Depuis 1985, l’APAPC, devenue Secours Rouge/APAPC en 2000 lors de la mise en chantier du Secours Rouge International, s’emploie à développer la solidarité avec les prisonniers révolutionnaires, communistes, antifascistes et anti-impérialistes, à analyser l’évolution (légale, technique, méthodologique) de la répression de classe, et à augmenter la résistance du mouvement militant à la répression.

Ce travail ne cesse de prendre de l’ampleur et de la profondeur, et de nouveaux besoins se font sans cesse sentir. Notre Secours Rouge a besoin de toutes les aides possibles:

* Aides qualifiées, notamment en sécurité informatique et en technologie de l’information.

* Envoi d’argent (idéalement par un ordre permanent mensuel de 10 euros au compte 001-6121069-57, une partie de cet argent va aux prisonniers, une autre finance nos activités).

* Aide à la traduction (en urgence: traduction de l’espagnol vers le français).

* Possibilités d’imprimer ou de photocopier gratuitement ou à prix coûtant.

Et en général: participation à nos activités (délégation aux manifestations etc.) et popularisation de nos activités (liens vers notre site dans les réseaux sociaux, les blogs etc.).

La solidarité est une arme!

Manifestation 1er mai 2007

Manifestation 1er mai 2007

A l’exemple de YouTube et toutes les sources en plein développement de vidéos, presque toute les recherches d’images ou de vidéo sont faites en utilisant le texte environnant. Le nouveau système, appelé I2T, est destiné à changer cela. Il met en oeuvre une série d’algorithmes de vision informatiques dans un système qui intègre des images ou des cadres vidéo et produit des résumés de ce qu’ils dépeignent. Ce prototype peut produire une description vivante d’événements à partir d’images. Non encore prêt pour l’utilisation commerciale, le logiciel a été développé par des chercheurs à l’Université de la Californie, Los Angeles, en collaboration avec ObjectVideo de Reston. Ce logiciel ouvre naturellement de nouvelles perspectives à la vidéosurveillance.

La première partie d’I2T est un analyseur syntaxique d’image qui décompose/analyse une image, en utilisant le travail, commencé en 2005, de l’Institut de Lotus Hill situé dans le Ezhou, en Chine. Cet institut a recruté environ 20 diplômés d’écoles des beaux-arts locales pour travailler à plein temps à annoter une bibliothèque d’images pour aider des systèmes de vision informatiques. Le résultat est une base de données de plus de deux millions d’images contenant les objets qui ont été identifiés et classés dans une hiérarchie de 500 catégories basées sur la base de données WordNet de Princeton.

Logiciel d’analyse d’image vidéo

Voir la vidéo de démonstration

Logiciel d'analyse d'image vidéo

Un membre présumé d’ETA a été arrêté hier jeudi à Saint Mexant (Corrèze), après une brève course-poursuite avec une patrouille de gendarmerie, alors que deux autres personnes qui l’accompagnaient ont pu s’échapper à l’arrestation. Les trois personnes avaient volé un véhicule en Dordogne. Joseba Urbieta Alkorta, qui était armé, a été interpellé sans violence.

Les cinq personnes interpellées hier et avant-hier sont sorties, seules deux sont mis en examen dans le cadre d’une affaire distincte des arrestations du 15 février après être passés devant la juge Couzy. Elles sont accusés de dégradations en réunion et violence sur Air France, Bouygues et SNCF à partir d’une enquête préliminaire ouverte le 17 mars. Elles sont sous contrôle judiciaire. Les autres sont poursuivies pour avoir refusé de donner leur ADN.

Un IED a explosé en tuant trois policiers près de la ville de Piranshahr, à l’ouest de Téhéran. Le chef local de Police de l’air et des frontières figure parmi les morts. Depuis le 5 mai, les guérilleros du PEJAK (Parti pour une Vie Libre au Kurdistan) ont multiplié les actions contre les forces de sécurité iraniennes.

Au moins cinq personnes sont actuellement en garde à vue au 36, quai des Orfèvres à Paris, dans les locaux de la Brigade Criminelle. Leurs logements ont été perquisitionnés. Un sixième logement a été perquisitionné mais la personne recherchée ne s’y trouvait pas. Ces gardes à vue concerneraient des actions qui ont eu lieu en solidarité avec les inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes en janvier et février dernier, notamment l’occupation d’une agence Air France à Opéra le 27 janvier dernier. Cette occupation ferait l’objet d’une enquête préliminaire pour dégradations et violence du parquet, distincte des autres enquêtes (sabotages de distributeurs, attaques contre la Croix Rouge). Aucun juge d’instruction ne serait encore désigné. Le responsable de cette enquête est le commandant de police Pascal Loriot.

Une cinquantaine de personnes ont été blessées dans des heurts lundi dans une usine à capitaux taïwanais de l’est de la Chine dont les quelque 2.000 employés s’étaient mis en grève pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail. Une cinquantaine d’employés de KOK, spécialisé dans les pièces en caoutchouc pour voitures notamment, ont été blessés, dont cinq grièvement, dans des affrontements avec des gardes de sécurité locaux qui tentaient de les empêcher de manifester dans la rue, à Kunshan, une ville de la province du Jiangsu.

Répression de grevistes en Chine

Répression de grevistes en Chine

Une personne déjà arrêtée lors de la vague d’arrestations du 15 février à Paris (en rapport avec les actions de résistance aux déportations de sans-papiers) a été perquisitionné à nouveau (pendant 1h30) et mise en garde à vue à partir de 06h05 par le Service Anti-Terroriste de la Brigade Criminelle. Il s’agirait, selon les policiers, de «faits nouveaux».

Une autre perquisition a eu lieu ce mardi 8 juin à six heures du matin: des policiers de la Brigade Criminelle de la Préfecture de Police de Paris ont perquisitionné un logement à Paris. Ils recherchaient une camarade qui n’était pas présente dans l’appartement à ce moment-là. Une seule personne était présente dans l’appartement, elle a reçu une convocation pour cet après-midi au Quai des Orfèvres. Ils ont saisi au moins deux ordinateurs ainsi que des documents. Le motif de cette perquisition s’inscrirait dans le cadre d’une enquête concernant des rassemblements illégaux et des dégradations. C’est cette Brigade Criminelle qui enquête sur les actions de solidarité autour du procès de Vincennes, notamment les sabotages de distributeurs automatiques, ainsi que sur les différentes actions contre la Croix-Rouge.