Edward Snowden, l’ancien agent secret américain s’est évanouit dans la nature il y a quelques dizaines de minutes en atterrissant à Moscou.
Selon les passagers et les journalistes présents sur place : l’espion déchu aurait prit directement ses bagages sur le tarmac avant d’embarquer dans une voiture diplomatique équatorienne parquée à cotée de l’avion. Il serait donc en route pour Caracas via la Havane, malgré l’avion affreté par Julian Assange aux frais de Wikileaks il y a quelques jours.
Edward Snowden pourrait donc obtenir d’ici quelques heures le statut de réfugié politique au Venezuela, tout comme Assange avait obtenu le sien auprès de l’ambassade équatorienne à Londres.

Cette véritable histoire d’espionnage se poursuit alors que Snowden continue à faire des révélations quotidiennes sur les systèmes de renseignements américains.

USA : Snowden en route pour…

Le directeur du FBI Robert Mueller a reconnu jeudi 20 juin que le FBI utilisait des drones aux Etats-Unis pour la surveillance dans certains cas difficiles, d’une manière «très, très minime et très rarement. » Le FBI aurait utilisé des drones un peu plus d’une douzaine de fois sont utiles dans des situations de prise d’otages et de fort chabrol, parce qu’ils fonctionnent plus silencieusement et sont moins visibles que les avions et les hélicoptères.

Après Facebook et Microsoft, c’est aujourd’hui au tour d’Apple de publier les chiffres des demandes de renseignements en provenance des autorités américaines. Les grands groupes informatiques poursuivent leurs campagnes afin de rassurer leurs utilisateurs suite à la révélation du programme d’espionnage PRISM. Sur son site, la société Apple a publié un communiqué dans lequel elle affirme avoir reçu entre 4000 et 5000 demandes entre le 1er décembre 2012 et le 31 mai 2013. Ces demandes concernent environ 10000 comptes d’utilisateurs. Toutefois, le texte ajoute que ‘quelles que soient les circonstances, nos équipes juridiques évaluent chaque demande et, uniquement si cela est approprié, nous fournissons les informations les plus limitées aux autorités’. Enfin, il ajoute que certaines types de communication (FaceTime, IMessage,…) sont ‘protégés par un cryptage total de telle sorte que seuls l’envoyeur et le destinataire peuvent les voir ou les lire. Même Apple ne peut pas les décrypter’. Toutes ces sociétés informatiques ont en outre démenti les affirmations selon lesquelles la NSA pouvait avoir accès directement à leurs serveurs.

Dans une tentative pour rassurer ses utilisateurs, Facebook a communiqué les chiffres liés aux demandes de données effectuées par le gouvernement américain. Entre juillet et décembre 2012, Facebook a reçu entre 9000 et 10000 demandes d’informations relatives à environ 18000-19000 comptes. Selon un des avocats de la société, ‘ces demandes couvrent une gamme très large – du policier local tentant de retrouver un enfant disparu, au fédéral traquant un fugitif en passant par l’enquête menée par un département policier ou celle concernant la sécurité nationale contre une menace terroriste. Avec plus d’1,1 milliard d’utilisateurs actifs par mois à travers le monde, cela signifie que moins de 1% de nos utilisateurs ont fait l’objet d’une telle demande’. L’avocat n’a toutefois pas précisé dans quelle mesure Facebook avait répondu à ces demandes. Microsoft a été encore plus laconique dans sa publication d’informations concernant la quantité d’ordres reçus durant le second semestre de 2012. La société a indiqué que ces ordres avaient touchés 31000 comptes, ce qui ne constitue qu’une infime fraction des membres de la base globale de Microsoft.

Alors qu’il était resté muet depuis plusieurs jours, Edward Snowden, l’espion américain qui avait révélé des informations sur des programmes de surveillance gargantuesques utilisés par la NSA et le FBI, réapparaît aujourd’hui dans un journal de Hong-Kong, où il est caché depuis les révélations.

Snowden promet d’autres divulgations sans rentrer dans les détails, il a également déclaré qu’il ne quitterait pas Hong-Kong pour demander l’asile en Russie ou en Amérique du Sud, comme cela lui avait été suggéré par Julian Assange, le fondateur de Wikileaks.

Le scandale PRISM (lire notre précédent article) continue d’éclabousser chaque jour, révelant de possibles programmes similaires dans d’autres pays (le Royaume-Uni et la France sont pointés du doigt).

Des géants du net visés par la fuite -Microsoft, Facebook et Google- ont tous trois nier fournir des backdoors aux renseignements. Google a été jusqu’à demander l’autorisation pour publier le nombre de demandes FISA qu’il a reçu et auxquelles il a répondu. Les demandes FISA (Foreign Intelligence Surveillance Act) sont des demandes auxquelles les firmes américaines doivent répondre sur des utilisateurs non-américains (et donc non-protégés par la constitution américaine). Ce serait via le traité FISA que PRISM aurait fonctionné.

Pour mieux comprendre PRISM, voyez l’infographie suivante : ici.

Obama lisant un e-mail

Obama lisant un e-mail

Après ses révélations sur le programme américain de surveillance des communications aux quotidiens The Guardian et The Washington Post (voir notre article), Edward Snowden s’est réfugié à Hong Kong. Le président de la commission du contre-terrorisme et du renseignement de la Chambre des représentants US, a appelé dimanche à l’extradition de ce spécialiste informatique de 29 ans, ancien employé de la CIA, vers les Etats-Unis, estimant qu’il devait être poursuivi «avec la plus grande force du droit». Edward Snowden pourrait chercher refuge dans un consulat étranger comme Julian Assange l’a fait avant lui à Londres en poussant la porte de l’ambassade équatorienne. Il a confié qu’il regardait du côté de l’Islande, réputée soutenir «ceux qui défendent la liberté sur internet».

Edward Snowden

Edward Snowden

Il y a quelques jours, des fuites ont fait apparaitre que la NSA et le FBI avaient contraint l’un des principaux opérateurs téléphoniques américains (Verizon) a fournir des informations sur des millions d’abonnés. Cette « écoute » n’enregistrerait pas les contenus des conversations, mais ‘qui téléphone à qui, pendant combien de temps et à quelle fréquence’. Cette surveillance massive -qui a opéré dans des proportions jamais vues publiquement auparavant- a été autorisée par le Juge Roger Vinson pour une durée de 3 mois (du 25 avril au 19 juillet).

Ce n’est pas tout, le lendemain, un ancien agent de la NSA fournissait à la presse un Powerpoint présentant aux cadres de l’agence le ‘Projet Prism’ : un partenariat gigantesque qui permettrait au FBI et à la NSA d’accéder via des ‘Portes Dérobées’ (ces ‘backdoors’ sont des failles de sécurité laissées volontairement ouverte pour permettre à quelqu’un d’extérieur d’accéder à un programme), en l’occurence les backdoors seraient placés chez les titans du net : Microsoft, Skype, Google, Facebook, AOL, Yahoo, Apple, etc… Puisque le Powerpoint est une présentation d’un projet à venir, il est difficile d’établir quels sont les éléments qui ont finalement été concrétisés dans la réalité. Pour leur part, plusieurs des grands groupes accusés par le Powerpoint ont déclarés qu’ils n’avaient participé « ni consciemment, ni inconsciemment » au projet PRISM. C’est le cas notamment de Google et de Facebook.

Le scandale continue à éclaboussé et à s’étendre. Hier soir le président Obama a validé la plupart de ces informations en indiquant que le Projet Prism ne violait pas la constitution puisqu’il ne surveillait que des étrangers ne résidant pas aux Etats-Unis (étrange, puisque la NSA et le FBI sont des agences intérieures). Ces révélations font de Barack Obama un président plus sécuritaire encore que son prédécesseur qui avait lancé le Patriot Act.

Les diapositives indiquent également le coût de l’opération (20 millions de dollars par an) et la date de mise en place des backdoors.

Mais ce n’est pas fini, puisque ce matin le scandale a prit une tournure internationale : une commission parlementaire britannique a commandé en urgence un rapport de la cellule des mises sur écoute pour déterminer les liens éventuels entre les renseignements britanniques et le programme PRISM.

Une diapositive de Prism 1

Une diapositive de Prism 2

Une diapositive de Prism 3

Une diapositive de Prism 1
Une diapositive de Prism 2
Une diapositive de Prism 3

Taser vient de mettre sur le marché le shockwave, une version « batterie » automatisée (déclenchée par des détecteurs) ou télécommandée de son célèbre pistolet électrocuteur. L’engin est modulable, il peut tirer une gerbe de dizaines, voire de centaines de dards délivrant chacun une décharge électrique de plusieurs dizaines de milliers de volts.

Lors de la conférence All things digital qui s’est tenue à San Francisco jeudi 30 mai, Motorola a présenté un cachet (en fait une micropuce) à ingérer chaque matin et qui permet de se connecter à son téléphone, à son ordinateur ou à sa tablette, directement depuis son estomac.
La puce, conçue par Proteus Digital Health, émet un signal de reconnaissance pour se connecter à son ordinateur, à son smartphone ou à sa tablette. Elle ne présente aucun danger pour le corps selon l’agence américaine des produits alimentaires, et ne contient aucune batterie. Son énergie proviendrait des acides contenus dans l’estomac.

Le chef des projets spéciaux chez Motorola a également présenté un tatouage électronique assez spécial sur son avant-bras : un code-barre qui, grâce à un système de capteurs et d’antennes qui détectent votre smartphone, permettrait de télécharger une application. Un tatouage (en fait un autocollant) électronique temporaire est fabriqué par un partenaire de Motorola, MC10.

la puce-tatouage de MC10

la puce-tatouage de MC10

Andrew Weissmann, à la tête du département juridique de la police américaine, a affirmé lors d’une conférence récente à Washington que l’élargissement des pouvoirs de la police dans le domaine de la surveillance du net était une « priorité majeure cette année ». Avec les lois actuelles, la police fédérale peut déjà obtenir un mandat judiciaire pour accéder à des communications en ligne. La proposition en cours d’élaboration exigerait des entreprises informatiques qu’elles permettent l’accès du gouvernement aux communications sous peine de lourdes amendes. Les grandes entreprises comme Google et Microsoft sont en général en mesure d’y répondre, mais le spectre n’est pas assez large et de nombreuses autres sociétés n’ont pas les moyens ou les capacités techniques d’une « mise sur écoute », et rechignent devant les surcoûts qu’elles impliquent.