Le jury de la Cour de Southwark à Londres a reconnu Christopher Weatherhead, un étudiant de 22 ans, coupable de « conspiration en vue de perturber le fonctionnement d’ordinateurs », autrement dit d’avoir participé à des cyber-attaques menées par Anonymous contre PayPal entre août 2010 et janvier 2011. La date de l’audience devant fixer la peine qui sera infligée à l’étudiant n’a pas encore été annoncée.

Le représentant du parquet avait indiqué que les attaques du groupe de pirates informatiques contre PayPal, MasterCard et d’autres entreprises qui avaient décidé de suspendre leurs versements à WikiLeaks, avaient coûté à PayPal 3,5 millions de livres (4,3 millions d’euros) en manque à gagner et en coûts de mise à jour de ses systèmes informatiques.

Depuis 2009, Google publie un rapport semestriel de transparence. Ce dernier contient entre autre les demandes des gouvernements d’accéder à des données concernant des internautes, de retirer des contenus hébergés par des sites du groupes,… Sur les six premiers mois de 2012, Google a reçu 20.938 demandes émanant d’organismes gouvernementaux, contre 18.257 pour les six mois précédents. Ces demandes concernaient 34.614 comptes d’utilisateurs. En outre, la société a reçu 1789 demandes de retrait visant 17.746 éléments de contenu, contre 1048 requêtes pour les six derniers mois de 2011. Google spécifie en conclusion de son rapport que la société n’a pas forcément accéder à toutes ces demandes.

Pour la Belgique, sur la période de janvier-juin 2012, le gouvernement a fait 107 demandes de renseignements sur 127 utilisateurs, 67% de ces demandes ont été satisfaites partiellement ou totalement.

Internet: Augmentation de la surveillance gouvernementale

Les autorités de Victoria ont introduit une plainte et demandé à la société Facebook que soit fermée une page consacrée aux ‘voitures de police banalisées’ et aux policiers en civil. 12500 personnes suivent cette page qui rassemble des douzaines de photos et de commentaires, révélant entre autre les numéros d’immatriculation de ces voitures. Le secrétaire de la Police Association a déclaré qu’il était irresponsable de la part de Facebook de conserver cette page car elle pouvait porter préjudice aux policiers ainsi qu’entraver les opérations policières. Jusqu’à présent, le réseau social n’a pas donné suite à la demande des autorités de Victoria affirmant qu’il ne pouvait pas empêcher les gens de prendre des photos dans l’espace public.

Instagram est une application extrêmement populaire (rachetée par Facebook l’année passée pour un milliard de dollars) disponible sur iOS et Android qui permet de partager ses photographies avec son réseau d’amis, de noter et de laisser des commentaires sur les clichés déposés par les autres utilisateurs. Les statistiques dévoilées par l’application Webstagram ayant révélé que le hashtag « #maryjane » était accolé à près de 300.000 photos sur Instagram (soit 300 000 consommateurs potentiels de cannabis), la police australienne a décidé de suivre les images postées sur l’application mobile. Les hashtags « #aussiestoners », « #weedstagram » et « #oznugs ». Toute photo mettant en scène un consommateur de marijuana en « action » sur Instagram servira de preuve à charge contre le lui.

Australie: La police exploite Instagram

La Direction Générale de l’Armement situé à Bruz en Bretagne emploie actuellement 1200 personnes. La DGA est le principal centre d’expertise français consacré à la maîtrise de l’information, à la guerre électronique et aux systèmes de missiles. Hier, le ministre de la Défense a annoncé la création de 200 emplois supplémentaires dans le secteur de la ‘cyber-défense’ destinée à parer les attaques informatiques. Par ailleurs, un accord a été signé pour le développement des activités de recherche et d’industrie ‘duales’, c’est-à-dire dont les applications peuvent servir à la fois dans les domaines militaire et civil.

Après les attentats du 11 septembre 2001, John Pointdexter proposa de créer un système de surveillance généralisé des télécommunications, appels téléphoniques, mails, mais également des transactions financières, données sur les passagers aériens, etc. Suite au tollé, son projet de « Total Information Awareness » (TIA) fut finalement abandonné. Le New York Times révèle aujourd’hui que la National Security Agency (NSA) en a depuis repris l’idée. Après avoir dupliqué les bases de données d’AT&T, le plus important des « telcos » américain, la NSA a en effet créé une sorte de graphe social afin de voir qui se connecte avec qui, sorte de Facebook alimenté par tout ce que la NSA peut intercepter.

Et c’est pour ce programme que la NSA a entamé la construction d’un gigantesque complexe d’espionnage en Utah dont l’objectif est de capter, décoder et analyser des données issues de communications classiques (courriels, conversations téléphoniques, recherches sur Google), de tous types de données personnelles (factures de parking, itinéraires de voyages, achats en librairies…) et de données issues du « Web profond », non directement accessible (informations financières, transactions boursières, accords commerciaux, communications militaires et diplomatiques étrangères, documents légaux, informations personnelles confidentielles…). Le NYT vient également de mettre en ligne un extrait d’un documentaire consacré à ce programme basé sur le témoignage de William Binney qui, après 32 ans passés à la NSA, a décidé de témoigner pour dénoncer les atteintes aux libertés constitués par ce système de surveillance et d’espionnage généralisé.

En utilisant les photos des utilisateurs de Facebook, une agence de pub de Nashville a conçu une caméra qui, postée à l’entrée d’un bar, reconnaît les clients et calcule, en fonction de leurs « J’aime » et de leurs habitudes sur le réseau, des offres spéciales. Pour ce test, les utilisateurs ont du donner leur accord, et pour le moment, cette initiative – surnommée « Facedeals » – est limitée à quelques commerces de la ville, mais l’agence dit vouloir l’étendre « à de grandes villes, dans le monde entier ».

Cette initiative n’a rien à voir avec Facebook, même si elle en utilise la technologie (il se pourrait même que Facebook attaque l’agence de pub en justice, tant cette dernière reprend les codes visuels du réseau social). Facebook propose déjà un service de reconnaissance des visages : peut-être vous a-t-on déjà suggéré « d’identifier » un de vos amis sur une photo que vous veniez de déposer sur le réseau social. Tout s’est accéléré en juin dernier, lorsque Facebook a acquis Face.com, une start-up spécialisée dans la reconnaissance faciale sur mobile.

Facebook vient justement de finaliser un accord avec la Fédération du commerce américaine qui va la soumettre à un contrôle plus strict pendant vingt ans sur le front de la vie privée. Cependant, l’Allemagne a annoncé ce mercredi rouvrir une investigation concernant l’utilisation de la reconnaissance faciale par Facebook, le soupçonnant de construire une gigantesque base de donnée des utilisateurs sans leur assentiment.

Une société privée en charge de la sécurité sur Internet s’est récemment penchée sur les sites internet des pouvoirs publics et plus spécialement sur celui de la Défense. Et son rapport est impressionant. Le site mil.be comporte une soixantaine de points faibles dont certains sont tellement flagrants qu’ils sont exploitables par des internautes qui ne disposeraient que des connaissances de base en informatique. Pour leur part, les pouvoirs publics ont fait savoir qu’ils disposeraient d’un nouveau site dès 2013 et qu’en attendant, ils se contentaient de ‘colmater les brèches les plus importantes’.

Les États-Unis ont confirmé qu’ils s’opposeront aux tentatives de remettre le contrôle d’Internet à l’ONU. Certains pays, notamment la Russie et la Chine, se prononcent pour le faire. Actuellement, plusieurs organismes sans but lucratif aux États-Unis effectuent le contrôle sur la sphère des spécifications techniques et le système de nom de domaine. Ils ne sont pas directement contrôlés par le gouvernement des États-Unis, mais leur activité est réglementée par le ministère du Commerce.
« Les États-Unis estiment que les organisations existantes avec la participation des parties intéressées de l’industrie et de la société civile ont toujours agi de manière efficace et pourront garantir à l’avenir le bon fonctionnement et la croissance de l’Internet avec tous ses avantages » a déclaré un communiqué publié par le Département d’État américain.

Depuis mercredi, le site de partage de vidéos propose une nouvelle fonction, celle du ‘floutage des visages’. D’un simple clic, il est dorénavant possible de dissimuler les visages des personnes apparaissant sur une vidéo. Les utilisateurs peuvent visionner, avant de la poster, leur vidéo avec les visages masqués et ainsi décider de le publier ‘en clair’ ou pas. La porte-parole du site a néanmoins souligné ‘C’est une technologie émergente, ce qui signifie qu’elle peut rencontrer quelques fois des difficultés à repérer des visages suivant l’angle, la luminosité ou la qualité de la vidéo. Il est donc possible que certains visages ou cadres ne soient pas floutés’.