La police de Malines s’est dotée de nouveaux véhicules de patrouille équipés d’une caméra fixée sur le toit de la voiture de police, pour scanner les numéros de plaques d’immatriculation de tous les véhicules qui passent à côté d’elle. Lorsque la caméra détecte une plaque d’immatriculation d’un véhicule volé ou non-assuré, les policiers en sont directement avertis.

A l’automne, toutes les voies d’accès à la E19 seront également équipées de caméras qui enregistreront les numéros de plaques d’immatriculation. Tous les numéros enregistrés seront conservés pendant trente jours. La police pourra ainsi savoir où et quand un numéro de plaque déterminé a été remarqué. Le coût total de ce dispositif – 820.000 euros – est le plus important investissement en caméras effectué par la ville de Malines.

Une vidéo, où des policiers sont filmés dans un commissariat administrant des décharges de Taser à un Aborigène, a été dévoilée, lundi 4 octobre, déchaînant une vague d’indignation en Australie. L’incident, qui a eu lieu dans la ville de Perth en 2008, a été rendu public dans le cadre d’un rapport de la commission criminelle de l’Etat d’Australie-Occidentale présenté au Parlement sur l’usage des Taser par la police.

Ce cas a été cité comme exemple de la mauvaise utilisation des pistolets à impulsion électrique par la police et a relancé le débat en Australie. La veille, un homme était mort à Sydney après avoir reçu une décharge de Taser dans la poitrine. Sur la vidéo rendue publique, un homme aborigène non armé se voit administrer huit décharges de Taser dans un commissariat, après avoir refusé de se soumettre à une fouille au corps. On le voit à l’agonie après les décharges. Selon le rapport, l’homme, dont les actes précédant l’incident semblaient traduire un désordre mental ou un abus de drogue, a été soumis à cinq décharges supplémentaires hors caméra. Après enquête interne, deux agents ont été condamnés à payer des amendes de 1 200 et 750 dollars australiens (environ 840 et 525 euros) pour utilisation excessive de la force.

La police revendique 218 arrestations préventives et affirme qu’il s’agissait « de personnes en possession d’objets dangereux », alors qu’il est évident qu’elle a arrêté par paquets, de manière préventive et plannifiée, tous les militants du No Border et ceux qui voulaient constituer un bloc anticapitaliste.

Arrestations à l’euromanifestation syndicale

Un groupe de policier en civil armé de matraque télescopique a procédé tout le long de la manifestation à des arrestations « sélectives » extrêmement violentes (coups de matraques, coups de genou etc.).

(plus de photos sur ce lien)

Les premiers militants arrêtés ont été libéré peu après 18H00. Ceux qui avaient étré blessés ont également été libéré. Seul un manifestant allemand d’une cinquantaine d’années reste hospitalisé avec un sérieux problème au cou. Des activistes libérés rentrent progressivement au No Border camp.

Les infos en direct sur la timeline du No Border

En Belgique, l’utilisation du Taser est interdite par la loi du 9 juin 2006 en tant qu’arme à électrochocs. C’est un pistolet électrique qui délivre une décharge de 50.000 volts et paralyse sa cible, et dont on voit régulièrement les effets destructeurs dans les pays où son usage est permis. Selon un rapport d’Amnesty International, le Taser a provoqué la mort de 251 personnes entre 2001 et 2008 de par le monde.

En 2009, le ministre de la justice belge avait du reconnaître que les forces spéciales de police disposaient de Taser, et ce en dépit de la législation. Et aujourd’hui, le porte-parole de la zone de police de Molenbeek a ouvertement demandé qu’en Belgique aussi, le Taser soit autorisé. Il affirme entre autre que les policiers ne se sentent plus en sécurité avec leur équipement classique et que de toute façon, l’utilisation d’une arme non-léthale reste préférable à celle d’une arme à feu.

Pistolet Taser deuxième génération

Pistolet Taser deuxième génération

Les policiers et agents de quartier recevront dès fin 2011 une formation, ainsi qu’un manuel, pour rapidement déceler les comportements radicaux, et lutter ainsi contre le terrorisme.

Ce manuel, dont la création a été annoncée jeudi à l’occasion d’une conférence de haut niveau à Anvers sur la radicalisation et le terrorisme, verra le jour à l’initiative de la Belgique et de dix autres pays européens. Le manuel présentera notamment les combinaisons de chiffres, des logos et tatouages liés à des mouvements radicaux. Par cette initiative, les onze pays promoteurs entendent mieux lutter contre la radicalisation, et son aboutissement, le terrorisme.

« La radicalisation prend toujours du temps », a déclaré la ministre fédéral de l’Intérieur, Annemie Turtelboom (Open-VLD). « Nous devons être capable de le déceler dans cet intervalle. Les agents de quartier doivent être les yeux et les oreilles de la société ». Pour l’heure, seule une version anglaise de ce manuel est prête. En Belgique, il devrait être diffusé à 25.000 ou 30.000 exemplaires au sein du corps de police. Les autres pays participant à ce projet sont l’Allemagne, les Pays-Bas, le Luxemburg, la Grande-Bretagne, la Finlande, la Suède, le Danemark, Chypre, la Hongrie et la Lettonie.

En France, les trois groupes de téléphonie mobile reçoivent entre 70.000 et 80.000 réquisitions par mois. Depuis plusieurs années, les télécommunications ont pris une place énorme, et qui ne cesse d’augmenter, dans l’arsenal judiciaire. Les chiffres de demande d’identification de numéro ou d’interception des communications augmente de 30% chaque années depuis cinq ans. Au point que les sociétés de téléphonie ont été obligées d’y faire face en embauchant des employés qui ne gèrent que ces demandes d’informations. Selon les opérateurs, ils sont entre vingt et cent, dont certains anciens policiers, et sont tous habilités secret-défense.

Ces services rendus nécessaires en raison de la dépendance grandissante des policiers et des magistrats vis à vis de ces méthodes, sont accessibles 24h/24 et 7 jours/7. Leur champ d’action est vaste: identifier le détenteur d’un numéro fixe ou mobile, remonter sa liste d’appels au cours des douze derniers mois, le géolocaliser, rassembler l’intégralité de ses communications électroniques, écouter les conversations de la personne placée sur écoute, lire ses fax, ses mails, et consulter son trafic internet. Ces procédures ont coûté 32,96 millions d’euros à la France l’an dernier.

La police sud-coréenne a annoncé ce mercredi avoir pris une nouvelle mesure pour garantir la sécurité des dirigeants des vingt pays les plus riches du monde lors de leur réunion les 11 et 12 novembre à Séoul. Le Convention and Exhibition Center, situé au sud de la ville et où se rassembleront les participants sera encerclé par une clôture. Selon les informations recueillies sur place, celle-ci sera haute de 2,2 mètres, aura une base en béton et s’étirera sur plus de 1,6 kilomètres. La barrière est composée de 800 segments et peut facilement être déplacée vers d’autres lieux. La police a également déclaré que dès le 1 octobre, tous les passagers suspects atterrissant sur le territoire seront contrôlés par des scanners intégraux.

Une nouvelle manoeuvre des autorités russes pour réprimer l’opposition consiste à utiliser le prétexte de la chasse aux copies pirates de logiciels pour organiser des perquisitions et accéder aux données qu’ils contiennent. Plus d’une douzaine d’organisations et de journaux militants aient déjà été leur cible. Les services de sécurité agissent en prétendant avoir reçu une plainte selon laquelle l’organisme utiliserait des logiciels piratés. Ils saisissent alors tout le matériel et utilisent les données stockées dans les disques durs pour identifier les partisans de l’association et procéder à des interrogatoires. Microsoft, principal fournisseur de logiciel et qui ne souhaite pas voir son nom mêlé à ces techniques gouvernementales, a annoncé que dorénavant, les organisations russes bénéficieront d’une nouvelle licence gratuite pour les logiciels, même ceux déjà installés. Cette manoeuvre empêchera donc aux autorités russes de prétexter le piratage pour justifier leurs actions.

Depuis 1999, la police belge dispose d’une équipe spécialisée, le Fugitive Active Search Team (FAST), qui s’occupe de la recherche de personnes condamnées qui tentent de se soustraire à leur peine. Depuis sa création, le FAST a ouvert 2.336 dossiers. Rien qu’en 2009, 416 dossiers ont été traités. Cela représente le plus grand nombre jamais atteint (324 en 2008). Des 2.336 dossiers au total, 1.351 (57,83%) étaient résolus début 2010. En 2009, 199 personnes ont été arrêtées grâce au FAST (181 en 2008). En 2007, le Conseil de l’Union européenne a souligné dans un rapport l’efficacité de l’unité FAST belge et l’intérêt pour les états-membres de disposer d’une telle unité.

Lors de la Présidence belge de l’Union européenne, la police intégrée souhaite lancer un réseau à l’échelle européenne en commençant par organiser un premier séminaire rassemblant ces experts. 23 délégations et représentants européens d’entre autres Europol, Eurojust, Interpol, US Marchals seront les 9 et 10 septembre 2010 à Bruxelles afin d’échanger des expériences et des pratiques.

Sur la table se trouve aussi le projet d’une résolution européenne en vue de la création officielle de ENFAST (European Network of the Fugitive Active Search Teams). La résolution propose de se réunir le plus souvent possible (au moins une fois par an) afin d’échanger des informations et des expériences et de stimuler les contacts réciproques. Cela ne pourra que favoriser la collaboration opérationnelle. Cet projet de texte encourage également les états-membres européens qui ne disposent pas encore d’un team FAST à en créer un. Des pays tels que l’Allemagne, la France, les Pays-Bas, l’Espagne, l’Autriche et évidemment la Belgique ont déjà une telle entité.

Pour en savoir plus

Les dirigeants des vingt économies mondiales dominantes ont prévu de se rassembler les 11 et 12 novembre prochains à Seoul. Un nouveau G20 qui va apporter encore plus de nouvelles mesures sécuritaires. Le chef d’état-major a déclaré que plus de 10.000 soldats seraient mobilisés. Pour la première fois dans l’histoire du G20, un centre de commandement militaire coordonnera les opérations de sécurités effectuées durant tout le sommet. Les effectifs militaires comprendront des navires de la marine et des avions de combat qui patrouilleront dans les ports et les espaces aériens coréens. Le centre de commandement travaillera également avec l’Agence Nationale de Police et d’autres services de sécurité. Le chef d’état-major a avoué son ambition de faire de ce G20 le sommet le plus sûr de l’histoire et capable de contrer toute menace.