Ce 12 avril, un rassemblement a eu lieu à Rabbat au Maroc en solidarité avec les prisonniers maoïstes en grève de la faim pour réclamer une amélioration de leurs conditions de détention, très dures actuellement. La manifestation se voulait également solidaire de Georges Ibrahim Abdallah.

Rassemblement solidaire à Rabbat.

Rassemblement solidaire à Rabbat.

Un rassemblement a eu lieu près de l’Institut du monde arabe à Paris mercredi pour demander la libération des prisonniers politiques au Maroc. Les membres des groupes maoïstes d’Aziz Elbour et d’Aziz Elkhalfaoui, deux figures de la lutte étudiante marocaine, ont commencé une grève de la faim le 23 mars et voient leur état de santé se dégrader.

Paris: Rassemblement pour les prisonniers politiques au Maroc

Depuis le 23 mars, 7 étudiants maoïstes emprisonnés au Maroc sont en grève de la faim pour réclamer des conditions de détention vivables. Quatre autres prisonniers politiques ont rejoint leur mouvement. A Marrakech, les étudiants sahraouis sont également en grève de la faim. Plusieurs grévistes ont perdus connaissance et ont dû être hospitalisés, avant d’être ramenés en cellule.

A Paris, un rassemblement aura lieu ce mercredi 8 avril 2015 de 18h a 20h
devant l’institut du monde arabe, 1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris – Métro JUSSIEU.

Visuel solidaires des étudiants maoïstes en grève de la faim.

Visuel solidaires des étudiants maoïstes en grève de la faim.

Depuis le 23 mars, plusieurs prisonniers maoïstes sont en grève de la faim dans les prisons marocaines : réclamant des conditions de détention vivables, leur rassemblement dans la même prison, de pouvoir poursuivre leurs études, et contre la militarisation de l’université. Le 8 avril, un rassemblement de soutien aux prisonniers est organisé à Paris, de 18h à 20h, devant l’Institut du Monde Arabe, ,1 Rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris.

A partir du 23 mars 2015, 6 prisonniers maoïstes seront en grève de la faim dans 3 prisons différentes. Ils réclament leur libération, l’abandon des charges contre eux et contre d’autres militants, des droits de visite suffisants, de la nourriture décente, l’accès aux soins de santé et à l’hygiène, le droit de poursuivre leurs études et d’avoir accès aux livres et documentations nécéssaires, le droit d’utiliser des téléphones, plus de temps de promenade, le regroupement des prisonniers politiques dans la même prison. Ils réclament également l’arrêt de la militarisation de l’université et déclarent leur solidarité avec les autres prisonniers politiques.

Le dimanche 15 février au soir, les forces de l’ordre marocaines, accompagnées d’une quarantaine de personnes en civil et armées d’instruments en fer, ont fait irruption dans les locaux de l’Association marocaine des droits humains (AMDH), encerclés depuis la matinée. À cette occasion, une responsable de l’AMDH a été agressée. Elle a été transférée à l’hôpital dans un état préoccupant. Plus tôt dans la journée, les forces de l’ordre marocaines avaient déjà tenté de pénétrer dans les locaux de l’AMDH, ce que le président de l’association, avait refusé en l’absence de mandat officiel.

Cette intrusion dans les locaux de l’AMDH visait deux journalistes français venus proposer à des membres de l’AMDH de les interviewer au sujet du « mouvement du 20 février ». Les autorités ont procédé à la confiscation de leur matériel, y compris de leurs téléphones, les ont expulsés du Maroc.

Les prisonniers politiques sahraouis (groupe de Gdeim Izik) incarcérés depuis plus de 4 ans à la prison marocaine de Salé 1 ont décidé d’entamer ce dimanche, une grève de la faim de 72 heures pour réclamer leur droit à un procès civil (ils ont été condamné par un tribunal militaire) et leur libération inconditionnelle. Ils ont condamné la poursuite de leur détention arbitraire et appelé à l’ouverture d’une enquête transparente et une analyse médicale approfondie sur les cas de torture et de viols infligés à leur contre de la part des autorités marocaines.

Ils ont également exprimé leur solidarité avec la résistance pacifique menée par les civils sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental, au sud du Maroc et dans les universités marocaines pour réclamer le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.

Les prisonniers du groupe de Gdeim Izik

Les prisonniers du groupe de Gdeim Izik

La police marocaine est intervenue brutalement pour empêcher jeudi une manifestation pacifique dans la ville occupée d’El Aaiun. Policiers en civil et en uniforme ont réprimé les manifestants au quartier du Matalaah et la rue de Smara. La ville d’El Aaiun se trouve sous un état de siège militaire et sécuritaire de la part des forces et différents services militaires marocains, afin d’empêcher d’éventuelles manifestations réclamant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance.
90/97/TRD

Le prisonnier politique sahraoui, Abdelkhalek El Merkhi a entamé jeudi dernier, depuis sa cellule à la prison marocaine d’Ait Meloul ,une grève de la faim pour protester contre les dures conditions de son emprisonnement , réclamant son droit à un procès équitable ainsi que le contact avec le monde extérieur. Abdelkhalek El Merkhi a participé aux plusieurs manifestations réclamant l’autodétermination et l’indépendance du peuple sahraoui.

Plusieurs dizaines de manifestants indépendantistes ont pris d’assaut, jeudi 8 janvier, un commissariat de police au quartier Maâtallah, au centre-ville de Laâyoune, dans le Sahara occupé, faisant un blessé et causant des dégâts matériels importants. Un agent de police, a été évacué à l’hôpital après avoir été atteint par un cocktail molotov jeté par les jeunes assaillants.

Maroc/Sahara occidental: Les Saharaouis attaquent un commissariat