Le 7 novembre dernier, la police était violemment intervenue pour disperser une foule d’opposants au projet d’aéroport à Notre-Dames-des-Landes. Plusieurs personnes avaient été interpellées et l’une d’entre elles a été jugée hier par le tribunal correctionnel de Nantes. La jeune femme avait été interpellée alors qu’elle se trouvait sur une barricade érigée dans la zone et hier, le tribunal l’a condamnée à trois mois de prison avec sursis pour ‘participation à un attroupement après sommation des forces de l’ordre’. Elle a également été condamnée à une interdiction de séjour d’un an dans les communes touchées par la zone d’aménagement du projet d’aéroport.

PSA Peugeot Citroën avait annoncé mardi soir aux syndicats que l’effectif du groupe en France pourrait être réduit d’ici la mi-2014 de 1.500 emplois supplémentaires. Ce total viendrait s’ajouter aux 8.000 suppressions de postes du plan social, que les syndicats ont refusé mardi d’entériner. La restructuration annoncée cet été prévoit aussi la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Plusieurs dizaines de salariés de PSA ont pénétré mercredi dans des bâtiments administratifs du constructeur à Poissy (Yvelines) et causé des dégâts matériels dans la foulée d’un rassemblement organisé par la CGT à l’occasion des négociations sur le plan social. Le directeur industriel de PSA a déclaré que le groupe avait l’intention de porter plainte.


PSA : des salariés furieux investissent le site… par LeNouvelObservateur

Vendredi, quatre étudiants originaire du Darfour ont trouvé la mort dans la répression de manifestations pour une éducation gratuite. Les forces de sécurité auraient poussé les manifestants vers un canal, entraînant la chute de plusieurs d’entre eux. Quatre manifestants sont morts noyés, deux manifestants sont toujours portés disparus.

Ce lundi, au moins 700 personnes sont sorties de l’Université du Nil en scandant “révolution jusqu’à la mort” ou encore “tuer des étudiants, c’est tuer la nation”. La police a rétorqué à coups de gaz lacrymogène et des manifestants ont été battus à coups de matraque. Certains se sont éparpillés dans la principale gare routière située non loin de là, où des camions de police anti-émeutes étaient déployés. Des manifestations ont également eu lieu devant l’université agricole de Khartoum Nord et les forces de sécurité ont dispersé environ 300 personnes à coups de gaz lacrymogène et de matraques.

Soudan: Sanglante répression des manifestations étudiantes

Getting the Voice Out a pour vocation de publier les témoignages des personnes enfermées, maltraitées et expulsées chaque année dans les centres fermés en Belgique… Ces témoignages et images sont mis à la disposition de tou(te)s, pour apprendre, diffuser, faire connaitre, débattre…

Soirée de rencontre et de soutien demain soir à la “Poissonnerie” 214 rue du Progrès (près de la gare du nord)

19 h : table d’hôte prix libre, stand d’infos, musique et bar.
20 h : Présentation du projet getting the voice out
21h : Concert – Chomeuse go on (chanson française)
22h30 : Concert – Usual Suspect (Ska-Dub-Punk)
24h-2h : DJ Noborder
Entrée prix libre

www.gettingthevoiceout.org

Bruxelles: Demain, soirée de soutien à « Getting the Voice Out »

Mercredi matin, quelques dizaines d’opposants ont attaqués à la fronde et au cocktail Molotov un peloton de gendarmerie en surveillance sur la départementale 81, entre Vigneux et Notre-Dame-des-Landes. Un autre incident avait eu lieu plus tôt dans la matinée, lorsqu’un autre groupe avait tenté de bloquer une patrouille de gendarmerie.

Pour les amateurs, voici l’intégralité du concert de solidarité de Kenny Arkana à la ZAD (2 heures 50)

La police nationale d’Haïti a procédé lundi à l’arrestation de 5 étudiants de la faculté de droit et des sciences économiques, au moment où ces derniers manifestaient aux abords de la faculté, pour réclamer justice pour leur camarade Damaël D’Haïti, tué par un agent de police. Les prisonniers ont été conduits au commissariat de Port-au-Prince, en attendant que leurs dossiers soient transférés au parquet. Des étudiants continuent de manifester dans les rues pour réclamer la libération de leurs camarades.

Il y a quelques jours, un groupe de personnes s’est rassemblé du côté du chemin de fer qui longe l’enceinte de la prison d’Andenne. Ils ont crié « liberté » et « vive la révolte » brûlé des pneus sur les rails et tirés des feux d’artifice. La police est intervenue (trop tard) et la circulation des trains un moment interrompue.

La campagne de solidarité avec les inculpés de « Lutte Révolutionnaire » (7 militant(e)s anarchistes accusés, dont trois qui se revendiquent de LR parmi lesquels 2 qui sont repassés à la clandestinité) qui a culminé les 23-24 novembre, se poursuit dans le monde entier. Des initiatives et des actions ont eu lieu en Grèce mais aussi au Chili, au Pays basque, en Belgique (slogan peint sur les murs de l’ambassade de Grèce à Bruxelles), en Suisse, au Danemark etc.

Un blog rend compte de ces actions: http://ipothesi-ea.espivblogs.net

Grèce: Solidarité avec les inculpés de Lutte Révolutionnaire
Grèce: Solidarité avec les inculpés de Lutte Révolutionnaire

Une juge de la ville de Mexico a décidé dimanche la libération de 56 des 70 personnes qui restaient détenues après les manifestations lors de l’investiture du président mexicain le 1er décembre. Les 14 personnes qui restent en prison risquent d’être inculpées pour atteinte à l’ordre public et risquent des peines de 5 à 30 ans de prison.

Les manifestations du 1er décembre avaient tourné en une bataille rangée contre des policiers fédéraux. Lors des affrontements, un étudiant de 22 ans, Juan Uriel Sandoval, a perdu un oeil. Un autre blessé grave, Juan Francisco Kuy, 67 ans, souffre d’un traumatisme cranio-encéphalique et se trouve en coma induit. La Commission des droits de l’homme de la ville de Mexico, ainsi que plusieurs ONG avaient dénoncé de nombreux cas d’arrestations arbitraires sur la base notamment de documents vidéo, et de cas possibles de torture par la police.

Mexique: Libérations après les manifestations anti-présidentielles

Les quatre manifestants anticapitalistes du 1er Mai 2011 à Montréal ont leur enquête préliminaire les 10 et 11 décembre. Lors de cette étape, l’accusation doit faire état des principaux éléments de preuve sur lesquels elle compte s’appuyer pour obtenir la condamnation des accusés, et le juge doit décider de la suite des procédures, en particulier quant à savoir s’il y a suffisamment de preuves pour faire le procès. En juin 2011, la police de Montréal a procédé à des perquisitions à domicile et à l’arrestation de quatre militantes et militants qu’elle associe au Parti communiste révolutionnaire, en rapport avec un incident qui s’était produit à la manifestation du 1er Mai. Des policiers ont alors prétendu avoir été blessés quand les manifestants ont repoussé une attaque contre un photographe du journal Partisan. Les chefs d »‘inculpations vont de l’« agression armée » aux « voies de fait sur un agent de la paix », en passant par l’« entrave au travail des policiers » et le « port d’arme dans un dessein dangereux ». Deux d’entre eux ont éventuellement été ré-arrêtés lors de manifestations ultérieures pour de soi-disant «bris de condition».

L’opération policière ayant conduit à l’arrestation des quatre militantes et militants avait suivi deux mois d’espionnage de la librairie communiste soutenue par le PCR. Le harcèlement s’est par ailleurs poursuivi après les arrestations, alors qu’une douzaine de personnes subi les visites de policiers tant à domicile que sur leurs lieux de travail. L’affaire a dévoilé l’existence de l’escouade GAMMA (pour «Guet des activités et des mouvements marginaux et anarchistes »), chargée de surveiller les réseaux politiques révolutionnaires et anticapitalistes.

Canada: Audience préliminaire pour les inculpés du 1er Mai