Un lycéen de 16 ans a été blessé à la joue par un tir de flashball d’un policier. Les affrontements se sont déroulés près du lycée Jean-Jaurès à Montreuil (93), lors d’une manifestation contre la réforme des retraites. L’adolescent a été évacué à l’hôpital André-Grégoire de Montreuil.

Par ailleurs, bien qu’ils brandissaient leur carte de presse et criaient « Ne nous tapez pas dessus on n’est pas comme les autres » (sous-entendu: « on n’est pas comme les autres manifestants sur lesquels vous pouvez taper »?), quelques journalistes de Canal + et de TF1 ont pris quelques leçons de choses aux manifestations contre la réforme des retraites.

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Tôt hier matin, une centaine d’employés du ministère de la culture grec ont bloqué l’entrée de l’Acropole d’Athènes en se barricadant à l’intérieur du bâtiment après en avoir cadenassé les portes d’entrées principales. Les manifestants réclamaient, entre autre, le paiement de 22 mois d’arriérés de salaire et protestaient contre les diverses mesures prises récemment par le gouvernement. En début de matinée, un tribunal a affirmé que le rassemblement entravait l’accès au site, et que celui-ci devait être dispersé. La police anti-émeute a alors débarqué en force. Des officiers sont entrés dans le bâtiment par une entrée latérale et ont utilisé des gaz lacrymogènes pour déloger les manifestants. Au moins l’un d’entre eux a été emmené, menotté, par les forces de l’ordre.

Blocage de l’Acropole

Blocage de l'Acropole

A Paris, des échauffourées ont éclaté lors de la dispersion du défilé place de la Bastille. Le trafic a par ailleurs été interrompu pendant trois quarts d’heure sur le RER C, après que quelques personnes, revenant « probablement » de la manifestation sur les retraites, ont commis quelques dégradations et sont descendues sur les voies. A Montélimar, une centaine de personnes qui venaient de manifester sont montés au premier étage de l’Hôtel de ville, ont saccagé la salle d’attente, traversé le secrétariat puis mis à sac le bureau du maire UMP.

A Caen, les forces de l’ordre et des manifestants ont échangé pendant une heure bombes lacrymogènes et projectiles divers devant le siège du Medef (l’association patronale). Lors d’un tir de bombe lacrymogène, un jeune s’est effondré. Il a ensuite été évacué, conscient, un bandage et du sang sur la tête dans un véhicule de la CGT. Les forces de l’ordre ont commencé à envoyer des gaz lacrymogènes alors qu’un cortège de lycéens et d’étudiants venait de rejoindre le rassemblement des manifestants devant le Medef et qu’un CRS venait de recevoir un pétard sur son casque. En réponse, des jeunes qui jetaient jusqu’alors surtout des oeufs et des tomates se sont mis à lancer des projectiles divers sur les forces de l’ordre et à faire brûler des conteneurs à poubelle et des buissons, certains foyers atteignant plusieurs mètres de diamètre. Selon la préfecture, un jeune de 25 ans qui avait lancé une bouteille en verre sur les forces de l’ordre a été interpellé. Des heurts ont aussi éclaté à Saint-Nazaire, à Chateauroux et Issoudun.

Bureau saccagé du maire UMP de Montelimar

Bureau saccagé du maire UMP de Montelimar

Bruxelles a été récemment le cadre d’événements d’ampleur internationale telles que l’euro-manifestation contre l’austérité qui a rassemblé plus de 100.000 personnes et le camp « No Border » qui avait pour objectif de critiquer les politiques migratoires européennes et de revendiquer la liberté de circulation et la suppression des frontières.

A l’occasion de ces événements, plusieurs centaines de personnes ont fait l’objet d’arrestations « préventives » par les forces de l’ordre. En outre, de nombreux témoignages attestent, pendant et après les arrestations, de sérieuses violences policières (gazages, matraquage…) et humiliations, notamment à caractère sexuel.

Une manifestation pour dénoncer ces faits aura lieu le samedi 16 octobre à 15 heures Porte de Hal. Mobilisez-vous! Mobilisez vos proches!

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Une centaine de personnes se sont rassemblées ce dimanche après-midi devant la prison de Saint-Gilles pour réclamer la libération des quatre personnes toujours détenues suite à l’attaque du commissariat des Marolles. Rappelons que toutes les quatre sont passées devant la chambre du conseil mercredi dernier, et que deux d’entre elles devraient être libres. Le parquet ayant fait appel de cette décision, elles restent incarcérées à la prison de Forest. Entourés d’un sérieux contingent policier, les manifestants ont scandé des slogans en solidarité avec les détenus et contre les violences policières et la répression.

Rassemblement pour les inculpés ‘No Border’

Rassemblement pour les inculpés 'No Border'

Suite à la répression, aux arrestations préventives, aux violences policières qui ont eu lieu pendant la semaine du No Border Camp, et pour revendiquer la libération des quatre personnes détenues suite à l’attaque du commissariat des Marolles, un rassemblement aura lieu demain dimanche 10 octobre à 15 heures devant la prison de Saint-Gilles, 106 avenue Ducpétiaux.

Deux des quatre détenus devraient être libres sur décision de la chambre du conseil qui les a entendu ce mercredi, aucunes preuves tangibles n’ayant pu être retenue contre eux. Pourtant ils sont condamner à vivre quinze jours de prison supplémentaires, le procureur du roi ayant fait appel à cette décision. Les deux autres resteront en prison jusqu’à leur prochaine comparution devant la chambre du conseil.

Pour poursuivre le travail juridique et politique autour de la répression, durant le camp No Border mais aussi plus largement, une assemblée se tiendra jeudi 14 octobre à 19H00, au Gesu (le monastère occupé 2 rue Traversière, à Saint-Josse).

Des forces de police étaient déployées vers 13H00 porte de Hal, suite à l’annonce d’un rassemblement anti-répression annulé (mais dont l’annulation avait été contestée par certains). Les police se livre à des contrôle d’identité.

Une dizaine de personnes vêtues d’habits sombres, portant capuchons et bonnets ont lancé lundi soir peu après 23heures des feux d’artifice en direction de la prison de Forest où sont incarcérés les quatre personnes accusées de l’attaque du commissariat des Marolles. La police de la zone Midi a interpellé deux suspects après ratissage du quartier.

Un riverain est sorti de chez lui et leur a demandé de partir. Il a dû retourner rapidement vers sa maison car l’un des individus l’aurait menacé. La police qui a ratissé le quartier avec le témoin et a arrêté deux personnes. Reconnus par le riverain, ils ont été privés de leur liberté. Les policiers auraient trouvé sur eux un papier mentionnant l’adresse et le numéro de téléphone de la prison. Âgés de 22 et 31 ans, les deux personnes arrêtées ont respectivement les nationalités suisse et autrichienne.

Une manifestation de protestation contre les violences policières et les arrestations préventives survenues lors de la semaine « No Border » avait été annoncée pour ce samedi à 13H00 Porte de Hal. Cette manifestation a été reportée au samedi 16 octobre.

Par contre un rassemblement se tiendra ce dimanche à 15H00 devant la prison de Saint-Gilles, 106 avenue Ducpétiaux, en soutien aux inculpés de la semaine « No Border ».

Voici le sujet du JT à propos du rassemblement de mercredi le palais de justice: