Jeudi 4 avril, José Arcila Ramírez, un résident états-unien passait devant un tribunal de Floride, de soutenir l’ELN en lui fournissant des armes, des pièces d’arme et du matériel.
Les étiquettes de la chaîne de magasins américaine Home Depot, découvertes dans des compresseurs d’air ainsi que des pièces d’armes à longue portée saisis dans le quartier El Valle, dans le district de Suroccidente à Barranquilla, ont permis de retrouver la trace du fournisseur. Celui-ci livrait depuis la Floride, des armes et accessoires à son frère en contact avec l’ELN.
Après les perquisitions, le juge pénal a ordonné l’assignation à résidence de la femme, tandis que le frère a été envoyé en prison. Francisco José Arcila a quant-à-lui été arrêté en janvier avec deux hommes du sud de la Floride (Asilah et Ortega) et accusé de conspiration visant à soutenir une organisation terroriste étrangère et d’autres accusations liées à la contrebande d’armes à feu ». Le réseau aurait été actif pendant 12 mois et aurait été découvert parce que Asilah et Ortega utilisaient un intermédiaire (nom de code « James Smith ») qui avait commencé à coopérer avec des agents du Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) et avait enregistré plusieurs conversations sur l’achat d’armes et leur expédition en Colombie ».
La guérilla ELN continue le combat contre le gouvernement colombien mais laisse la porte ouverte aux négociations. Ainsi lundi 1 avril Pablo Beltran a annoncé que l’équipe de négociation resterait à Cuba malgré l’échec des dernières négociations.
Matériel saisi chez le frère d’Arcila