Le 11 juillet, trois anarchistes ont été arrêtés à Milan et à Lecce, et un autre a été perquisitionné. Les trois sont accusés d’avoir participé à l’attaque du tribunal de Chiomonte, dans le cadre du mouvement No-TAV, la nuit du 13 au 14 mai 2013. Quatre autres anarchistes, Chiara, Mattia, Claudio et Niccolò sont déjà emprisonnés pour cette affaite depuis décembre 2013. Les camarades arrêtés sont Francesco Sala, Lucio Alberti (de Milan) et Graziano Mazzarelli de Lecce (qui vivait à Milan mais était en vacances à Lecce le jour de l’arrestation). Voici leurs adresses:

Graziano Mazzarelli / Casa circondariale / Via Paolo Perrone 4 / Borgo S. Nicola / 73100 Lecce / Italie

Lucio Alberti, Francesco Sala / Casa Circondariale San Vittore / Piazza Filangeri 2 / 20123 Milan / Italie

Hier 17 juillet, le tribunal de Korydallos (Athènes) a condamné les anarchistes Grigoris Sarafoudis et Giannis Naxakis à: 10 ans pour attaque à main armée (de banques), six ans pour participation à une organisation terroriste (les Cellules de feu), 5 ans pour vol de voiture et 2 ans pour possession d’armes à feu. Après la fusion, un total de 16 ans de prison pour chacun. En outre, Stella Antoniou (quia été arrêtée à Thessaloniki avant-hier pour violation de ses conditions de libération Elle avait été libérée le 4 juin (voir l’article). Un anarchiste qui se trouvait avec elle a aussi été arrêté: il était recherché pour son refus de partir à l’armée.

Le dirigeant maoïste Anup Roy, qui avait été arrêté en janvier de cette année, devra être transféré de son lieu de détention à l’hôpital de M. Bangur. Membre de la direction du PCI(maoïste) de l’état du Bengale occidental, son état de santé s’est brutalement dégradé en raison de sa grève de la faim. Anup Roy est en grève de la faim pour obtenir le statut politique.

La loi de 1992 du Bengale occidental dit que toute personne arrêtée ou qui a condamné pour quelque raison politique que ce soit, et toute personne poursuivie en raison de son «animosité politique» doit être considéré comme un prisonnier politique. Cependant, en 2013, le gouvernement de l’État a modifié cette loi pour en exclure les maoïste, en ajoutant un paragraphe disant que toute personne « ayant la participé à une organisation classé comme organisation terroriste ne doit pas être classée comme prisonnier politique».

Les bombardements israéliens sur Gaza, qui ont déjà tué 95 Palestiniens, éclipsent la répression qui s’abat depuis le 12 juin sur la Cisjordanie, Jérusalem et la Palestine occupée en 1948. 830 Palestiniens y ont été emprisonnés dans des descentes et des arrestations massives depuis le 12 juin. Il y a maintenant plus de 6000 prisonniers politiques palestiniens dans les prisons israéliennes.

Les attaques et les incursions des occupants dans les villes palestiniennes continuent; 20 Palestiniens ont été victimes de tirs de balles métalliques enrobées de caoutchouc dans le camp de réfugiés d’al-Arroub et plusieurs ont été blessés tôt le 7 juillet quand des soldats ont envahi leur maison. Plusieurs Palestiniens ont subi des tirs à balles réelles à Tulkarem et à al-Khalil (Hébron) au cours de descentes violentes des forces d’occupation. A cela s’ajoutent les exactions des colons: outre le meurtre de l’adolescent brûlé vif le 2 juillet, un colon israélien est passé sur trois ouvriers palestiniens avec sa voiture près de Haïfa le 6 juillet, en tuant deux sur le coup.

Empêcher des détenus de rencontrer leurs avocats est un phénomène largement répandu dans les cas où des Palestiniens sont soupçonnés d’atteintes à la sécurité, et que ce phénomène touche également des détenus qui sont citoyens israéliens. Parmi les cas évoqués, celui de six mineurs d’âge arrêtés dans l’enquête sur un meurtre d’un jeune Israélien, qui avaient été interdits d’accès à leurs avocats, et qui ont tous ultérieurement été libérés sans charge, La loi israélienne sur la détention permet au Shin Beth d’interdire aux détenus suspects d’atteintes à la sécurité, y compris des mineurs d’âge, de rencontrer leurs avocats, et ce pendant 10 jours prolongeable de 21 jours.

Malgré toutes leurs tentatives, les organisations israéliennes pour les Droits de l’homme n’ont pas réussi à obtenir des informations sur l’ampleur de ce phénomène. Le Shin Beth prétend qu’il s’agit là d’une exception au Freedom of Information Act (Loi pour la liberté d’information), car « il existe des organisations terroristes qui se préoccupent d’obtenir cette information ».

Le commandant du comité régional du PCI(m) de Chitrakonda, Mangaraju Pangi, alias Jangu, est mort à l’âge de 31 ans, aujourd’hui, dans la prison où il était en détention préventive. Originaire du district de Malkangiri (état d’Odisha), il avait rejoint très jeune le mouvement révolutionnaire, était devenu en 2004 responsable du comité local de Chitrakonda et était inculpé dans 25 actions de la guérilla. Il avait été arrêté avec un autre dirigeant maoïste, Manda Yesobu alias Jaipal, à Yebulam dans le Veedhi Mandal, le 4 septembre 2010. Les autorités avait des primes pour l’arrestation des hommes. Les autorités de la prison prétendent que Mangaraju Pangi s’est suicidé.

Inde: Un commandant maoïste meurt en prison

Les prisonniers qui refusaient toute nourriture depuis le 24 avril, afin de protester contre leur détention par Israël sans inculpation ni jugement en vertu d’une procédure appelée la détention administrative (qui peut être prolongée indéfiniment pendant des années) ont trouvé un accord avec les autorités pénitentiaires israéliennes.

La grève de la faim a été suspendue pendant la nuit dernière, Israël faisant savoir son accord pour lever les peines infligées aux détenus durant la grève de la faim et d’autres mesures qui les affectent en prison. « Nous ne parlons pas d’une grande, nette victoire dans le sens de la pratique procédurale, mais nous parlons d’une amélioration dans la question de la détention administrative, » a déclaré un représentant des prisonniers. Environ 200 des quelque 5000 Palestiniens détenus par Israël sont des détenus « administratifs », bien que ce nombre semble prêt à doubler depuis qu’Israël lance une opération majeure de kidnappings en Cisjordanie après la disparition de trois colons.

A l’appel de la communauté palestinienne en Belgique et au Luxembourg, une centaine de personnes se sont rassemblées mercredi entre 13 et 15h sur le rond-point Schuman, à Bruxelles, en signe de soutien aux prisonniers palestiniens.

Depuis le 17 juin, le prisonnier anarchiste Gabriel Pombo Da Silva se trouve en isolement total dans la prison de A Lama pour avoir refusé d’être placé dans un module de « máximo respeto »et d’accepter les contraintes qui en découlent, ainsi que pour avoir refusé d’être mis en cellule avec un autre prisonnier, ce qu’ils ont déjà essayé de lui imposer à plusieurs reprises. Des recours juridiques ont été faits contre cette situation, ainsi qu’une campagne de fax, d’appels téléphoniques et de courriers postaux aux institutions pénitentiaires.

Gabriel Pombo Da Silva
C.P A Lama
Monte Racelo s/n
36830 A Lama (Pontevedra)
Espagne

Espagne: Gabriel Pombo Da Silva à l’isolement

Quatre prisonniers politiques kurdes iraniens de confession sunnite, Hamed Ahmadi, Kamal Molaï et les frères Jamchid et Jahanguir Dehghani incarcérés à la maison d’arrêt de Ghezel Hessar à Karadj (banlieue de Téhéran), sont en grève de la faim.

Ils ont cessé de s’alimenter depuis le 14 juin et après avoir été transférés de la prison de Gohardacht à celle de Ghezel-Hessar dans la même ville pour procéder à leur exécution. Ils sont condamnés à mort pour « propagande contre le régime, corruption sur Terre et guerre contre Dieu (Moharebeh) ». Ces quatre détenus ont perdu beaucoup de poids, ont une chute de tension et des problèmes néphrétiques. Hamed Ahmadi souffre de saignements de l’estomac. Il y a quatre mois, également, pour protester contre leur condamnation à mort, ils avaient mené 73 jours de grève de la faim.

Iran: Quatre prisonniers politiques kurdes condamnés à mort

Dix Palestiniens ont été arrêtés dans la nuit de vendredi à samedi en Cisjordanie, au 9e jour d’une opération israélienne lancée après l’enlèvement de trois jeunes Israéliens près d’une colonie. Entre 330 et 380 Palestiniens ont été arrêtés depuis le début de l’opération. Parmi les personnes arrêtées dans la nuit figurent de nouveau des Palestiniens libérés lors de l’échange en 2011 d’un millier de prisonniers contre un soldat israélien. Une cinquantaine d’anciens prisonniers auraient été placés de nouveau en détention administrative par Israël.

Palestine: Encore des arrestations en Cisjordanie