Le Front Démocratique pour la Libération de la Palestine a publié le 1er juin, à Gaza, une déclaration suite à l’assassinat vendredi de l’infirmière Razan An-Najjar (voir notre article):

Le FDLP annonce la mort de sa martyre, l’héroïque camarade Ashraf Razan An-Najjar, membre de l’Union des Comités de Travail féminin – Union des Femmes du Front Démocratique- qui a été tuée en accomplissant sa tâche humanitaire et nationale, en portant secours aux blessés dans la Marche du Retour du vendredi « De Gaza à Haïfa, le même sang et la même destination ». Le FDLP salue le rôle noble et humanitaire joué par la martyre Razan qui participait régulièrement aux Marches pour le retour et la fin du blocus, semaine après semaine, au service de notre peuple, en assistant les blessés. Il affirme que le sang de sa camarade Razan témoigne du terrorisme de l’État occupant israélien et de son agression permanente contre notre peuple. Il salue également et loue les masses fidèles de notre peuple qui ont participé massivement à la dixième Marche du retour vendredi, et estime que cette participation confirme sa détermination à faire face à la politique d’occupation, à se battre pour le retour et la fin du blocus. Il a appelé les organisations internationales dédiées à la défense des droits humains à documenter l’assassinat de sang-froid de la martyr Razan de la part des forces de l’occupation israélienne, alors qu’elle aidait les blessés avec son collègues des Comités médicaux.

Ashraf Razan An-Najjar

Ashraf Razan An-Najjar

Lors de récents salons dédiés à l’armement, plusieurs industriels ont présenté des drones de combat terrestre. Tel est le cas de l’estonien Milrem, dont le THeMIS peut être doté d’un tourelleau téléopéré deFNder de la FN de Herstal. Le groupe allemand Rheinmetall a développé le Multi Mission Unmanned Ground Vehicle, armé d’une mitrailleuse lourde et de deux lance-roquettes. Et l’israélien Israel Aerospace Industries n’est pas en reste avec le RoBattle qui, pouvant être autonome, a été conçu pour des missions de renseignement, de surveillance, de protection et de reconnaissance armée.

D’une manière générale, Israël a depuis plusieurs années un coup d’avance dans ce domaine, avec les engins AvantGuard et Guardium. Le Guardium est sans doute le plus imposant des drones de combat terrestres puisque sa hauteur est de 2,2 mètres et qu’il pèse 1400 kg. C’est un des seuls connaître un service opérationnel puis l’armée israélienne en a utilisé six le long de la barrière qui isole la bande de Gaza. Il est équipés d’armes létales et non-létales, de caméras et de senseurs. Son but est de détecter et de combattre les éventuelles infiltrations de combattants palestiniens. Il peut être utilisé en mode télé-opéré ou autonome et plusieurs véhicules peuvent travailler ensemble et coopérer en réseau.

Deux Guardium en service dans l’armée israélienne

Deux Guardium en service dans l'armée israélienne

Les funérailles des Palestiniens assassinés par les forces de sécurité israéliennes étant souvent l’occasion de manifestations, le Parlement israélien a adopté le 7 mars une loi autorisant la police à conserver les corps des « terroristes », sans limite de temps, empêchant ainsi une restitution aux familles. Le texte précise que le commandant de police israélien sera en droit de poser des conditions quant aux funérailles pour restituer le corps. Bien que les forces israéliennes ont déjà conservé les corps de Palestiniens, cette fois, la loi introduit la possibilité de conserver la dépouille indéfiniment, heurtant les familles palestiniennes qui souhaitent inhumer leurs proches décédés le plus rapidement possible, conformément au rite islamique.

Funérailles d’un manifestant palestinien (archive)

Funérailles d'un manifestant palestinien (archive)

Les vitrines du consulat israélien à Marseille, 4 Impasse Dragon, ont été démolies à la masse dans la nuit du 27-28 février. L’action a été revendiquée par le « Groupe Pierre Oller », en solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah. La masse a été laissée sur le lieu de l’action.

La masse.

La masse.

Un militant du FDLP (Front Démocratique de Libération de la Palestine) a été abattu à Jayus (entre Tel Aviv et Naplouse, à l’est de Qalqilya) hier. Il était âgé de 24 ans. Le FDLP avait par ailleurs tenté d’organiser un rassemblement à Jerusalem-Est ce 9 janvier, mais la police avait interdit le rassemblement et arrêté trois organisateurs.

Funérailles de Ahmed Salim

Funérailles de Ahmed Salim

La ville de Dickinson, Texas, a été l’une des plus touchées par Harvey. Les habitants sont donc invités à remplir des formulaires pour recevoir de l’aide et être indemnisés pour reconstruire leurs habitations. Mais parmi les clauses typiques d’un formulaire d’assurance, on trouve cette clause « le bénéficiaire confirme qu’il ne boycotte pas Israël et s’engage à ne pas boycotter Israël dans la durée du contrat ». L’État du Texas s’était déjà singularisé en interdisant aux entreprises texannes de collaborer avec des entreprises qui boycottent Israël.

La clause en question

La clause en question

La nuit de lundi à mardi, une des façades du complexe administratif central de la BNP Paribas à 1000 Bruxelles a été taguée pour la libération de Georges Abdallah avec un grand pochoir à l’image du prisonnier

BNP Paribas tagué à Bruxelles

La semaine internationale d’action pour Georges compte parmi d’autres initiatives:

Manifestation devant la prison de Lannemezan (Hautes Pyrénées) où est détenu Georges. La manifestation partira de la gare à 14h pour aller devant la prison. Cars et covoiturage partiront de Paris, Toulouse, Marseille, Pau, Tarbes… et d’autres villes encore. A Paris, rendez-vous vendredi 20 octobre, à 21h, au pied de la statue de la République, pour un départ en car à 22h. Retour à Paris dimanche vers 6h. Pour réserver sa place, écrire à : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

Rassemblement devant le consulat de France à Bruxelles. De 17H30 à 18H30, 42 Boulevard du Régent (métro Art-Loi). Le rassemblement sera suivi en soirée de rencontres entre participants au rassemblement au local Sacco-Vanzetti.

BNP Paribas tagué à Bruxelles

A l’initiative du réseau de solidarité avec les prisonniers palestiniens Samidoun, et avec le soutien du Secours Rouge International, une semaine internationale de solidarité avec Georges Abdallah est organisée du 14 au 24 octobre prochain. Georges Ibrahim Abdallah est détenu dans les prisons françaises depuis plus de 32 ans, suite aux actions menées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises contre des responsables de l’armée, des services secrets et de la diplomatie des États-Unis et d’Israël au début des années ’80. Il est libérable depuis 1999, et a donc plus que doublé la peine de sûreté de 15 ans assortie à sa condamnation.

Depuis son arrestation, jusqu’au dernier refus de libération, Georges Abdallah fait l’objet d’une traitement d’exception. Deux mois après sa première condamnation (à quatre ans de prison en juillet 1986) par le tribunal correctionnel de Lyon, des juridictions d’exception se mettent en place qui conduiront à un nouveau procès. Georges Abdallah inaugura alors la nouvelle Cour d’assises, composée uniquement de magistrats, qui le condamna à la réclusion à perpétuité en février 1987. L’avocat de Georges était un agent des services secrets français, ce qui sera découvert et dénoncé après le procès sans que la régularité de celui-ci ne soit remise en cause.

Depuis, les autorités ont usé de tous les moyens, réguliers et irréguliers, pour empêcher la libération de Georges pourtant décidée à deux reprises par les tribunaux compétents. Georges Abdallah n’a jamais adopté une attitude de victime. il n’a jamais renié ou négocié son identité révolutionnaire mais, au contraire, a toujours offert au mouvement de classe sa résistance comme élément avancé d’une lutte commune. Cette cohérence, ce courage, nous devons les apprécier et les soutenir.

Tous devant le Consulat de France pour appeler à la libération de Georges Abdallah!

Rassemblement ce vendredi 20 octobre de 17h30 à 18h30, 42 Boulevard du Régent (métro Arts-Loi) suivi d’une soirée d’infos et de rencontres au Sacco-Vanzetti.

Une manifestation aura lieu le lendemain à Lannemezan (France), devant la prison où il est incarcéré.

Télécharger l’affiche au format PDF.

Manifestation pour Georges Abdallah ce 20 octobre

Affiche pour la manifestation du 20 octobre

La nuit de lundi 16 à mardi 17 octobre, une des façades du complexe administratif central de la BNP Paribas à 1000 Bruxelles a été taguée pour la libération de Georges Abdallah avec un grand pochoir à l’image du prisonnier

BNP Paribas tagué à Bruxelles

Manifestation pour Georges Abdallah ce 20 octobre
Affiche pour la manifestation du 20 octobre

L’avocat franco-palestinien Salah Hamouri a été placé sous le régime de la détention administrative (sans charge ni procès) dans les prisons de l’occupation israélienne pour une durée initiatiale de 6 mois renouvelable depuis le 23 août dernier. En France, de nombreuses initiatives ont lieu pour exiger sa libération. Par exemple, un nouveau rassemblement est organisé à Toulouse jeudi 5 octobre dès 18H au métro Capitole.

Rassemblement pour la libération de Salah Hamouri à Toulouse.

Rassemblement pour la libération de Salah Hamouri à Toulouse.

Les forces d’occupation israéliennes continuent de refuser de remettre le corps du prisonnier palestinien Assad Raed Salhi, mort à 21 ans ce 3 septembre en détention. Salhi est décédé des suites des blessures qui lui avaient été infligées lors de son arrestation il y a un mois, lors d’une violente perquisition menée par les forces d’occupation avant l’aube au camp de réfugiés de Dheisheh. Salhi était un militant actif du Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), il a pris 5 balles dans l’abdomen et a été laissé à l’agonie durant 1h30 avant d’être emmené. Il n’était pas armé. Il a ensuite été détenu à l’hôpital Hadassah avec une lourde garde armée et avec interdiction de visites familiales alors même qu’il était dans le coma et nécessitait une assistance respiratoire pour survivre. A ce moment, sa détention a été prolongée plusieurs fois par le tribunal militaire d’Ofer en même temps que celle d’Abdel-Aziz Arafa, un autre jeune homme arrêté et blessé par balle (au pied et à la jambe) lors de la même descente, ce dernier a comparu au tribunal dans un lit d’hôpital.

A l’annonce de la mort de Salhi, de grandes manifestations spontanées ont éclaté dans le camp de Dheisheh afin d’honorer le prisonnier et de soutenir sa famille. Un grand chapiteau de deuil a été planté à l’extérieur de la maison familiale par de jeunes camarades de Salhi. Plutôt que de rendre le corps à la famille, les autorités israéliennes l’ont transféré à l’hôpital de Rishon Lezion. L’état israélien retient régulièrement les corps des martyrs et impose des conditions particulières afin d’empêcher les manifestations et le deuil lors des funérailles.

Assad Raed Salhi

Assad Raed Salhi