Les États-Unis ont confirmé qu’ils s’opposeront aux tentatives de remettre le contrôle d’Internet à l’ONU. Certains pays, notamment la Russie et la Chine, se prononcent pour le faire. Actuellement, plusieurs organismes sans but lucratif aux États-Unis effectuent le contrôle sur la sphère des spécifications techniques et le système de nom de domaine. Ils ne sont pas directement contrôlés par le gouvernement des États-Unis, mais leur activité est réglementée par le ministère du Commerce.
« Les États-Unis estiment que les organisations existantes avec la participation des parties intéressées de l’industrie et de la société civile ont toujours agi de manière efficace et pourront garantir à l’avenir le bon fonctionnement et la croissance de l’Internet avec tous ses avantages » a déclaré un communiqué publié par le Département d’État américain.

Depuis mercredi, le site de partage de vidéos propose une nouvelle fonction, celle du ‘floutage des visages’. D’un simple clic, il est dorénavant possible de dissimuler les visages des personnes apparaissant sur une vidéo. Les utilisateurs peuvent visionner, avant de la poster, leur vidéo avec les visages masqués et ainsi décider de le publier ‘en clair’ ou pas. La porte-parole du site a néanmoins souligné ‘C’est une technologie émergente, ce qui signifie qu’elle peut rencontrer quelques fois des difficultés à repérer des visages suivant l’angle, la luminosité ou la qualité de la vidéo. Il est donc possible que certains visages ou cadres ne soient pas floutés’.

Facebook scanne les conversations privées pour signaler à la police des comportements éveillant sa suspicion, a révèlé l’agence Reuters qui raconte le cas d’un homme arrêté par la police et mis en examen le lendemain d’une conversation qu’il avait eue avec une mineure sur le réseau social. Sa conversation avait été scannée par un outil automatique, puis signalée aux équipes de Facebook, qui ont appelé la police. En avril, Facebook avait communiqué à la police de Boston les identifiants et les publications d’un homme suspecté de meurtre.

Sur sa page consacrée à ses relations avec les autorités, Facebook explique pouvoir « être amené à partager des informations quand nous estimons qu’elles sont nécessaires pour empêcher la fraude ou toute autre activité illicite, pour prévenir tout préjudice corporel imminent ou protéger nos intérêts et vos intérêts contre les personnes qui ne respectent pas notre Déclaration des droits et des responsabilités ».

Facebook scanne les conversations pour la police

Depuis plus de quatre ans, le virus informatique Flame est régulièrement détecté dans différentes régions du monde. A la fin du mois de mai dernier, il a été identifié par Kaspersky Lab, un fabricant russe qui avait laissé entendre que vu sa sophistication, il supposait le concours d’un état. Utilisé à des fins de cyber-espionnage, l’Iran avait été la première cible des attaques de Flame. Ce mardi, le quotidien américain ‘The Washington Post’ a révélé, citant des ‘responsables occidentaux proches du dossier’ que ‘la NSA américaine, chargée de l’espionnage informatique, et la CIA ont travaillé avec l’armée israélienne pour mettre au point ce programme informatique destiné à se répandre dans les réseaux informatiques iraniens, copier des fichiers, faire des captures d’écran et renvoyer ces informations discrètement. Suite à ces révélations, les autorités américaines ont refusé tout commentaire, se bornant à affirmer qu’Internet fait partie des domaines d’intérêts de la défense et du renseignement.

Ce dimanche a été rendu public le dernier rapport de transparence du moteur de recherche. Celui-ci est révélateur de la poussée des gouvernements et des autorités vers une tentative de censure de plus en plus systématique de certains contenus et messages politiques. Le nombre de demandes de suppression a doublé au deuxième semestre de 2011. Entre juillet et décembre 2011, Google a reçu 461 demandes judiciaires comprenant plus de 6989 articles et a déclaré avoir accédé à 68% d’entre elles. Par ailleurs, la société a reçu 546 demandes informelles englobant un total de 4925 articles et a obtempéré pour 43% d’entre elles. La plupart des contenus visé par ces demandes étaient liés à des positionnements politiques. Google signale également que ces demandes de suppression ne sont pas l’apanage de certains pays particuliers, mais proviennent de partout. Par exemple: la demande des autorités espagnoles de retirer 270 résultats de recherche renvoyant à des articles mentionnant certaines personnalités publiques, celle de plusieurs agences américaines de fermer quatre comptes YouTube responsable de la diffusion de vidéos au contenu ‘menaçant’ pour les autorités,…

L’an dernier, le système espion de géolocalisation GPS utilisé par la police et la douane allemande avait été piraté, les hackers dénonçant la multiplication et la banalisation des mesures de surveillance visant les internautes, les passagers aériens,… Aujourd’hui, les autorités ont découvert comment cela s’était passé. Un officier supérieur de la police allemande, pour surveiller sa fille, avait installé un logiciel espion sur son ordinateur. Par ailleurs, il faisait également suivre sur son ordinateur personnel (malgré que cela soit interdit et extrêmement risqué au point de vue sécuritaire) ses mails professionnels. Un ami de la jeune fille est parvenu à trouver ce logiciel espion ainsi qu’à remonter jusqu’à l’ordinateur du papa, avant de faire suivre toutes ces informations à un groupe de pirate. Celui-ci, grâce à ces données, a réussi à pirater PATRAS, le système de géolocalisation espion utilisé par la police allemande, qui lui aussi était mal sécurisé. Les hackers ont ensuite rendu public les identifiants, mots de passe, numéros de téléphone ou de plaques d’immatriculation, coordonnées GPS et toute la documentation associée au logiciel de géolocalisation. Suite à cette découverte, les autorités allemandes ont déjà procédé à trois arrestations. Par contre, il semblerait que l’officier soit lui toujours en fonction.

200 personnes ont manifesté samedi contre le traité ACTA, l’accord commercial international destiné à lutter contre la contrefaçon, qui devrait être présenté au vote du Parlement européen en juin ou juillet prochains. Les manifestants se sont réunis devant l’Albertine et ont marché vers le palais de Justice. Le terme « contrefaçon » englobe les infractions à la propriété intellectuelle et au copyright, ce qui limitera l’accès aux médicaments génériques et la liberté de publication sur internet.

Bruxelles: Manifestation contre ACTA

TAILS ‘The Amnesiac Incognito Live System’ a sorti ce 25 avril dernier une nouvelle version de son système d’exploitation. TAILS permet entre autres de démarrer une session dans laquelle toutes les connexions qu’emprunte votre ordinateur sont redirigées par TOR et quand cela est possible, cryptée par HTTPS. Nouveauté de cette version : un utilitaire simple pour créer une clé-usb ‘live’ avec un conteneur crypté persistant. Voir le site de Tails.

Vous ne le savez peut être pas, mais lorsque vous connectez une clé USB sous Windows, ça laisse des traces dans la base de registre… Date et heure du branchement, type de périphérique USB et son identifiant… Pour voir ces « connexions », il existe des utilitaires comme USB History Viewer qui collecte ces infos.

Un petit logiciel libre, USB Oblivion, permet simplement en cliquant sur le bouton « clean » de se débarrasser de cet historique.

pour aller télécharger USB Oblivion

pour trouver plein d’autres trucs utiles

Pour effacer les traces des connections USB
Pour effacer les traces des connections USB

EADS, le géant européen de l’aéronautique et la défense a annoncé vendredi la création d’une nouvelle unité en son sein. Celle-ci, nommée Cassidian Cybersecurity, regroupera toutes les activités d’EADS dans le domaine de la cybersécurité. Elle visera les marchés d’Europe et du Moyen-Orient, mais se concentrera sur l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France pour un chiffre d’affaire espéré de 500 millions d’euros en 2017. Dans le monde, la cybersécurité est un secteur qui croît de 10% par an.

EADS

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