campagne a été lancée pour empêcher ce procès, arracher le non-lieu, dénoncer les lois sécuritaires et le Parquet fédéral, et défendre les principes d’autodéfense militante mis en avant par les membres du Secours Rouge (refus de répondre aux interrogatoires de police etc.).

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Ce jeudi 28 avril 2011, 60 personnes d’origine congolaise venant de plusieurs pays européens seront expulsées au départ de Bruxelles par un vol «sécurisé». Cela fait sept ans que la Belgique n’avait pas affrété un si gros appareil pour renvoyer des demandeurs d’asile dans leur pays. Le vol est organisé par FRONTEX. Le centre fermé 127 bis à Steenokkerzeel est bloqué depuis ce matin à 5h00 par des manifestants veulent enrayer la machine à expulser….

Le rapport d’EUROPOL sur le terrorisme dans l’Union européenne (TE-SAT:Terrorism Situation and Trend Report) enregistre un total de 249 attaques terroristes dans l’UE, dans laquelle sept personnes sont mortes et le grand nombre d’autres ont été blessées. La plupart d’entre ceux-ci ont été rapprochées du « séparatiste violent », du nationalisme, ou des activités anarchistes. Trois attaques ont été attribuées aux groupes terroristes islamistes. Le nombre d’attentats recensés est en diminution par rapport à 2009, en grande partie, indique le rapport, suite à une diminution significative des actions attribuées à ETA. Mais en 2010, 611 personnes ont été arrêtées pour des délits concernant le terroriste, (dont 179 islamistes), ce qui représentante une augmentation de 50 % l’année précédente.

Il est question de la Belgique dans ce rapport qui évoque « l’augmentation de l’activité des groupes anarchistes sur des sujets comme l’anti-autoritarisme, l’illégalisme et l’anti-carcéral,
s’est poursuivie en 2010. Il y a une tendance qui persiste dans l’utilisation de davantage de violence lors de ces attaques, tendance qui était déjà indiquée dans le rapport de l’année dernière. Les groupes anarchistes n’hésitent pas à entrer en confrontation directe avec les représentants de la loi. On l’a vu en Belgique, où un commissariat de police a été attaqué, un autre a été la cible d’un incendie criminel, et plusieurs véhicules de police ont été endommagés. »

Lire ici tout le TE-SAT 2011 (en anglais, en format .pdf)

La direction générale des établissements pénitentiaires, dépendant du SPF Justice, a annoncé que le second volet de la loi Dupont entre en vigueur dès septembre. Il fixe des règles claires et précises en matière de détention. Ce second volet comprend toute une série de règles qui étaient laissées jusqu’ici à l’appréciation de chaque direction de prison. Les détenus auront « les mêmes droits et devoirs », peu importe le lieu de leur détention. Il y aura donc une uniformité au niveau notamment des conditions matérielles de vie, des contacts avec le monde extérieur et puis, surtout, les infractions disciplinaires seront enfin établies sur une liste. La liste des objets qu’un détenu peut posséder en cellule sera clairement définie. En matière d’avoirs financiers, les règles seront aussi définies de manière uniforme. Pareil pour les visites, ainsi que pour les sorties au préau. Des différences subsisteront cependant selon les établissements, en fonction qu’il s’agit d’une maison d’arrêt ou de peine