Le 8 octobre, le prisonnier anarchiste Javier Pino, accusé avec Natalia ‘Tato’ Collado d’une attaque incendiaire contre un bus à Santiago en avril dernier, est sorti de prison sur ordre d’un juge qui avait ordonné une mesure de détention à domicile. Mais le 15 octobre, ce statu a été révoqué suite à un appel du procurer, et il a été ordonné à Javier Pino de retourner à la Prison n°1 de Santiago pour y attendre son procès.

Javier Pino

Javier Pino

Les forces de sécurité poursuivent leurs opérations de contre-insurrection à travers l’état du Bihar en vue des élections qui approchent (Lire un de nos articles à ce sujet). Un guérillero présumé a été arrêté hier et des explosifs ont été saisis au cours d’une opération menée dans le village de Mathurapur, dans le district de Gaya. L’homme, que les autorités ont identifié comme étant Vinod Yadav, membre du CPI(Maoist), aurait parlé durant son interrogatoire. Les soldats ont pu trouver quatre bombes, pesant chacune plus de trente kilos dans le village. Une grande quantité d’explosifs a par ailleurs également été retrouvée dans le village de Démaria et dans d’autres endroits proches. L’opération était menée par une équipe conjointe de la police locale et d’une unité CoBRA de la CRPF.

Affiche de propagande afin d’inciter la population au vote

Affiche de propagande afin d'inciter la population au vote

Dans un raid nocturne vendredi soir, un commandant haut placé de la People’s Liberation Guerrilla Army du CPI(Maoist) a été arrêté par la Ernakulam Rural Police dans une maison de Chembannur (village du district d’Ernakulam, dans le Kerala). Selon les autorités, cela fait plus de trois ans que l’homme se trouvait là. L’homme a été identifié par le Intelligence Bureau comme étant Jitendar Oraon, originaire du district de Latehar, dans le Jharkhand. Il est poursuivi pour une affaire d’embuscade ainsi que pour des affaires de meurtre en vertu du Code Pénal du Jharkhand. Depuis son arrivée dans la région, il aurait été en contact constant avec Bada Vikas, un leader maoïste du Jharkhand. Il aurait également acheté de nombreuses cartes SIM qu’il aurait ensuite fait passer au guérilleros de la PLGA pour leur propre usage. Les autorités ont affirmé que c’est grâce aux données récoltées grâce à certaines de ces cartes SIM qu’elles ont pu faire le lien entre la PLGA au Jharkhand et le Kerala. Bien qu’il ait été interpellé vendredi soir, la police n’a enregistré son arrestation que samedi en attendant la confirmation de son identité par les fonctionnaires du Jharkhand, ainsi que ses liens avec les opérations maoïstes là-bas. Il a été emmené au Jarkhand dimanche afin d’y être interrogé, dans la mesure où un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par les autorités locales.

Jitendar Oraon

Jitendar Oraon

Un verdict a été prononcé jeudi 8 octobre par un tribunal de Brest contre des antifascistes accusés d’avoir rossé des néo-nazis le 8 mai 2013. Les antifas étaient poursuivis en fonction des articles 339.3 (hooliganisme) et 147.2 (coups et blessures). Dzmitry Tsimashenka a été condamné à 5 ans de colonie pénitentiaire à régime renforcé et 500€ de dommages et intérêts à verser aux nazis blessés. Roman Bogdan a été condamné à 8 ans de colonie pénitentiaire à régime renforcé et à 3500€ de dommages et intérêts. Un autre antifasciste a écopé de 5 ans de colonie pénitentiaire à régime renforcé et 500€ de dommages et intérêts.

Les antifas biélorusses condamnés jeudi à Brest

Les antifas biélorusses condamnés jeudi à Brest

Les prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik ont été surpris lundi soir, par l’agression d’un groupe de dizaines de gardiens de la prison de Salé. Ceux-ci ont fait irruption dans les cellules brutalisé les prisonniers et dévasté tous leurs effets personnels. Sur ordre de l’ex directeur de la prison de Salé, le tortionnaire Abdallah Trif, les gardien se sont acharnés sur trois prisonniers qui sont blessés. Il s’agit d’El Arabi Bekay, Mohamed Tahlil et Deich Daf qui purgent des peines de 20 et 25 ans.

Prisonniers politiques sahraouis détenus à Salé

Prisonniers politiques sahraouis détenus à Salé

Selon le People’s Union for Civil Liberties (PUCL), Santosh Yadav, le journaliste originaire du Bastar et incarcéré depuis plus d’un mois un vertu d’une loi antiterroriste du Chhattisgarh, était confronté à des pressions policières afin de leur servir de taupe. Par ailleurs, dans son édition du mois d’août, l’organisation affirme que Yadav avait été l’un des premiers journalistes sur place lors de l’attaque contre le convoi du Congrès dans la vallée de Darbha en mai 2013, ce qui a laissé penser à la police qu’il aurait collaborer avec les maoïstes. ‘A la mi-2014, la police a commencé à le menacer. Un soir, des policiers se sont redus à son domicile et l’ont interpellé. Ils lui ont ordonné de prendre une somme d’argent pour capturer des maoïstes et leur ramener, mais il a refusé de le faire.

Depuis près d’un an, Santosh vivait dans un climat de terreur, la police propageant des rumeurs selon lesquelles elle allait l’arrêter’, toujours d’après le PUCL. Mais il a toujours refusé de céder aux pressions. ‘En juin 2015, la police l’a emmené au commissariat et l’a déshabillé. Cela faisait plusieurs que les policiers menaient des opérations de ratissage dans la région et ils avaient arrêté plusieurs villageois, les accusant d’être des guérilleros. Santosh était présent, dans le but de publier leur version des faits, mais il a été arrêté avant de pouvoir le faire’. Sa femme a également réagi suite à la publication de cet article, affirmant qu’il n’y avait pas un iota de vérité dans les allégations contre son mari. ‘La police l’accuse d’être impliqué dans l’incident de Darbha du 21 août lors que les maoïstes ont coupé la route et qu’il y a eu une fusillade entre eux et la police. Mais il était à la maison toute la nuit lorsque cela s’est déroulé. Il y a un an, la police a menacé de le tuer dans un combat factice pour ses ‘reportages intrépides’, mais mon mari a continué à travailler pour le public tribal’. Les autorités n’ont, de leur côté, toujours pas réagi à ces sorties, et Santosh Yadav est toujours actuellement derrière les barreaux.

Tribaux dans le Bastar

Tribaux dans le Bastar

Cinq présumés guérilleros recherchés par les autorités dans le cadre de diverses affaires reliées à la guérilla maoïste ont été interpellés dans la région de Kuwakonda, dans le district de Dantewada (Chhattisgarh) ce vendredi. Alors que quatre hommes ont été interpellés dans un marché hebdomadaire, le cinquième l’a été dans un village proche. Il semblerait que les hommes se soient rendus au marché pour y acheter des produits de la vie quotidienne afin de les ramener dans leur campement dans la jungle. Une équipe conjointe de membres de la CRPF et de la police locale a été mobilisée, guidée par des informateurs locaux afin de capturer les quatre hommes. Les autorités ont annoncé les avoir identifié. Le dernier homme a été arrêté de la même manière, mais un peu plus tard. Tous sont accusés d’être actifs dans une milice locale et impliqués dans plusieurs incidents attribués à la guérilla maoïstes, dont l’endommagement de voies routières afin d’empêcher la circulation des troupes, des attaques contre des soldats, etc.

Soldats en patrouille dans le Dantewada

Soldats en patrouille dans le Dantewada

Aditya Bora, un dirigeant maoïste qui avait retrouvé la clandestinité lors de sa mise en liberté sous caution en 2011, a été réarrêté par la police de l’Assam avec deux de ses camarades. Aditya, 41 ans, a été arrêté dans la région de Khakandaguri (district de Golaghat) mercredi soir. Les deux autres hommes interpellés sont Uttam Hazarika et Binando Bora. Au moment de leur arrestation, les policiers ont trouvé en leur possession un pistolet, des munitions et du matériel répréhensibles à leurs yeux. Selon les autorités, Aditya serait impliqué dans la propagande et l’élargissement du réseau maoïste dans plusieurs districts – Tinsukia, Dibrugarh, Sivasagar, Golaghat, Lakhimpur, Dhemaji – et dans la Barak Valley. Auparavant, il était membre de l’Assam Students’ Youth Organization (ASYPO) avant de rejoindre le mouvement maoïste en 2009. Il s’est alors rendu dans l’Orissa avant d’être arrêté dans le Jharkhand en 2011. Après sept mois de détention, il s’était vu accorder une libération sous caution. Il est inculpé dans plusieurs affaires déposée devant divers tribunaux de l’Assam. L’une d’entre elle est la capture d’armes à des membres des forces de sécurité en novembre 2011. Les trois hommes ont comparu ce samedi, et leur détention provisoire a été prolongée de dix jours.

Aditya Bora, Uttam Hazarika et Binando Bora

Aditya Bora, Uttam Hazarika et Binando Bora

Un guérillero de trente ans, dont la tête avait récemment été mise à prix, a été arrêté mercredi dans le district de Dantewada (Chhattisgarh). Le cadre, identifié comme étant Budhram, alias Hidma Podiyami, est membre du Indravati Area Committee du CPI(Maoist). Podiyami se trouvait à Padarpara, où résident principalement des membres des forces de sécurité, probablement pou ramener une mission de reconnaissance, d’après les autorités. Différentes équipes policières ont été dépêchées sur place, et il a été interpellé après qu’elles aient encerclé le village. Podiyami était recherché dans le cadre de multiples incidents attribués à la guérilla naxalite, parmi lesquels une attaque au marché de Tumnar au cours de laquelle un policier avait été tué et deux autres blessés. Toujours selon les autorités, l’homme faisait partie du parti depuis son adolescence, alors membre d’un Sangham (comité villageois). Depuis 2012, il était un membre actif d’une petite section de guérilleros.

Guérilleros naxalites dans le Chhattisgarh

Guérilleros naxalites dans le Chhattisgarh

Kobad Ghandy, l’un des plus haut dirigeants du CPI(Maoist) incarcéré depuis septembre 2009 et accusé par les autorités d’avoir tenté de monter une branche urbaine du parti à Delhi, vient de se voir accorder trois mois de liberté sous caution par un tribunal de la capitale pour des raisons de santé. Le juge a déclaré que l’état de santé de l’homme, âgé de 65 ans et souffrant de diverses maladies, s’aggravait depuis plusieurs mois en raison de ses conditions de détention. Il a déclaré ‘Dans ces circonstances, je libère Kobad Ghandy sous caution pour une période de trois mois (…). Ghandy a environ 65 ans. Son état de santé s’est visiblement dégradé durant la période de ce procès en cours’. Ghandy est actuellement en procès pour divers délits poursuivis en vertu du Unlawful Activities Prevention Act, la loi anti-terroriste, ainsi que plusieurs articles du Code Pénal. Plus de vingt affaires différentes l’incriminent de multiples crimes et délits. Faisant partie du haut commandement du CPI-ML (People’s War Group) depuis 1981, il a poursuivi ses activité dans le Central Committee à la fusion de son parti avec le MCC en 2004 et fut élu membre du Politburo en 2007.

Kobad Ghandy

Kobad Ghandy