Les auditions sur le port de caméras corporelles (bodycams) par des policiers menées mardi en commission de l’Intérieur de la Chambre montrent un grande hostilité des syndicats de policiers à cette mesure. Plusieurs propositions et projets de loi relatifs à la police sont en discussion en commission, dont l’un vise la modification de la loi de 2007 sur l’installation et l’utilisation de caméras de surveillance. L’un des points qui a retenu toutes les attentions est celui des « bodycams » que pourraient emporter des policiers dans une intervention. La ville de Malines s’est lancée dans l’expérience. Lors des auditions, le représentant de la Commission de protection de la vie privée a appelé à bien distinguer les cas d’utilisation de « bodycams »: s’agit-il de missions de police administrative ou judiciaire, pour lesquelles un cadre légal existe, ou doivent-elles protéger les policiers d’accusations infondées? Dans ce cas, leur usage doit être réglé dans la loi sur la fonction de police.

La bodycam telle que portée par les policiers US

La bodycam telle que portée par les policiers US

En 2008, pour les présidentielles américaines, la police a développé un système de surveillance aérien à propos duquel peu d’éléments ont filtré jusqu’à aujourd’hui. Il y a quelques jours, un de ses développeur a rendu public son fonctionnement et ses possibilités. Cette technologie s’intitule ‘système de surveillance persistante’ et permet de suivre les déplacements d’un individu seconde par seconde. Cela est permis grâce au survol d’une zone donnée par un avion équipé de douze caméras dont les images sont envoyées seconde par seconde à la police. Les données ainsi analysées permettent de retracer les mouvements de n’importe quelle personne ciblée. Les autorités américaines se servent de cette surveillance persistante depuis les présidentielles de 2008 lors de tous les grands événements publics.

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante

Système de surveillance persistante
Système de surveillance persistante

Une cinquantaine de personnes (belges, françaises, hollandaises, britanniques,…) ont été arrêtées ce dimanche dans l’est de l’Inde après que l’armée ait trouvé sur eux 22 téléphones satellites non-déclarés aux douanes. Il s’agissait en fait de l’équipe de tournage de Pékin Express. Alors que la plupart des personnes ont été relâchées et sont à présent gardées par l’armée dans un hôtel, trois personnes sont encore emprisonnées et accusées d’espionnage. Les autorités auraient repéré à distance un grand nombre de téléphones satellites, typiquement utilisés par les maoïstes, selon l’armée indienne.

Au cours d’une conférence de presse dans le cadre du salon DefExpo 2014, le directeur de la Defence Research and Development Organisation (DRDO) a annoncé qu’ils étaient en passe de présenter un nouveau drone destiné à la CRPF. Celui-ci a été spécialement conçu pour être utilisé dans les régions du Chhattisgarh et du Jharkhand où la guérilla maoïste est active. Les nouveaux drones seront capables d’aider les forces armées à repérer et à pourchasser les guérilleros dans les jungles les plus denses, ce qui n’est pas le cas des véhicules actuellement à disposition des soldats. Les scientifiques de la DRDO ont travaillé en étroite collaboration avec des soldats de la CRPF afin de coller au mieux à leurs besoins, développant ainsi notamment des ‘radars à fréquences inférieures’.

La police de New-York a commencé a expérimenter sur le terrain les Google Glass dans les patrouilles. Si les premiers tests s’avèrent positifs, la ville pourrait équiper jusqu’à 34.500 de ses agents des lunettes à réalité augmentée de Google. L’impact pour Google serait également énorme, puisque le NYPD représente le plus gros département de police du pays, et jouit d’une influence énorme sur les autres départements de police.

Outre le fait de pouvoir reconnaître d’un simple coup d’œil les criminels notoires, les Google Glass pourraient permettre aux agents de filmer leurs interventions pour les besoins d’une enquête, d’enregistrer des mémos vocaux et de rester en contact permanent avec la centrale.

USA: La police de New York teste les Google Glass

Le démonstrateur du drone Taramis, qui a déjà fait plusieurs essais en vol a été révélé hier. Le coût du programme est estimé à 185 millions de livres (222 millions d’euros). Il est mené en partenariat entre le ministère britannique de la Défense et BAE Systems, avec la participation de Rolls Royce, QinetiQ et General Electrics. Possédant des capacités de furtivité, le Taranis a la taille d’un avion de chasse. Il est destiné aussi bien aux missions ISR qu’aux missions de ciblage et peut également être utilisé pour des missions d’attaque.

L’ENLETS, (l’European Network of Law Enforcement Technology Services), un organisme rattaché à Europol, fut créé en 2008 comme un sous-groupe de travail consacré à l’application de la loi, révèle dans son rapport que les polices envisagent la mise en place d’un système européen permettant l’arrêt à distance d’une voiture. En substance, l’idée est d’avoir une sorte de télécommande qui mettra fin à la course poursuite avant même qu’elle ait lieu.

Ce programme ne fait que débuter puisqu’il n’y a pas encore d’outils technologiques disponibles. Ce projet travaillera sur une solution technologique qui pourra être standardisée à toutes les voitures entrant le marché européen. Arrêter une voiture à distance suppose par exemple qu’elle puisse recevoir le signal d’arrêt un peu n’importe où, ce qui impose des contraintes fortes en termes technologiques ; ainsi, où doivent être positionnés les émetteurs pour être sûrs d’envoyer un message reçu par le véhicule ? Comment s’assurer que le message ne soit envoyé que par des forces de l’ordre ? D’autre part, comment s’assurer que le boîtier ou le dispositif d’arrêt contrôlé ne sera pas purement et simplement enlevé dans les voitures prises par les malfaiteurs ? En outre, arrêter une voiture en pleine course peut rapidement s’avérer dangereux si le dispositif ne le fait pas correctement…

La police municipale de Zurich a acheté deux minidrones munis d’une caméra HD. Ces multicopters seront utilisés pour prendre des images aériennes des accidents de la route et des incendies et éventuellement lors de prises d’otages. Le porte-parole a assuré, soulevant le scepticisme qu’on imagine, qu’ils ne seront pas utilisés lors de manifestations et qu’il drones fourniront uniquement des images, et non des vidéos ou des enregistrements diffusés en direct. Les polices cantonales de Saint-Gall et de Zurich envisagent elles aussi l’acquisition de multicopters.

drone zurich

drone zurich

La NSA et la GCHQ (services secrets britanniques) considèrent bien évidemment l’informatique mobile comme une aubaine : celles-ci ont utilisé plusieurs failles pour s’introduire dans des applications ‘banales’ pour y voler des données. Facebook et Google Maps sont concernés. Plus surprenant, le jeu-vidéo Angry Birds. Les données collectées étaient l’âge, la localisation et parfois même l’orientation sexuelle du propriétaire du smartphone, lorsque la donnée était disponible. La faille se situait au niveau de l’annonceur publicitaire. Les deux services indélicats pouvaient également utiliser ces applications sur une cible pré-déterminée. Angry Birds est l’un des jeu-vidéo les plus populaires de tous les temps (plus d’un milliard de téléchargements).

Parodie du logo de la NSA

Parodie du logo de la NSA

Alors que les manifestations pro-européennes ont fait 4 morts et 400 blessés à Kiev en Ukraine, les personnes présentes aux alentours des affrontements ont reçu sur leur portable le message suivant: «Cher abonné, vous êtes enregistré comme participant à un trouble massif à l’ordre public.» Ce texto a été envoyé par les forces de police ukrainiennes, qui a utilisé la technologie mobile pour localiser les téléphones portables en activité près des affrontements opposant des policiers anti-émeutes et des manifestants le 21 janvier. Les trois opérateurs téléphoniques ukrainiens auraient nié avoir fourni les données de localisation au gouvernement ou envoyé les messages. L’une de ces compagnies aurait néanmoins suggéré que ces textos avaient été envoyé d’«une antenne relai pirate» installée à proximité.