Les forces israéliennes ont brutalement réprimé avant-hier mercredi une manifestation dans le secteur de Sahl al-Biqeaa, dans la région de Tubas, en Cisjordanie occupée. La manifestation regroupait des paysans et des résidents de Tubas, qui brandissaient des drapeaux palestiniens et ont scandé des slogans contre la politique israélienne d’occupation. Les forces de sécurité sionistes ont fait un usage tellement massif de gaz lacrymogènes que 15 Palestiniens ont eu besoin de soins médicaux et que cinq d’entre eux ont dû être hospitalisé, y compris le gouverneur de Tubas.

La ville de Tubas, au nord-Est de la Cisjordanie

La ville de Tubas, au nord-Est de la Cisjordanie

Plus de 2.000 manifestants ont défilé dans la capitale chilienne pour soutenir quatre membres de la communauté autochtone mapuche qui sont en grève de la faim depuis 113 jours. Scandant le slogan «pour la dignité des Mapuches», les manifestants ont emprunté les grandes artères de Santiago, allumé des feux sur la rue et bloqué le trafic. La police est intervenue pour lever les barrage, utilisant notamment un canon à eau. Les Mapuches en grève de la faim de la communauté mapuche sont accusés d’incendie de véhicules et d’infrastructures de grandes compagnies qui exploitent et dévastent leurs terres.. La sentence a été appliquée en fonction d’une loi anti-terrorisme adoptée lors de la dictature d’Augusto Pinochet. Huit autres mapuches ont été arrêtés samedi pour les mêmes raisons.

Arrestations à la manifestation de Santiago

Arrestations à la manifestation de Santiago

Samedi, les forces de police a effectué des raids très violents sur les communautés mapuche et les résidences privées (voir notre article). Elles ont arrêtés 8 « comuneros” mapuche, prétendument impliqués dans deux incendies de camions de sociétés forestières: le premier des 18 véhicules appartenant à la société de transport Calafquén, le 19 août, et le deuxième, de 29 camions de la société Sotraser (Bethia group), le 28 août.

Un rassemblement de solidarité aura lieu vendredi 17H00 devant l’ambassade du Chili

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Lors de la nuit du nouvel an, vers 3h20 du matin, Benjamin a été agressé par des policiers (voir ici la vidéo de son témoignage). Dès le lendemain, Benjamin a porté plainte et les policiers ont été identifiés. Les quatre policiers (deux hommes et deux femmes), ont rédigé deux rapports des faits contradictoires tandis que les témoignages des amis de Benjamin, et également celui d’un inconnu passant dans la rue concordent. Ainsi, deux policiers sont poursuivis et le procès aura lieu ce mercredi 27 septembre.

Plusieurs associations et organisations (JOC Bruxelles, Jeunes anticapitalistes, etc.) appellent à un rassemblement ce mercredi 27 septembre à 12h30 devant le Palais de Justice de Bruxelles afin de soutenir Benjamin et s’opposer à l’impunité de la police.

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Des affrontements ont éclaté tôt samedi matin dans le camp de réfugiés d’Aida, situé dans la ville de Bethléem, dans le sud de la Cisjordanie occupée, à la suite d’un raid israélien. Les forces israéliennes ont attaqué plusieurs maisons dans le camp, officiellement pour arrêter des jeunes impliqués dans des affrontements qui se produisent régulièrement dans la région. Les forces israéliennes se sont affrontées avec des Palestiniens du camp, tirant des balles en acier revêtues de caoutchouc.

Les affrontements au camp d’Aida

Les affrontements au camp d'Aida

Des manifestants kurdes ont perturbé le discours du président Erdogan en brandissant des pancartes et scandant des slogans. Erdogan prononçait un discours à un meeting organisé à New-York par le Comité d’orientation turco-américain. Les forces de sécurité étaient immédiatement intervenues et quatre manifestants ont été placés en garde à vue pour « troubles à l’ordre public, incursion illégale dans une propriété privée et crimes contre un chef d’Etat ».

Le meeting d’Erdogan à New-York

Le meeting d'Erdogan à New-York

Dans la matinée de mercredi, des affrontements ont eu lieu à Université pédagogique et technologique de Colombie (UPTC), à Tunja (Boyacá). Les étudiants s’opposent au nouveau mode de calcul des frais et de collecte des frais de scolarité qui devraient s’appliquer aux nouveaux étudiants de premier cycle à partir de 2018. Des dizaines de manifestants se sont affrontés à la police métropolitaine de Tunja, dans et devant le campus, ce qui a provoqué la fermeture de la route nationale qui mène à Paipa au nord, et à Bogota au sud. Des cocktails Molotov et des grenades artisanales ont été lancés sur la police qui a usé de gaz et de canons à eau.

Les affrontements devant l’UPTC, à Tunja

Les affrontements devant l'UPTC, à Tunja

Ce lundi, une manifestation d’élèves et étudiants ivoiriens de la Fédération estudiantine et scolaire de côte d’Ivoire ( FESCI) était organisée à Abidjan pour protester contre la hausse des frais d’inscriptions dans les lycées et collèges. La police ivoirienne a chargé en tirant des gaz lacrymogènes et utilisé des canons à eau pour disperser les étudiants qui avaient mis en place des barrages et jeté des pierres sur les forces de l’ordre. Trois étudiants ont été blessés lors des affrontements et plusieurs ont été arrêtés. Les manifestants souhaitaient marcher vers les bureaux du ministère de l’Éducation pour dénoncer cette hausse des frais d’inscriptions. Un syndicaliste de la FESCI soulignait une hausse artificielle, chaque établissement faisant payer des frais supplémentaires, au-delà du coût d’inscription qui revient à l’État. Mercredi passé, des affrontements avec la police avaient déjà eu lieu pour les mêmes raisons.

Manifestation d’étudiants à Abidjan

Manifestation d'étudiants à Abidjan

Une manifestation de 2000 antifascistes a eu lieu hier samedi dans le centre d’Athènes, demandant l’interdiction d’Aube Dorée et la fermeture de ses bureaux. Les manifestants dénonçaient aussi les lenteurs judiciaires relatives au jugement des dirigeants du parti en lien avec la mort du rappeur Pavlos Fyssas. L’auteur du crime, membre d’Aube dorée, a admis les faits. Les affrontements ont éclaté lorsque des manifestants cagoulés se sont détachés du cortège et se sont rendus vers le siège d’Aube dorée aux cris de « Pavlos est vivant ! A bas les nazis ! ». La police a empêché ceux-ci d’accéder au bâtiment. Du gaz lacrymogène a été utilisé par la police contre les manifestants qui ont lancé des bombes à essence. Une autre manifestation est prévue lundi dans la commune ouvrière de Keratsini, en banlieue d’Athènes, où Pavlos Fyssas a été poignardé à mort le 18 septembre 2013.

Affrontements à Athènes


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/09/16/incidents-a-athenes-4-ans-apres-la-mort-d-un-rappeur-anti-nazi_5186785_3214.html#p0Ah6JmLd0kIgoFr.99

Affrontements à Athènes

Un rassemblement a été réprimé ce mercredi, devant le siège de l’Assemblée des Représentants du Peuple (Parlement), suite à un appel lancé par le Collectif Manich Msameh, pour réclamer le retrait immédiat du projet de loi sur la « réconciliation administrative ». Il s’agissait du deuxième mouvement de protestation en moins de 24 heures. Les forces de l’ordre sont intervenue contre les manifestants qui voulaient accéder à l’Assemblée. Des incidents s’en sont suivis, avec jets de bouteilles et de pierres, ont duré un bon moment.

L’Assemblée entamait l’examen du projet de loi, qui prévoit d’amnistier les faits de corruption sous le régime Ben Ali, alors que le Conseil supérieur de la magistrature n’a pas encore donné son avis consultatif, jugé jusque-là nécessaire. Tout cela indique la volonté du pouvoir de faire passer cette loi en force et de fait, la loi a été votée a une majorité écrasante des parlementaires.

Devant le parlement mercredi

Devant le parlement mercredi