Les transports font la grève en Guinée pour protester contre les ingérences des gouverneurs, des préfets et des maires dans les affaires syndicales. Parmi les autre revendication, la levée des 84 barrages érigés le long des axes routiers qui sont autant d’occasion pour les policiers de racketter les chauffeurs routiers et les taxis. Des syndicalistes sont enfermés aussi à l’intérieur du pays pour la simple raison qu’ils ont revendiqué leur droit des travailleurs du transport.
Des militants du Syndicat National des Etudiants de Mauritanie (SNEM) ont été arrêtés par la police suite au mot d’ordre de grève, lancé par les principaux syndicats étudiants. Il s’agit de Mouhamed Ibrahima Sarr, 2ème Secrétaire Général adjoint du SNEM, de Bouyagui harouna Sall Trésorier Général du SNEM, de Cheikhna Diakité Secrétaire aux affaires sportives, de Bass Oumar Président Section FLSH du SNEM, de Houdou Diop Secrétaire Général de Section FLSH
Des affrontements ont opposé à Athènes la police à des manifestants qui protestaient contre l’ouverture des commerces le dimanche, une semaine avant la Pâque orthodoxe. L’affrontement s’est produit dans la principale rue commerçante de la capitale grecque. Des dizaines de manifestants ont déployé des banderoles devant des commerces, demandant aux gens de ne pas y entrer. « Ne touchez pas au repos dominical. Résistez à des pratiques de travail du Moyen-Âge », pouvait-on lire sur l’une d’elles.
Selon les syndicats, l’autorisation d’ouverture des magasins le dimanche ne bénéficiera qu’à la grande distribution au détriment des entreprises familiales déjà durement touchées par six ans de récession. La Grèce a adopté récemment une loi autorisant le commerce de détail à travailler le dimanche mais à condition d’obtenir une autorisation de la municipalité.
Grèce: Affrontements lors d’un manifestation contre le travail dominical
En République démocratique du Congo, c’est l’inquiétude autour du sort du syndicaliste Victor Umba Ilunga, président de la délégation syndicale de la SNCC, la Société nationale des chemins de fer. Arrêté le 25 février dernier, Victor Umba n’a toujours pas comparu devant un juge et serait selon ses proches détenu par les services de renseignement à Kinshasa. Les autorités lui reprochent son implication dans le mouvement social des cheminots congolais, en grève depuis novembre 2013. Ni sa famille ni son avocat ne peuvent le voir.
En grève depuis le 3 avril, les salariés d’H&C SA ont surtout eu droit à un passage de l’huissier qui a relevé les identités de tous les présents pour mieux les assigner, ce mercredi après-midi, devant le tribunal de grande instance (TGI) de Lille. La procédure en référé d’heure en heure a été lancée par la direction de la holding H&C Réunis qui avance un « trouble manifestement illicite », une entrave à « la liberté du commerce et de l’industrie » et au « droit de propriété », un manque en chiffre d’affaires de l’ordre de 425 000 euros, etc. et réclame le déblocage du site.
Un représentant du personnel, accompagné de salariés, se rendra donc ce mercredi à 14 h, dans la salle « E » des référés. Et dans le même temps, sur le site de l’usine où la poursuite de la grève a été votée, le reste des grévistes devrait pour alors savoir si la reprise de Lucky textile est validée, ou pas, par le tribunal de commerce. Avec vingt-trois licenciements à la clé.
Après dix jours de grève, des salariés de Nutribio (Sodiaal), la police est intervenue samedi matin pour permettre l’accès à l’usine des camions-citernes de lait, suite à une une décision de justice pour demander aux grévistes de laisser entrer et sortir les véhicules.
La grève était suivie à Montauban par 45 ouvriers sur 70. L’usine emploie des salariés pauvres qui gagnent 1.200 euros nets par mois, avec des conditions de travail à la production qui peuvent être très difficiles : du travail posté, en production dans un bâtiment où il peut faire 40 à 50 degrés, et une fréquence d’accidents du travail très élevée. Nutribio (160 millions d’euros de chiffre d’affaires) compte 400 salariés au total, à Montauban, Doullens (Somme) et Paris, elle est bénéficiaire et refusait une augmentation de salaire équivalant à 30 centimes par jour. L’intervention policière a brisé la grève et le travail a repris ce lundi.
La manifestation de la Confédération européenne des syndicats de ce vendredi à Bruxelles à l’appel, contre l’Europe de l’austérité et contre le dumping social, a débuté vers 11h. Des incidents entre manifestants et forces de l’ordre ont éclatés à l’entrée de la rue de la Régence (menant au Parlement) près du siège des institutions européennes. Des dockers des ports d’Anvers et de Gand (mais aussi des dockers anglais) ont pris la tête du cortège et ont lancé des projectiles (poubelles, pavés et barrières Nadar) sur les policiers qui faisaient usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau. En fin de parcours, la police a dû détourner une partie de la manifestation par le parc du Cinquantenaire pour éviter de se retrouver à nouveau face aux dockers.
La Commission des Finances du Sénat a adopté une proposition de loi visant à assurer la continuité de service public à la SNCB. La première mouture de cette proposition de loi date de 2007. Elle a évolué moyennant des amendements pour tenir compte du protocole d’accord signé entre les organisations syndicales et la direction de la SNCB.
Ce texte prévoit l’inscription dans le contrat de gestion des modalités visant à enrayer les grèves sauvages, des sanctions financières et les possibilités de remboursement de l’usager si malgré tout de telles grèves sauvages étaient déclenchées. La proposition de loi vise les grèves menées hors des protocoles d’accords existants et sans préavis légal.
Le 7 mars, 400 personnes s’étaient rassemblées devant le siège du groupe à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) à l’occasion d’un comité central d’entreprise consacré à la fermeture, début 2014, du site d’Amiens où travaillaient 1.173 salariés. Les forces de l’ordre ont reçu une pluie de projectiles pendant trois heures: barres de fer, grilles d’égout, arceaux de parking, panneaux de signalisation et morceaux de chaussée. Dix-neuf policiers avaient été blessés, dont deux sérieusement.
Trois salariés de l’usine Goodyear d’Amiens ont été condamnés ce lundi à six mois de prison avec sursis par le tribunal de Nanterre pour cette manifestation. Deux des manifestants ont en outre été condamnés à verser 3.950 et 1.800 euros au titre du préjudice moral à deux des policiers qui s’étaient constitués parties civiles. Un quatrième prévenu, qui le jour du procès avait assuré qu’on l’avait « confondu avec quelqu’un d’autre », a été relaxé contre l’avis du parquet.
Cinq élus de la CGT Goodyear sont en garde à vue depuis hier matin 8 heures à Amiens. La garde à vue a été prolongée de 24 heures. Ils sont accusés de menaces de mort et de violences en réunion lors de comités d’entreprise extraordinaires. Cette garde à vue intervient suite à une plainte déposée en 2008 par le syndicats des cadres CFE-CGC. Mais cette plainte avait été classée sans suite à l’époque. La CFE-CGC se serait portée partie civile, ce qui aurait permis une réouverture de l’enquête.
La CGT appelle à une manifestation devant le tribunal de grande instance du Havre, le 31 mars 2014, à 11h30, pour exiger la relaxe totale et sans condition des 4 militants de l’Union Locale CGT contre lesquels le Procureur de la République du Havre a requis, le 21 février dernier, des peines de 2 mois de prison avec sursis et 300€ d’amende, d’un côté, et de 6 mois de prison ferme et 500€ d’amende de l’autre.
Cette manifestation sera l’occasion de dénoncer l’acharnement de l’institution judiciaire à l’égard de tous les syndicalistes CGT qui luttent pour défendre les droits des salariés et d’exiger que le gouvernement et sa majorité parlementaire donne suite aux revendications de la CGT pour une loi d’amnistie ; une loi pour renforcer la protection des militants syndicaux et associatifs qui agissent dans le cadre d’actions collectives ; une loi pour supprimer de la liste du fichier des prélèvements génétiques, tous les militants syndicaux et associatifs interpellés dans le cadre d’actions collectives.