Deux maoïstes, membres du Parti communiste indien (maoïste) clandestin, ont été tués par les forces de sécurité mardi soir dans la jungle dense entre les districts de Kondagaon et de Narayanpur, au Chhattisgarh. L’opération, menée par la Garde de réserve du district (DRG) et les Bastar Fighters. Les victimes, identifiées comme Haldar, membre du comité divisionnaire du Bastar oriental, et Rame, membre du comité régional, figuraient sur la liste des personnes recherchées par la police, avec des primes respectives de 800 000 et 500 000 roupies.

Combattants maoïstes

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Les forces de sécurité ont mené une opération dans la région forestière de Saranda le long de la frontière Odisha-Jharkhand dans le district de West Singhbhum. Dirigée par la Force spéciale (STF) et la Force de police de réserve centrale (CRPF), elle a démantelé une cache de la guérilla maoïste. Au cours de l’opération, les autorités ont saisi quatre engins explosifs improvisés (IED), chacun pesant 5 kilogrammes, ainsi que des détonateurs, des bannières, des affiches, une radio et d’autres documents associés aux activités des guérilleros. 16 bunkers ont été détruits.

La guérilla des Comuneros del Sur a commencé à remettre ses armes au gouvernement colombien, dans le cadre de négociations de paix qui devraient aboutir à son désarmement dans les prochains mois. Ce groupe, composé d’environ 250 combattants, opère dans la province de Nariño, dans le sud-ouest de la Colombie, et négocie avec le gouvernement depuis l’année dernière. Le groupe a remis au cours des deux derniers jours 585 mines, grenades et roquettes à une unité de l’armée chargée de les détruire. Jusqu’à récemment, les Comuneros del Sur faisaient partie de l’Armée de libération nationale (ELN), une organisation d’environ 6 000 combattants qui combat toujours le gouvernement colombien.

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Malgré les 3354 morts et les 4508 blessés, 220 disparus sous les décombres, la guerre civile continue. La junte a mené plusieurs attaques contre la guérilla après le séisme qui a ravagé le pays. Depuis le vendredi 28 mars, malgré le « cessez le feu », la junte a mené au moins 61 opérations militaires. Certaines quelques heures seulement après le tremblement de terre. Des frappes avec des avions, mais aussi, avec des parapentes motorisés, une nouvelle spécialité de la junte. Des soldats, équipés de parapente survolent leurs cibles et lancent des bombes directement à la main. Silencieux, ils sont difficilement détectables, les guérilleros et les civils sont surpris lorsqu’ils arrivent.

La guérilla kurde a déclaré que l’armée turque avait mené 11 585 attaques terrestres et aériennes contre les forces kurdes. Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a déclaré un cessez-le-feu le 1er mars, en réponse à l’appel d’Abdullah Öcalan. La direction du Centre de défense du peuple a donné instruction à toutes les forces principales, aux unités indépendantes et aux unités d’autodéfense en Turquie et au Kurdistan du Nord, de respecter la décision de cessez-le-feu et d’agir en conséquence. Malgré cela, l’État turc a poursuivi ses attaques contre le Kurdistan du Nord et les zones de défense tout au long du mois mars. Le centre de média de la guérilla kurde a publié le bilan de ces attaques.

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50 maoïstes, y compris des cadres de haut rang, se sont rendus ce dimanche aux forces de sécurité du district de Bijapur. 134 maoïstes dont 118 appartenant la division Bastar ont été tués lors de combats avec les forces de sécurité en moins de trois mois à Chhattisgarh. Une prime de 68 roubles étaient promises contre la capture de 14 guérilleros. Les combattants se sont rendus à la police d’État et à la Garde de réserve de district (DRG), à la force de tâches spéciales (STF) et l’unité d’élite CoBRA du CRPF ( Central Reserve Police Force ). Les forces de sécurité continuent de resserrer leur emprise sur les bastions maoïstes. Les forces anti-guérilla ont aussi éliminé 18 combattants , dont 11 femmes, lors d’affrontements dans les districts de Sukma et de Bijapur ce samedi 29 mars. 792 maoïstes se sont rendus dans la région de Bastar en 2024.

Les forces de sécurité ont tué 17 maoïstes dont un commandant de haut rang dans le district de Sukma, au Chhattisgarh, ce samedi. Ce sont des paramilitaires de la Garde de réserve du district (DRG) et de la Force de police centrale de réserve (CRPF) qui ont engagé une violente fusillade contre les maoïstes. Ceux-ci ont à peine pu répliquer, blessant deux membres de la DRG. Les forces de sécurité ont saisi une importante cache d’armes sur le lieu de l’affrontement, notamment des AK-47, des fusils automatique et autres armements et équipements. Le commandant maoïste tué est Jagdish alias Budhra. Une prime de 2,5 millions de roupies était offerte pour sa capture. il était responsable de la division de Darbha et recherché comme responsable de l’attaque de la vallée de Jhiram en 2013, qui avait coûté la vie à 25 membres des forces de sécurité et dirigeants du Congrès, dont Nand Kumar Patel, alors chef du parti au Chhattisgarh. Il aurait également été impliqué dans l’attaque de 2023 à Aranpur, au Chhattisgarh, au cours de laquelle plusieurs membres du DRG ont perdu la vie (voir notre article).

 

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Sudhir, alias Sudhakar, alias Murli, alias Ankesarapu Saraiya, un dirigeant du Comité zonal de Dandakaranya du PCI(M), âgé de 58 ans et originaire de l’Andhra Pradesh et actif depuis plus de 25 ans au sein du mouvement naxalite au Chhattisgarh, a été tué avec deux autres maoïstes mardi matin  à Abujhmad, à la frontière entre les districts de Dantewada et de Bijapur, dans l’état du Chhattisgarh. Ce sont des paramilitaites de la Garde de réserve du district (DRG) et des forces anti-guérilla du Bastar qui ont mené l’opération qui s’est soldée par la mort de ce commandant maoïste dont la tête était mise à prix pour 2,5 miilions de roupies. Sudhir avait rejoint l’insurrection maoïste en 1999. Outre ses fonctions de dirigeant zonal, il était responsable d’une École politique mobile (MOPOS), destinée à la formation des cadres maoïstes. Les autres maoïstes tués mardi ont s’appelaient Mannu Barsa et Pandru Atra, tous deux originaires de Bhairamgarh, dans le Bijapur, ils assuraient la sécurité du Comité zonal.

Guérilleros maoïstes en Inde

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Les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené au début du mois une forte attaque contre l’armée d’occupation marocaine, lui infligeant de lourdes pertes matérielles et humaines. C’est une base régimentaire, dans la région d’Arthrithyat dans le secteur d’El Guelta, qui a été bombardée. La  connaissance du terrain, par les combattants sahraouis face à l’armée d’occupation minée par la corruption et la démoralisation, leur octroie un avantage certain. L’efficacité de l’action s’est traduite par une violente campagne de presse marocaine dans l’objectif déclaré de faire inscrire par les USA le front POLISARIO sur la liste des organisations terroristes. Les Etats-Unis, sous la présidence de Donald Trump, ont déjà exprimé la reconnaissance de l’annexion du Sahara occidental par le Maroc.

Le gouvernement de l’état du Chhattisgarh va lancer un nouveau système de prime pour lutter contre l’insurrection maoïste. Ces primes récompenseront les déserteurs de la guérilla et indemniseront les familles des informateurs de police exécutés par les maoïstes.  Ces familles recevront un million de roupies, soit le double du montant précédent. Des dédomagements sont prévus pour les autres personnes et entrerises ayant été ciblés par les maoïstesLe programme financera aussi la reddition des maoïstes qui auront la possibilité de recevoir une prime, un logement, une terre et éventuellement l’abandon des poursuites pénales. Les guérilleros qui se rendent recevront une prime immédiate de 50 000 roupies. Ceux qui se rendront avec des armes seront récompensés, avec une indemnisation basée sur le type d’arme récupérée. Par exemple, la remise d’engins explosifs improvisés (EEI) de 10 kg ou plus rapportera 25 000 roupies. Les policiers et les agents de sécurité qui aident à la reddition des maoïstes pourront prétendre à une récompense équivalente à 10 % de la prime mise sur la personne qui se rend. Les civils ou les membres de leur famille qui apportent un soutien essentiel recevront 50 000 roupies.

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