Une manifestation de solidarité avec Pepita Seoane Vaz et de dénonciation de la criminalisation de la solidarité s’est tenue à La Corogne le 7 juin. Josefa Seoane Vaz, 75 ans, a été appelé à comparaitre par les procureurs de l’Audiencia Nacional, pour « apologie du terrorisme » et « justification d’une bande criminelle ». Josefa Seoane Vaz est la mère de Paco Cela Seoane, un prisonnier du PCE(r) et de l’ancien prisonniers des GRAPO (récemment libéré) Jesus Cela Seoane. Josefa avait déclaré, lors d’une interview, que la violence des GRAPO était une réponse à la violence de l’État. Elle risque deux ans de prison. C’est le 12 juin que commence son procès.

Espagne: Soutien à Pepita Seoane Vaz

Quelque cinq mille personnes, venues de toutes les provinces du Pays basque, ont parcouru les rues de Bayonne samedi 14 juin en fin d’après-midi. Trois mots d’ordre étaient avancés : « droits de l’homme, résolution (du conflit basque) et paix (au Pays basque) ». Avaient appelé à cette manifestation la quasi-totalité des partis politiques, de nombreuses associations actives à Bayonne et dans sa région, qu’elles soient sociales, culturelles ou de soutien aux prisonniers, tant en France qu’en Espagne. Mais également près de 300 élus locaux du Pays basque français.

La situation des prisonniers basques était au centre de cette mobilisation. Ils sont 103 en France et 365 en Espagne, essentiellement à cause de dossiers liés aux actions d’ETA. Les comités de soutien à ces personnes incarcérées mettent en avant deux revendications : comme le permettent les lois en France ainsi qu’en Espagne, que les prisonniers soient rapprochés de leurs familles, et que ceux d’entre eux qui sont gravement malades puissent bénéficier d’un régime permettant les soins approfondis à l’extérieur des établissements. Par exemple pour Ibon Fernandez, dit Susper, incarcéré à Lannemezan (Hautes Pyrénées) et atteint de sclérose en plaque : sa requête de libération doit être examinée par la justice le 20 juin.

Pays basque: Manifestation pour les prisonniers politiques à Bayonne

Une loi controversée favorable à Monsanto a été approuvée hier. De nombreuses organisations sociales avaient appelé à manifester pour contester la loi. La police est intervenue violemment contre les manifestants. 26 personnes au total ont été arrêtées, et beaucoup ont été blessées. La nouvelle loi, adoptée après un blocus de 9 mois, autorise la construction d’une nouvelle usine de traitement de semences OGM.

Sonja Suder et Christian Gauger, anciens militants des Cellules Révolutionnaires, avaient été extradés de France vers l’Allemagne en septembre 2011. e 12 novembre dernier, après lecture du verdict de leur procès, notre camarade Sonja Suder sortait libre du tribunal de Francfort. Christian Gauger, lui, avait été mis hors de la procédure en raison de son état de santé. Le 14 juin ils viendront à Paris

Programme :
· A 12h : au 67 rue de la Mare (M° Pyrénées) à l’ancienne ’’Maison-abri’’ : Rencontre / aubade / casse-croûte / manif en musique jusqu’à « L’Espace Louise Michel » …
· A 14h30 : départ collectif pour « Le Condensateur », 43 rue de Stalingrad à Montreuil (M° Mairie de Montreuil) Prendront la parole en ouverture Sonja, les avocats, français et allemands, Oreste, et quelques autres camarades. Dans une autre salle seront présentés des documents visuels et sonores. Un débat pourra s’ouvrir.

Des incidents entre manifestants anti-Mondial et policiers ont provoqué des dégâts dans le centre de Belo Horizonte (centre-est), où des commerces et des banques ont été endommagés, jeudi après-midi,Les manifestants ont renversé une voiture de police et ont brisé les rideaux et les vitrines de plusieurs commerces et banques près du centre-ville. Des dizaines d’hommes de la police militaire, appuyés par des camionnettes et des hélicoptères, ont dispersé un groupe d’environ 200 personnes.

Les incidents ont commencé au moment même où, à Sao Paulo, se déroulait la cérémonie d’ouverture du Mondial à l’Arena Corinthians, suivie du premier match entre le Brésil et la Croatie. D’autres affrontements ont eu lieu plus tôt dans la journée à Sao Paulo, où la police a fait usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et de bombes assourdissantes contre des manifestants anti-Mondial.

Brésil: Reprise des affrontements

Plusieurs milliers de manifestants sont descendus hier dans les rues pour exiger le départ du chef de l’Etat et la libération des prisonniers politiques. Les manifestants lancent des slogans très hostiles au chef de l’Etat et aux membres de son gouvernement, qu’ils accusent de mauvaises gestions des affaires de l’Etat. Aussi, les protestataires appelaient la communauté internationale à ne pas s’immiscer dans les affaires internes du pays et réclamaient des élections générales avant la fin de l’année.

Très tôt hier matin, la police avait établi un périmètre de sécurité en plaçant des barricades en fer forgé. La manifestation a été dispersée dans les parages du Palais national, à hauteur de la Faculté de droit et des Sciences économiques. La police a fait usage de canons à eau et de gaz lacrymogène pour disperser cet énième rassemblement de l’opposition politique. La manifestation est partie du Bel-air, vers midi, pour rejoindre le Parlement, où les responsables ont délivré un message. avant de s’orienter vers le Palais national.

La police militaire de São Paulo a dispersé hier lundi, à trois jours du Mondial, avec des bombes lacrymogènes une centaine de manifestants de groupes sociaux qui soutiennent la grève des employés du métro. Les manifestants avaient bloqué une rue centrale de la capitale financière en mettant le feu à des poubelles, bloquant la circulation, quand la police a chargé pour libérer le passage des automobilistes. Les grévistes du métro de São Paulo ont suspendu hier soir leur grève tout en menaçant de la reprendre le jour du coup d’envoi du Mondial de football si leurs collègues licenciés ne sont pas réintégrés.

Brésil: Affrontements lundi à Sao Paulo

800 à 1.500 personnes ont manifesté hier vendredi au matin au nord de Cape Town, pour exiger de meilleures conditions de logement. Cette manifestation faisait suite notamment à des promesses politiciennes faites lors des élections du 7 mai dernier, promesses restées sans suite. Les manifestants ont marché entre Abbotsdale et Malmesbury, avant d’affronter la police en érigeant des barricades de pneus enflammés et en leur lançant des pierres et des cocktails Molotov. Il semble qu’il n’y ait eu aucune arrestation.

Afrique du Sud: Affrontements à Cape Town

Le Maroc a entrepris, depuis une dizaine d’années, un programme intitulé « Villes sans bidonville », qui prévoit le déplacement de près de deux millions de personnes au total, sur l’ensemble du territoire. Plus de 100.000 personnes sont concernées par cette mesure, à Casablanca, capitale économique de cinq millions d’habitants. Des camions et bulldozers, accompagnés par des membres des forces de l’ordre, ont entrepris, mardi, la démolition d’une quarantaine de baraques à « Carrières centrales », bidonville de plusieurs dizaines de milliers d’habitants.

Les policiers ont alors été l’objet de jets de pierres et plusieurs personnes ont été interpellées. Des habitants qui défendaient leur habitat ont également été touchés. Quatre policiers ont été blessés et plusieurs personnes ont été interpellées.

Maroc: Affrontements à Casablanca