Des recours avaient été déposés contre les SAC (Sanctions Administratives Communales), tentant de les faire annuler en les déclarant anticonstitutionnelles. Ces recours avaient notamment été déposés par la CSC et la Ligue des Droits de l’Homme. La Cour Constitutionnelle a rejeté les recours en les déclarant simplement conformes à la constitution.
Les forces de la police du Limbourg ont testé pendant deux ans un drone fourni par Aerialtronics et cet équipement a donné toute satisfaction. Le drone a été mis en œuvre dans le cadre de 70 missions d’enquête, de maintien de l’ordre, de recherche des personnes disparues ou de photographie aérienne. Doté d’une liaison vidéo permanente, le drone utilisé dans le Limbourg est un Altura Zenith, modèle très haut de gamme fourni par la société néerlandaise Aerialtronics. Selon ses concepteurs, son autonomie de vol peut atteindre 45 minutes, ce qui ouvre une palette d’usage très large.
L’Altura Zenith est déjà utilisé par des pompiers aux Pays-Bas et pour des missions de secours en Norvège, ainsi que par des sociétés de télécoms afin d’inspecter leurs relais. Outre ses performances, ce drone présente l’intérêt d’embarquer des caméras très sophistiquées (Aerialtronics vient de présenter au salon NAB de Las Vegas une caméra Blackmagic qui filme en super-16) destinées, entre autres, aux forces de police, et aux sociétés privées de surveillance.
Voilà 30 ans que les Etats-Unis utilisent les preuves génétiques dans des enquêtes criminelles. L’enquête diligentée voilà deux ans par le ministère de la Justice, en association avec le FBI et les plus importants lobbies contre les erreurs judiciaires, a mis en évidence des négligences dans les analyses et témoignages orientés contre les prévenus sont mis en évidence. 2 500 cas sont concernés. Car des preuves auxquelles on ne peut plus se fier ont été utilisées à charge par l’agence fédérale contre des accusés condamnés à de lourdes peines. Trois d’entre eux ont été exécutés. Le réexamen de ces milliers de cas est en cours. Les prisonniers concernés sont alertés, et certains vont pouvoir faire appel de leur condamnation.
Une technique ‘bien connue’ pour surveiller le possesseur d’un téléphone est le ‘IMSI Catcher ». Un IMSI Catcher est un engin utilisé par la police qui se substitue à une antenne GSM (et se fait passer pour elle). Une fois connecté à cette fausse antenne, le IMSI Catcher aura les moyens de faire parler un téléphone. Lorsque la police ignore le numéro de téléphone d’un manifestant -par exemple- elle peut activer un IMSI Catcher pour connaître ce numéro.
Il y a quelques jours, les manifestants qui s’étaient rassemblés devant l’Assemblée Nationale -visiblement très au fait des nouvelles technologies- ont d’ailleurs détecter deux IMSI Catchers dans les alentours de la manifestation.
Heureusement, il existe à présent une application pour Android qui détecte si un IMSI Catcher se trouve dans les alentours, si il est activé, si il vous cible, ou si il est en train de vous écouter. Il y a 6 niveaux d’alertes :
1. Repos, l’application charge,
2. Normal, l’application est allumée, rien à signaler,
3. Medium, une antenne-relais chiffre peu ou pas, les communications peuvent être interceptées.
4. Haut, un IMSI Catcher est actif dans les alentours.
5. Dangereux, le IMSI Catcher vous cible spécifiquement.
6. COURREZ, votre téléphone est en train d’être manipulé. Pour ce niveau, les développeurs de l’application conseillent de détruire ou de se débarrasser du téléphone puisqu’il pourrait être compromis irréversiblement.
Cette merveilleuse application est nommée « Android IMSI Catcher Detector ». Elle n’est pas téléchargeable via le Google Play Store (pour des raisons de principes et de sécurité). L’APK (éxécutable Android) peut être téléchargée via ce site (en cliquant sur « Android-IMSI-Catcher-Detector.apk »). Téléchargez ce fichier depuis votre smartphone, allez dans Paramètres -> Sécurité -> Cochez la case « Sources Inconnues ». Ouvrez ensuite l’APK pour l’installer.
Une fois l’application ouverte, voyez le menu « Settings » dans le volet gauche pour activer plus de sécurités. L’application n’est disponible qu’en anglais pour le moment.
Les 6 niveaux d'alerte d'Android IMSI Catcher Detector.
Alors que le gouvernement français prépare une batterie de mesures ‘anti-terroristes’ censées imiter le Patriot Act et le dépasser sur certains points. Cette loi va finalement légaliser plusieurs méthodes largement utilisées par les services d’espionnage de façon clandestine. Profitant de la panique autour des dernières affaires d’attentats islamistes, le gouvernement français veut aussi effacer ce qu’on avait pu lui reprocher suite aux fuites d’Edward Snowden.
La police de Lucknow, capitale de l’Uttar Pradesh et huitième ville la plus peuplée d’Inde avec deux millions d’habitants, a positivement testé cinq drones pulvérisateur de poivre. « Les résultats ont été excellents. Nous avons réussi à comprendre comment les manoeuvrer afin de cibler avec précision, y compris en cas de vent et dans des secteurs congestionnés », a déclaré le chef de la police.
Les drones ont été acquis pour la somme d’environ 600.000 roupies (9.600 dollars) l’unité et seront mis en service à partir de fin avril. Ces cinq drones sont équipés de caméras haute-définition et peuvent transporter jusqu’à deux kilos de poivre, dans un rayon d’un kilomètre. La police de Lucknow a déjà utilisé des drones pour des missions de surveillance.
Avant d’examiner le 1er avril prochain le projet de loi sur le renseignement, la commission des lois de l’Assemblée nationale va recevoir, à huis clos, tout un tas d’acteurs directement concernés par le texte. Et au milieu des magistrats, de Google, de Facebook, de la préfecture de police ou bien encore des associations en faveur des libertés sur Internet, figure Blue Coat. Blue Coat est une société californienne spécialisée dans les technologies de l’information, surtout connue pour avoir fourni des outils de filtrage et de censure à des pays parmi lesquels la Syrie, l’Egypte, le Koweit, le Qatar, l’Arabie Saoudie, les Emirats Arabes Unis ou la Birmanie.
Les défenseurs des libertés redoutent particulièrement l’un des volets du projet de loi : la mise en place de « boîtes noires » sur le Net français, permettant de détecter des comportement terroristes suspects à l’aide d’algorithmes. Et dont rien ne garantit, techniquement, qu’elles n’iront pas lorgner ailleurs. Difficile de savoir en revanche qui fournira les équipements, qui plus est marqués du secret défense. L’algorithme serait certainement développé au sein de la DGSE, n’excluant pas formellement, néanmoins, le recours à un prestataire extérieur via un appel d’offre. Blue Coat sera la seule entreprise spécialisée dans ce domaine à être entendue par les élus.
L’OCAM (Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace) a descendu le niveau de l’alerte anti-terroriste de 3/4 à 2/4. L’indice de l’OCAM juge si la menace terroriste est imprécise, plausible, probable ou certaine. Ce niveau n’est toutefois pas uniforme : le niveau 3 reste d’application pour les ambassade états-unienne et israélienne ainsi que pour les synagogues. Les militaires déployés dans les rues des grandes villes du pays y resteront toutefois jusqu’à nouvel ordre. Ce niveau ‘2+’ est le niveau le plus couramment déployé en Belgique. Hormis le déploiement militaire, cet abaissement de l’indice est donc presque un ‘retour à la normale’.
Des Indiens Nasas affrontent la police anti-émeute dans le cadre d’une appropriation par les compagnies de Cannes à Sucre de terres indigènes à Corinto. Ces terres avaient été promises aux Nasas après un massacre en 1991. Les manifestants ont occupé une hacienda appartenant à un riche colombien propriétaire de chaines de TV, d’une compagnie de boissons gazeuses et de plantations de cannes à sucre. Les policiers ont dégainé lors des affrontements un étrange engin, une espèce de lance-pierre géant qui leur a servit à propulser cailloux et grenades anti-émeutes contre les émeutiers.
Bruxelles comptera 300 nouvelles caméras en 2015. Ceci fera monter à 997 le compte total de caméras surveillant l’espace public dans les 19 communes, dont 200 pour la seule commune de Molenbeek-Saint-Jean. Les communes d’Auderghem et de Watermael-Boitsfort sont les seules à ne compter aucune caméra. Ceci ne concerne évidemment pas les caméras « privées ».