Une task-force d’une vingtaine de policiers a été mise en afin d’identifier les Gilets Jaunes qui ont participé aux émeutes de vendredi. Cette task force analysera les images des vidéos capturées lors des événements et utilise les réseaux sociaux pour récolter des témoignages. Cette task-force pourrait également servir à établir un profil type des Gilets Jaunes qui pour la plupart ne sont pas connus de la police et qui ne correspondent à aucun profil déjà existant.

Des gilets jaunes nassés à Bruxelles le 30 novembre 2018

Cela fait plusieurs années que l’armée américaine cherche à se doter d’exosquelettes. En 2008, Raytheon avait présenté un tel projet appelé XOS-2 tandis que Lockheed-Martin planchait sur son HULC [Human Universal Load Carrier]. Aucun de ces programmes ne s’était traduit par une application opérationnelle. Mais ce n’est sans doute plus qu’une question de quelques mois. En effet, le 29 novembre, Lockheed-Martin a annoncé avoir obtenu un contrat de 6,9 millions de dollars auprès du centre de recherches de l’US Army pour développer et tester l’exosquelette ONYX.

L’ONYX est un exosquelette motorisé pour les membres inférieurs et doté d’une d’intelligence artificielle (IA) pour augmenter la force humaine et l’endurance. Cet appareil minimise la surcharge sur le dos et sur les jambes. À l’aide d’actuateurs électromécaniques situés au genou, d’une série de capteurs et d’un ordinateur d’IA, l’ONYX assimile les déplacements de l’utilisateur et fournit le couple approprié au bon moment pour l’aider à monter des pentes raides et à lever ou à tirer des charges lourdes. Les soldats de la 10th Mountain Division seront les premiers à tester l’exosquelette.

Démonstration de l’exosquelette ONYX

Démonstration de l'exosquelette ONYX

Les policiers chinois utilisent massivement la reconnaissance faciale pour retrouver des personnes d’intérêt parmi des foules, ou pour identifier des suspects. Une nouvelle technologie leur permet d’identifier des personnes dont on ne voit pas le visage (ou dont l’image visage a une faible définition. Mise au point par l’entreprise chinoise Watrix, la technologie est déjà utilisée par la police dans les rues de Shanghai et de Beijing. Le système peut identifier des personnes à partir de caméras jusqu’à une distance de 50 mètres de la cible, même si celle-ci a le dos tourné ou le visage couvert. Le système développé par Watrix prétend que son système a un taux de précision de 94 %, et qu’on ne peut le duper en boitant, en marchant avec les pieds écartés ou en courbant le dos, parce qu’il analyse les particularités du corps en entier.

Présentation du système de Watrix

Présentation du système de Watrix

La police de Dubaï a acheté des exemplaires de l’Hoverbike S3, une moto volante de l’entreprise américaine Hoversurf. L’engin, qui coûte 150.000 dollars (un peu plus de 130.000 euros), est équipé de quatre hélices horizontales et peut évoluer à 100 km/h… Les policiers de l’émir – deux équipes viennent de commencer leur entraînement – doivent composer avec l’autre petit défaut de l’engin: son autonomie. De 10 à 25 minutes à peine en mode « moto », 40 en mode « drone ». L’Hoverbike pèse 114 kilos et pour des raisons de sécurité, l’altitude est en plus limitée à 5 mètres.

Un Hoverbike de la police de Dubaï

Un Hoverbike de la police de Dubaï

Aujourd’hui le ministre de la Justice Koen Geens a déposé une note de politique générale dans laquelle il annonçait vouloir mettre en place une base de données centrale regroupant un registre des pièces à conviction, un registre central pour les libérés conditionnels et les détenus dit « radicalisés ». Cette banque de données centrale baptisée « Pacos » sera d’abord lancée dans des sites pilotes avant d’être étendue à toutes les polices du pays et à la justice au 1er semestre 2019.

Koen Geens

Koen Geens

iBorderCTRL est le système qui contrôlera dès 2020 les passeports à l’entrée de l’UE. A la différence des systèmes automatisés de contrôle des passeports biométriques en service, comme PARAFE en France, iBorderCTRL commencera à travailler bien avant que vous ne vous présentiez à un poste de contrôle. Sur un ordinateur personnel ou grâce à une application mobile, iBorderCTRL vous demandera de fournir à l’avance des informations de base sur votre voyage, des détails d’état-civil, et renseigner les données de base de votre pièce d’identité, sur le modèle des informations courantes que vous demanderait un agent au moment du contrôle. Pendant le voyage, ces données pourront être vérifiées, comparées à ce que le système sait de vos titres de transports, de vos déplacements passés, voire même de ce que vous avez publié sur les réseaux sociaux. L’application pourra également demander à prendre votre photo, pour la comparer à des clichés précédents.

À partir de ces données, le système vous assignera une note, une évaluation du risque de fraude que vous représentez ou non, qui déterminera la suite des événements une fois arrivé au poste-frontière, ce que sont déjà en train de tester la Hongrie, la Lettonie et la Grèce, pour un premier programme pilote de six mois à l’une de leurs frontières. Là, un appareil fixe ou mobile contrôlera votre passeport biométrique, et vérifiera que vous en êtes bien le titulaire. Si tout concorde, vous pourrez passer.

En cas de doute, un agent virtuel affiché à l’écran pourra vous poser des questions simples, pas tant pour utiliser le contenu de vos réponses que pour analyser vos réactions à chaque question. « Que contient votre valise ? » pourra par exemple être suivi de « Si j’ouvre votre valise, est-ce que je constaterai que vous m’avez menti ? ». Le système va collecter des données qui dépasseront la simple biométrie, pour aller jusqu’aux bio-marqueurs du mensonge. Tenant compte du sexe, de l’origine ethnique et de la langue parlée, pour s’adapter à son interlocuteur, il sait détecter 38 micro-expressions du visage qui peuvent trahir un menteur. Si les réponses et les réactions ne suffisent pas à lever les doutes du système, le passager sera dirigé vers un agent.

Le système iBorderCTRL

Le système iBorderCTRL

Dimanche 7 octobre au matin, la police a mené des perquisitions aux domiciles de 4 hébergeurs de migrants à Saint-Gilles, Watermael-Boitsfort et Nandrin. Deux hébergeuses et quinze migrants ont été arrêtées, parmi ces derniers deux ont été remis en liberté. Les portes et les serrures ont été forcées et la police a fait preuve de violence à plusieurs reprises. Aujourd’hui les deux hébergeuses ont été présentées devant le juge d’instruction.

Ces deux personnes ont été arrêtées suite à l’identification de cartes SIM qu’elles avaient donné à des migrants pour que ceux-ci puissent les contacter en cas de problème. Pour rappel, suite aux mesures anti-terroristes, les cartes SIM ne peuvent plus être anonymes en Belgique.

Solidarité avec les migrants au parc Maximilien

Solidarité avec les migrants au parc Maximilien

Assistance Centre d’Appel ACA est une entreprise spécialisée dans la télésurveillance d’ascenseurs et de parking, ainsi que dans la surveillance de ses salariés. Saisi d’une plainte en juin 2015, la CNIL procède à un contrôle des locaux en novembre 2016. Elle y découvre que la société a mis en place un dispositif de pointage biométrique, recueillant les empreintes digitales des salariés et servant à surveiller leurs horaires, et ce sans autorisation. La CNIL constate également que l’entreprise enregistre les appels téléphoniques sans que les salariés n’en soient informés. Et leurs interlocuteurs ne se voyaient pas préciser ni l’identité du responsable des traitements, ni de leurs droits d’opposition.

Mise en demeure, ACA informe en janvier 2018 avoir pris des dispositions pour se conformer à la loi. En mars, la CNIL mène donc une nouvelle inspection: rien n’a changé. ACA vient de se voir infliger une amende de 10.000 euros.

ACA

ACA

Vendredi 28 septembre, le gouvernement belge a annoncé que les empreintes digitales seront bientôt stockées dans les puces des cartes d’identité. La mesure prendra effet en avril 2019 et les empreintes seront ajoutées au fur et à mesure des remplacements des cartes.

Carte d’identité

Carte d'identité

L’application EGM (acronyme de Emniyet Genel Müdürlüğü, la Direction générale de la Sécurité turque) disponible sur iOS et sur Android est une application qui permet à n’importe qui en Europe de transmettre à EGM des informations concernant des expatriés turcs opposés au régime d’Erdogan. Ces dénonciations peuvent mener à des menaces et pressions non seulement sur ces personnes mais aussi sur les proches résidents en Turquie. Ils pourraient également être inquiétés par la police ou menacés lors de retour au pays. Suite à l’utilisation de cette application, un citoyen turc vivant en Allemagne a déjà reçu des menaces après avoir posté sur Facebook une critique sur Erdogan.

L’application EGM

L'application EGM