Behrouz Alkhani, né en Salmas en 1985, avait été arrêté en janvier 2010 et maintenu à l’isolement apparemment pendant plus d’un an, sans accès à un avocat ou contact de sa famille. En 2011, il avait été condamné à mort pour «collaboration efficace avec le PJAK » et «inimitié contre Dieu » pour son rôle présumé dans l’exécution par la guérilla kurde du procureur de Khoy. Il a également été condamné à 10 ans de prison pour détention d’armes. Sa peine avait été annulée par la Cour suprême et renvoyé à une Cour d’appel de la province du Oroumieh. La cour d’appel avait à nouveau condamné Behrouz Alkhani à mort. Behrouz Alkhani, qui avait pourtant déposé un recours encore à l’examen contre cette exécution, et cinq prisonniers de droit commun ont été exécutés ce matin dans la ville d’Orumiyeh, au Kurdistan iranien. Les corps de Alkhani et cinq autres prisonniers de droit commun ont été remis à leurs familles.

Behrouz Alkhani

Behrouz Alkhani

Un maoïste présumé a été arrêté dimanche avec des armes et des munitions dans un village du district du Jamui, dans le Bihar. Une équipe conjointe de la police locale et de la Special Task Force a organisé une descente dans le village et a capturé l’homme, Sona Ram Marandi, qui est accusé par les autorités d’être un proche de Chirag Da, commandant régional du CPI(Maoist) dans certaines régions du Bihar et du Jharkhand. Deux détonateurs, deux cartouches, du matériel explosif et une mobylette ont été saisis en sa possession. Il était recherché dans le cadre de diverses actions attribuées à la guérilla maoïste dans la région.

La police du Chhattisgarh a arrêté un membre présumé d’une milice maoïste et deux présumés courriers au cours d’un contrôle routier samedi. Selon la police, il s’agirait d’un homme de 20 ans originaire du district de Khamamm, et de deux courriers de 19 et 28 ans originaires du district du Bijapur. Une équipe de policiers qui se chargait de la vérification des véhicules les a capturé alors qu’ils voyageaient sur deux mobylettes dans le courant de la matinée. Ils ont saisi les mobylettes ainsi qu’une certaines somme d’argent en liquide. Les autorités affirment que le trio était en route pour Charla dans le but d’acheter des médicaments et des provisions pour les guérilleros de la région Pamedu, dans le Chhattisgarh.

Soldats en opération de contre-insurrection

Soldats en opération de contre-insurrection

Ce 22 août, la grâce présidentielle a été accordée aux prisonniers ayant le statut politique. Ceci inclut les trois prisonniers anarchistes Ihar Alinevich, Mikalai Dziadok et Artsiom Prakapenko.

Action de solidarité avec les prisonniers anarchistes le 29 janvier 2015.

Action de solidarité avec les prisonniers anarchistes le 29 janvier 2015.

Six cadres maoïstes présumés, parmi lesquels une femme, ont été arrêté dans un village du district de Cachar, dans l’Assam tôt jeudi matin. Les six – Amir Hussain, 45 ans, du district de Dhubri, Nirmala Biswas, 50 ans, du Bengale occidental, Sidhu Orang, 22 ans, du district de Cachar, Bijoy Orang, 26 ans, Bipon Orang, 25 ans et Bipul Orang, 35 ans, ont été arrêtés dans le village de Menam Punjee à proximité du commissariat de Katigorah. Bijoy, Bipon et Bipul habitent à Menam Punjee. Les autorités ont déclaré qu’Amir, un ingénieur, et Nirmala, diplômée en science, avaient été déclarés comme étant les cadres maoïstes les plus recherchés par le gouvernement du Bengale. La police du Cachar, en collaboration avec l’armée et des membres de la CRPF, a déclenché une opération conjointe à environ 3 heures du matin dans la nuit de mercredi à jeudi et ont arrêté les six guérilleros présumés chez un certain Hina Orang. Ce dernier n’a quant à lui pas été arrêté, mais la police a déclaré qu’elle le ferait si nécessaire.

La police accuse Amir et Nirmala d’être des membres actifs de l’aile politique des maoïstes. Amir aurait la responsabilité d’encourager les jeunes à rejoindre le mouvement. Nirmala, qui aurait rejoint la guérilla il y a sept ans, serait venue du Bengale mardi dernier pour renforcer la base maoïste dans la région. Selon les médias locaux, tous les deux leur auraient affirmé qu’ils travaillent à l’émancipation des classes opprimées et réprimées. ‘Nous ne sommes pas des militants. Nous sommes en mission pour libérer le peuple de l’oppression du gouvernement. Nous livrons un combat contre le gouvernement et non contre le peuple’, a déclaré Amir. Nirmala a ajouté, ‘Le peuple, tout spécialement dans les plantations de thé et dans les régions rurales, est négligé et dépossédé par les autorités. Ils n’ont pas les moyens de manger deux fois par jour’.

Arrestation de cinq guérilleros présumés

Arrestation de cinq guérilleros présumés

La police de l’état d’Assam a annoncé ce jeudi avoir arrêté six cadres maoïstes dans le district de Cachar. Selon les autorités, deux cadres supérieurs figureraient parmi les arrêtés, dont une femme. Il s’agirait de Amiruddin Ahmed et de N. Biswas.

Quatre guérilleros présumés, dont un couple dont la tête avait été mise à prix, ont été arrêtés aujourd’hui dans différents villages du district de Kanker, dans le Chhattisgarh. Ils ont été encerclés par deux brigades de soldats à deux endroits distincts, à proximité du commissariat de Koyalibeda. Ayant reçu une information selon laquelle le commandant d’une équipe d’action régionale du CPI(Maoist) séjournait avec sa femme dans le village de Hetarkasa, à environ 250 kilomètres de la capitale, Raipur, une équipe de la Border Security Force, de la Special Task Force et de la police locale ont organisé une descente sur place. Après avoir encerclé le village, les soldats ont capturé le couple. L’homme fait l’objet de 13 accusations, tandis que sa femme, membre d’une section militaire était recherchée dans le cadre de quatre affaires. Par la suite, alors que les forces de sécurité atteignaient le village de Jugda en encerclant la zone, les soldats ont repéré deux suspects qu’ils ont capturé après une courte chasse à l’homme. Identifiés comme étant des guérilleros de second rangs, les autorités ont affirmé qu’ils avaient reconnu immédiatement leur implication dans la guérilla.

Guérilleros à l’entraînement

Guérilleros à l'entraînement

La police a dit avoir arrêté plus de 10 personnes dimanche pour jets de pierres sur des policiers et trouble à l’ordre public devant l’hôpital de la ville d’Ashkelon où est hospitalisé Mohammed Allan. Des manifestants arabes israéliens et palestiniens avaient prévu de se rassembler devant l’hôpital Barzilai, mais ont dû faire face à des militants de l’extrême-droite sioniste venus scander des slogans racistes et appelant à la mort de Allan. Des heurts ont éclaté, avec des jets de pierres des deux côtés. Les heurts se sont poursuivis alors que la police repoussait les manifestants arabes à la sortie de la ville.

Mohammed Allan, 31 ans, un avocat présenté par le Jihad islamique comme l’un de ses membres, avait été arrêté en novembre et a entamé une grève de la faim le 18 juin pour dénoncer le renouvellement de sa détention administrative, une mesure qui permet aux autorités israéliennes de le détenir sans inculpation pendant des périodes de six mois renouvelables. Il était toujours inconscient mais dans un état stable, il a été placé sous respirateur artificiel et sous perfusion d’eau salée.

Arrestation devant l’hôpital d’Ashkelon

Mise à jour (19 août): M. Allan a vu la mesure de détention administrative qui le concernait levée ce mercredi. La Cour suprême a indiqué que M. Allan devrait être soigné désormais comme n’importe quel autre patient de l’hôpital. Sa famille et ses amis pourront lui rendre visite, pas en tant que prisonnier.

Arrestation devant l'hôpital d'Ashkelon

Depuis plusieurs mois, le SRI mène une campagne internationale pour exiger la libération des prisonniers membre du Communist Party of India (Maoist) ainsi que de tous les combattants de la guerre populaire en cours dans une Inde opprimées par trois ennemis, l’impérialisme, le féodalisme et la bourgeoisie locale. Dans son programme, le CPI(Maoist) a inscrit en première ligne la lutte pour la défense des droits fondamentaux des tribaux et des victimes des politiques capitalistes et ultra-libérales menées par les autorités indiennes, poussées dans le dos par les pays impérialistes du monde occidental. Ce 15 août, jour de commémoration de l’ « indépendance » de l’Inde, le SRI appelle à une journée internationale de mobilisation à l’égard de ces prisonniers, pour revendiquer leur libération, mais également un respect de leurs droits humains fondamentaux ainsi qu’une reconnaissance de leur statut de prisonniers politiques. Outre la soixantaine de membre du parti actuellement derrière les barreaux, le gouvernement Modi (BJP – parti nationaliste hindou) détient plus de 10.000 personnes accusées de liens avec la guérilla maoïste, ou simplement de « sédition » ou d’ « action contre les autorités étatiques ». La politique du gouvernement central en place depuis un an n’a fait que renforcer l’arsenal de lois visant à réprimer tout mouvement populaire et toutes les formes de dissidences. Cette journée est l’occasion de dénoncer ces politiques et d’exiger la libération de tous les prisonniers luttant pour la guerre populaire en Inde.

La solidarité est notre arme! Vive la solidarité internationale!

Affiche du SRI pour les prisonniers maoïste en Inde

Affiche du SRI pour les prisonniers maoïste en Inde

Le procès contre Andreï Sokolov pour « la création d’une organisation terroriste» (art. 258-3 du Code pénal) se poursuit en Ukraine. Le délit est passible de 8 à 15 ans de prison. Les deux premières audiences ont eu lieu par vidéoconférence, la cour siégeant au tribunal et Andreï restant dans sa prison (voir notre article). Les séances suivantes ont eu lieu au tribunal de la ville Berdiansk, dans la province de Zaporozhye, à 60 km de Mariupol. Ces audiences ne portent pas encore sur le fonds de l’affaire. Elles doivent notamment établir si il y a besoin d’un complément d’enquête.

Andreï est un communiste, son opposition révolutionnaire aux régimes de Eltsine et de Poutine lui a valu un total de neuf années de prison en Russie. Il a depuis le début fortement soutenu l’insurrection dans le Donbass, en travaillant comme technicien bénévole. Andreï a été enlevé à un checkpoint sur la ligne de front entre les forces ukrainiennes et celles de la République populaire de Lougansk le 16 décembre 2014, détenu dans un prison secrète où les prisonniers étaient torturés (voir notre article), il n’a été officiellement arrêté que le 29 décembre, à Mariupol, dans le bâtiment du SBU (Service de sécurité ukrainien).

Andreï Sokolov

Andreï Sokolov

Les quatre maoïstes qui menaient une grève de la faim au sein de la Central Prison de Coimbatore, Roopesh, Shyna, Anoop et Veeramani, ont annoncé qu’ils y mettaient un terme après que des écrivains et des militants de la société civile leur aient assuré qu’ils allaient prendre les choses en mains. Cela faisait 19 jours que Roopesh ne s’alimentait plus. Sa femme, Shyna, était en grève depuis trois jours, Anoop depuis neuf jours et Veeramani depuis quatre jour. Leur avocat, Mr Balamurugan a annoncé que leurs exigences étaient qu’ils soient traités en tant que prisonniers politiques, qu’ils ne soient pas poursuivis en vertu des lois antiterroristes telles que le National Security Act et le Unlawful Activities Prevention Act et que la police de l’état du Kerala rende publique la liste des plaintes déposées à l’encontre de Roopesh. Mr Balamurugan a affirmé que la police du Kerala publiait une accusation après l’autre pour que Roopesh soit à chaque fois ramené en détention au commissariat et a indiqué que ces deux derniers mois, le prisonnier avait passé 45 jours en détention provisoire. Après avoir reçu la lettre, signée entre autre par Arundhati Roy, Prabhat Patnaik, Meena Kandasamy et d’autres, et après que la fille aînée de Roopesh lui ait rendu visite, ils ont annoncé mettre un terme à leur action.

Le directeur d’un hôpital d’Ashkelon a déclaré lundi qu’il ne nourrirait pas de force un prisonnier palestinien gréviste de la faim tant que sa vie n’était pas directement en danger. Mohammed Allaan, qui est détenu pour son implication présumée avec le Jihad Islamique, est en grève de la faim depuis plus de 50 jours en protestation contre sa détention sans procès. Il a été transféré lundi au Centre médical Barzilai à Ashkelon après que des docteurs à l’hôpital Beer Sheva aient refusé de le nourrir de force.

Les dirigeants israéliens espéraient que l’hôpital Ashkelon serait d’accord pour réaliser la pratique controversée (et condamnée par l’ONU qui défend le droit aux formes de protestations non-violentes) à la suite de l’adoption par le Knesset le 30 juillet d’une nouvelle loi la légalisant. Le directeur de Barzilai a déclaré que « Nourrir de force est une mesure drastique qui est incompatible avec l’éthique médicale (…) Tout traitement réalisé sans le consentement du patient est réservé pour un affaiblissement de sa condition médicale ou un besoin urgent de sauver sa vie ».

Maazouze, la mère de Mohammed Allaan

Maazouze, la mère de Mohammed Allaan