La manifestation d’avant-hier contre les travaux de la Plaine à Marseille a tourné à l’affrontement en fin de journée. 500 à 600 personnes étaient rassemblées. Après 18h, des affrontements se sont produits cours Julien. Certaines militants ont lancé des projectiles contre les forces de l’ordre. Les policiers ont tiré des lacrymogènes. Deux personnes ont été interpellées par la BAC (brigade anti-criminalité) et les CRS. La sécurité publique leur reproche des jets de projectiles et une entrave à l’action de la police.

Voir le dossier du Laboratoire d’urbanisme insurrectionnel sur la Plaine et les autres « chantiers Gaudin »

Affrontements à la

Affrontements à la

Le 25 novembre, journée Internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes à vue des centaines de milliers de manifestant.e.s marcher à travers le monde. Toutes ne se sont pas passées sans violence. En Turquie, des milliers de femmes ont tenté de manifester dans deux points différents de la villes. Les manifestations n’étant pas autorisée, la police a utilisé des gaz lacrymogènes et des boucliers pour disperser les manifestantes.

La répression de la manifestation à Istanbul

A Bruxelles, la manifestation a rassemblé plus de 5.000 personnes. Des camarades de la campagne Shengal ont marché avec leurs camarades turques et kurdes en soutien aux femmes combattantes du Kurdistan.

A la manifestation de Bruxelles

La répression de la manifestation à Istanbul
A la manifestation de Bruxelles

Des groupes d’extrême droite, dont le Parti des Suisses nationalistes (PSN), avaient appelé au rassemblement sur la Messeplatz contre le Pacte de l’ONU sur les migrations. Ils avaient reçu une autorisation du canton de Bâle-Ville. Une trentaine de personnes ont répondu à l’appel. Toutefois, lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux vers 14h00, quelque 300 antifas les attendaient. D’autres les ont rejoints plus tard. Dans les rues adjacentes, la police était déployée avec un important dispositif. Des renforts venus d’autres cantons étaient également présents. Un hélicoptère de la police survolait la ville. Aucune demande d’autorisation n’avait été déposée pour la contre-manifestation.

Les fascistes se sont déplacés via un étroit passage vers une rue voisine, protégé par la police a contenu la foule de contre-manifestants. Les antifas ont tenté de forcer le barrage de la police ce qui a provoqué de violents affrontements. Les antifas ont lancé des matériaux de construction et des bouteilles sur les policiers qui tiraient avec des balles en caoutchouc. Près de 200 personnes ont été contrôlées et deux mises en détention préventive. Deux participants à la contre-manifestation ont été légèrement blessés.

Les antifas dans la rues à Bâle

Les antifas dans la rues à Bâle

Les manifestations et les blocages de route organisés par les « gilets jaunes » se sont soldées par 400 personnes blessées, dont 14 grièvement, samedi dans toute la France. Ce mouvement des « gilets jaunes », en référence aux vestes réfléchissantes des automobilistes, s’est organisé en France puis en Belgique sans soutien syndical ni politique, par la seule force des réseaux sociaux, en réaction à la hausse des taxes sur le carburant. La grogne s’est par la suite étendue à un ensemble de revendications de citoyens excédés par les réformes gouvernementales. Samedi, des centaines de milliers de personnes ont manifesté à travers la France, dans plus de 2000 endroits.

Les manifestations, pour la plupart peu organisées, ont mené à des affrontements en plusieurs endroits, provoquant 282 arrestations et 28 blessés parmi les policiers, les gendarmes et les pompiers. Samedi matin, une manifestante a été tuée lorsqu’elle a été frappée par une conductrice prise de panique après avoir été encerclée par des « gilets jaunes ».

En Belgique, le blocage par les « gilets jaunes » du site de la société pétrolière Total à Feluy (Seneffe) a été levé lundi en milieu de journée après une intervention de la police, mais dans la nuit de lundi à mardi, un arbra a été abattu en travers de la route et un camion citerne a été incendié. La police est aussi intervenue à Wandre et à Sclessin.

Barrage des

Depuis cet été, les manifestations se multiplient pour réclamer la reddition des comptes dans le dossier Petrocaribe, du nom du programme de prêt consenti, depuis 2008, par le Venezuela dans le cadre d’achats des produits pétroliers. En 2016 puis en 2017, deux enquêtes du Sénat haïtien sur le mauvais usage de près de deux milliards de dollars de ce fonds avaient épinglé une douzaine d’anciens ministres, du parti actuellement au pouvoir, mais jamais les rapports n’avaient été suivis de poursuites judiciaires.

Dimanche, de larges manifestations ont paralysé toute activité dans les centres urbains, et lors desquelles plusieurs milliers de personnes, dont une large majorité de jeunes, ont défilé dans les principales villes du pays. 11 manifestants ont été tués selon l’opposition, trois selon la police. La situation est restée tendue lundi dans le pays, particulièrement dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, désertée suite à un appel à la grève lancé par l’opposition. Habituellement encombrées de trafic et de commerces informels, les principales artères de la capitale sont restées vides, sans aucun véhicule de transport en commun visible. La présence policière était notable aux principaux carrefours de la ville mais des barricades, parfois enflammées, empêchaient tout passage sur certains axes.

Manifestation dimanche à Haïti

Manifestation dimanche à Haïti

Vingt-cinq manifestants palestiniens ont été blessés hier lundi lors d’affrontements avec l’armée israélienne dans le nord de la bande de Gaza. Ces manifestations, qui ont lieu tous les lundis dans la localité de Beit Lahya, font partie du mouvement de protestation lancé fin mars dans l’enclave pour exiger la levée du blocus israélien dans la bande de Gaza. Au moins 235 manifestants palestiniens ont été tués par les militaires israéliens lors de ces manifestations.

Manifestation palestinienne hier lundi à Gaza

Manifestation palestinienne hier lundi à Gaza

Samedi, à l’occasion de l’anniversaire du soulèvement étudiant du 17 novembre 1973, des affrontements ont opposé la police à des manifestants à Athènes, à Patras et à Thessalonique jusque dans la nuit.

Environ 6 000 policiers supplémentaires étaient présents à Athènes pour surveiller la marche du site universitaire du soulèvement, l’Université polytechnique, à l’ambassade américaine. Plusieurs centaines de manifestants masqués ont érigé des barricades et lancé des bombes incendiaires et des pierres sur les policiers, qui ont riposté avec des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes. D’autres affrontements ont eu lieu à Thessalonique et à Patras. Une vingtaine de manifestants ont été arrêtés par la police à Athènes, une dizaine à Tessalonique et 5 à Patras.

Les affrontements de la nuit de samedi à dimanche, à Exarchia

Les affrontements de la nuit de samedi à dimanche, à Exarchia

Les 19 et 20 novembre, Macron sera à Bruxelles à l’invitation du Roi Philippe. Macron est le représentant de cette nouvelle vague réactionnaire, incarnée aux États-Unis par Trump, qui au-delà de la droite traditionnelle et de la gauche réformiste, porte la volonté pure et nue du capital. Issus de l’industrie et de la banque, les dirigeants de cette vague ne connaissent qu’un seul objectif : l’augmentation des profits, et pour cela, l’écrasement de toutes les résistances à l’exploitation, à la paupérisation, à la pénibilité, à l’oppression néo-coloniale à l’intérieur et à l’extérieur des frontières, à la destruction de l’écosystème.

C’est pour soutenir ces résistances en France que les collectifs qui ont appelé à un 1er Mai Révolutionnaire à Bruxelles l’année passée, en ce compris notre Secours Rouge, et qui appelleront à un tel 1er Mai l’année prochaine, appellent à une manifestation le 19 novembre à partir du “Carré Moscou”.

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Un Palestinien a été tué jeudi par des tirs israéliens dans la bande de Gaza, à proximité de la barrière qui isole l’enclave palestinienne. L’homme a été tué lors de heurts à l’est de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza. 37 autres manifestants ont été blessés. Au moins 220 manifestants Palestiniens sont morts depuis le début le 30 mars lors de manifestations le long de la barrière israélienne.

Une manifestation à la frontière de Gaza (archive)

Une manifestation à la frontière de Gaza (archive)