Des dizaines de milliers de Gazaouites s’étaient rassemblés non loin de l’hermétique barrière frontalière lourdement gardée par les soldats israéliens. Il s’agissait, pour eux, de marquer le premier anniversaire des « grandes marches du retour ». L’armée israélienne avait déployé des milliers de soldats et des dizaines de tireurs d’élite, ainsi que des chars et de l’artillerie.

Deux adolescents palestiniens de 17 ans, l’un atteint au visage alors qu’il manifestait à l’est de Gaza, l’autre à la poitrine lors d’affrontements dans le sud de l’enclave, ont été tués. Très tôt samedi, un autre Palestinien de 20 ans avait été tué au cours d’une manifestation nocturne, selon des témoins. En tout, plus de 300 Palestiniens ont été blessés, dont 23 par des tirs à balles réelles.

Manifestant gazaoui

Manifestant gazaoui

Un secouriste palestinien de 17 ans a été tué, avant-hier mercredi, par des tirs des forces israéliennes lors d’affrontements dans le camp de réfugiés de Dheisheh près de Bethléem, en Cisjordanie occupée. L’armée israélienne pénètre régulièrement dans les camps de réfugiés en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis plus de cinquante ans, pour procéder notamment à des arrestations, provoquant souvent des affrontements avec les habitants. Sajid Muzher travaillait comme secouriste lorsqu’il a été tué par des tirs à balles réelles dans l’abdomen.

Le camp de Dheisheh

Le camp de Dheisheh

Ce vendredi midi, une trentaine de personnes sont en route en direction de l’usine d’armement Alsetex, à Malpaire, commune de Précigné. Une manifestation en soutien aux blessés parmi les gilets jaunes, Alsetex fabriquant des munitions pour les Lbd, des grenades de désencerclement et des bombes lacrymogènes. Toutes les routes sont coupées par les gendarmes, à près de 2 km de l’usine. L’appel au blocage porte également sur demain samedi, Acte XX des gilets jaunes et après-demain.

L’appel au rassemblement

L’appel vidéo des blessés et mutilés: voir ici

L'appel au rassemblement

L’université d’Antioquia a été évacuée dans l’après-midi d’hier jeudi en raison de violentes manifestations qui, commencées sur le campus, se sont étendues sur la voie publique. Au cours des émeutes, un conducteur a dû quitter son véhicule après avoir été intimidé par une arme à feu par les manifestants masqués, qui ont également détourné et bloqué un bus dans la rue Barranquilla pour empêcher la circulation. Dans l’université, des manifestants ont lancé des engins explosifs artisanaux sur les policiers. Les autorités judiciaires ont ouvert des dossiers pour « terrorisme ».

Intervention de la police anti-émeute hier à Medelin

Intervention de la police anti-émeute hier à Medelin

Au moins deux Palestiniens ont été blessés par balle avec des balles en acier recouvertes de caoutchouc lors d’affrontements qui ont éclaté à l’entrée du camp de réfugiés d’al-Jalazoun, au nord de Ramallah, en Cisjordanie occupée. Les forces israéliennes effectuaient des perquisitions près de l’entrée du camp depuis la nuit dernière après avoir bloqué la route principale reliant le camp à Ramallah. Ces forces ont utilisé des balles en acier recouvert de caoutchouc et des cartouches de gaz lacrymogène. Des dizaines de cas de suffocation dus à l’inhalation de gaz lacrymogène ont également été rapportés.

Lacrymogènes sur Ramallah (archives)

Lacrymogènes sur Ramallah (archives)

Samedi 23 mars, une manifestation antifasciste d’environ 500 personnes avait lieu à Marseille contre l’organisation d’extrême droite Bastion Social. Les manifestants ont été chargés par des policiers de la BAC (Brigade anti-criminalité). Trois membres de la CGT ont été gazés puis frappés et l’un d’entre eux a été arrêté. Une manifestation regroupant une centaine de personne a eu lieu pour réclamer sa libération ce qui a été obtenu. Le militant reste cependant inculpé et sous contrôle judiciaire jusqu’à son jugement le 17 septembre. De plus, il est interdit de territoire sur Marseille avec obligation de trouver un emploi avant le jugement.

Rassemblement devant le commissariat de Noailles

Rassemblement devant le commissariat de Noailles

Au moins 50 personnes ont été blessées jeudi après des affrontements entre la police et les employés de Chaity Composite Limited dans la région de Narayanganj. Sur la base d’une rumeur selon laquelle une travailleuse du textile aurait été tuée, les travailleurs ont quitté les postes de travail et sont descendus dans la rue (en fait, la travailleuse avait été conduite à l’hôpital). L’autoroute Dhaka-Chittagong a été bloquée par la manifestation des travailleurs pendant trois heures, causant 20 km de queue. Les travailleurs ont vandalisé un certain nombre de véhicules pendant la manifestation.

Une équipe du poste de police de Sonargaon et de la police industrielle de Kanchpur est arrivée sur les lieux et a tenté de maîtriser la situation provoquant des affrontements massifs. Environ 50 personnes ont été blessées. Les autorités de l’usine ont annoncé un congé de deux jours pour mettre la situation sous contrôle.

La manifestation des travailleurs de Narayanganj

La manifestation des travailleurs de Narayanganj

Plusieurs manifestants auraient été tués et blessés après que la police de l’État ait ouvert le feu mercredi 21 mars dans plusieurs villes iraniennes. Les manifestations dans les villes de Dezful et Andimeshk, distantes de 10 km dans la province du Khuzestan, ont suivi l’installation d’un panneau affichant des images de mandataires du régime tués en Syrie et décrites comme des « protecteurs du sanctuaire ».

Les vidéos postées sur les médias sociaux semblent montrer des affrontements entre la population et la police de l’État et des membres des forces paramilitaires Basij des gardes de la révolution (IRGC), quelques heures seulement avant le début du nouvel an du calendrier iranien. Selon des informations locales, les forces de sécurité ont ouvert le feu sur des manifestants tuant deux personnes. Lors des affrontements de mercredi, les habitants d’Andimeshk ont attaqué le siège du Croissant-Rouge, où les forces de l’Etat s’étaient rassemblées, mettant le feu à l’installation. Les manifestants ont également incendié un certain nombre de véhicules de l’État et de motos de la police.

Andimeshk mercredi

Andimeshk mercredi

Des affrontements ont eu lieu à l’occasion de plusieurs marches non autorisées, dont trois simultanément, dénonçant la visite au Chili du président brésilien Jair Bolsonaro. Les troubles ont commencé à Santiago vers 20 heures, après que les manifestants ont commencé à descendre la rue Alonso de Ovalle, dans le but de se diriger vers le Palacio de La Moneda, le palais présidentiel. Les forces spéciales des carabiniers sont intervenues pour bloquer le passage, provoquant les affrontements. Les incidents ont provoqué des coupures de circulation et, selon les carabiniers, 13 personnes ont été arrêtées pour ces incidents.

Affrontements pour la visite de Bolsonaro

Affrontements pour la visite de Bolsonaro

Extrait de l’appel: Parce que le projet de la Maxi-Prison de Haren incarne les travers de cette société menés à leur paroxysme, nous concerne et nous révolte, Parce que l’enjeu écologique, la défense du bien commun et de la démocratie, la justice fiscale et la remise en question du système carcéral sont autant de motifs qui nous rassemblent autour de cette lutte, Parce que cela fait près de dix ans que des actions en tout genre se succèdent et qu’il reste encore de nombreuses cordes à nos arcs, Nous vous appelons à venir marcher en masse contre la maxi-prison de Haren

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Ce samedi 23 mars à 11H00 devant la gare de Schaerbeek (Place Princesse Elisabeth, Schaerbeek). La marche se terminera à 14h à Haren et sera suivie d’ateliers, de concerts et de festivités, dans le cadre du Festival Anticarcéral organisé par la Zad du Keelbeek du 22 au 24 mars.

L’appel de haren

L'appel de haren