Ce week-end, le Casino La Roseraie à Angers a été le théâtre de confrontations plus que tendues. La journée d’ouverture, qui avait valeur de test, sans aucun caissier, a été perturbée par plus de 200 manifestants, syndicalistes et gilets jaunes. Des trains entiers de caddies ont été renversés devant les portes automatiques, tandis que certains clients étaient directement interpellés par les contestataires, à coup de slogans comme : “Vous avez une responsabilité, reposez vos articles, vous êtes complices”. Plusieurs acheteurs ont ainsi préféré repartir sans rien acheter, tandis que quelques clients, plus motivés, sont repartis des caisses automatiques sous les huées et les sifflements. Malgré la présence de plusieurs vigiles et hôtesses prestataires, engagés par le magasin pour accueillir les visiteurs les actions coup de poing se sont poursuivis toute l’après-midi. Les réfrigérateurs ont ainsi été débranchés. La police est finalement intervenue pour constater les dégâts.

Chaos au Casino d'Angers

Un membre présumé de l’insurrection maoïste a été tué, et sept autres ont été capturés, par les forces de sécurité à Barangay Bagacay (dans la région d’Ozamis City), dimanche matin. Un détachement composé de militaires de la 1ère Division d’infanterie et de policiers a accroché un groupe de maoïstes. Le groupe a d’abord pour s’échapper mais a été ensuite bloqué par les forces gouvernementales.

 

La grève dans la province d’Islay contre le projet minier Tía María, dure depuis plus de 40 jours. Des affrontements entre manifestants et policiers ont eu lieu à Mollendo et à Matarani. Parti des localités et de barrages routiers, les affrontements se sont étendus dans les pâturages alentours. Plus de 500 policiers avaient été déployés dans la zone, appuyés par un hélicoptère. Des gaz lacrymogènes ont été dispersés en masse dans tout le secteur. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées dont un policier, et il y a eu au moins cinq arrestations.

Affrontements à Islay

 

Plusieurs dizaines de policiers ont fait une descente ce lundi à l’aube dans Exarchia et évacué quatre squats occupés depuis longtemps, principalement par des réfugiés et des migrants. Il s’agit des squats des rues Harilaou Trikoupi et Kallidromiou. Le nouveau gouvernement conservateur a promis de « remettre de l’ordre » à Exarchia, et d’y faire pénétrer la police régulièrement. Le nouveau maire d’Athènes, qui a prêté serment dimanche, s’est également engagé à faire de la sécurité son objectif principal, accusant le précédent gouvernement de « tolérance » face aux anarchistes. La police a annoncé qu’elle ciblera prochainement les squats anarchistes du quartier. Un total de 23 bâtiments sont actuellement occupés à Exarchia. Douze d’entre eux sont utilisés pour accueillir les migrants. Les activités de la police ont rencontré peu de résistance jusqu’à présent, mais un rassemblement de protestation a été organisé le 14 septembre devant le bâtiment historique de l’université d’Athènes, rue Panepistimiou, en signe de solidarité avec les squatters.

L'opération policière à Exarchia

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La modeste et pacifique manifestation de l’Artuz (Union des syndicats d’enseignants ruraux) devant le ministère des finances, vendredi 23 août, à Harare, portant leurs revendications salariales dans le contexte d’effondrement économique du pays (il devient de plus en plus difficile de se rendre au travail pour ceux qui ont un emploi, faute de pouvoir payer le coût du transport avec leur salaire) a été brutalement dispersée par les forces de l’ordre. Dix manifestants ont été arrêtés. Le groupe a été relâché après vingt-quatre heures de détention, en attendant les suites judiciaires de l’affaire, tandis que 128 personnes ont déjà été arrêtées à la suite d’une manifestation qui n’a pas eu lieu, celle du 16 août. Le secrétaire général du MDC (Mouvement pour le changement démocratique) a été interpellé dans ce cadre, pour « ne pas avoir appelé publiquement à l’annulation de la manifestation ». La manifestation contre la dégradation accélérée de l’économie, en proie à un retour à l’hyperinflation – ce que dément le pouvoir, qui a interrompu la publication de chiffres à ce sujet –, à la récession et aux pénuries d’électricité, d’essence, d’eau et de médicaments était prévue pour le 16 août, et avait été interdit seulement quelques heures avant sa tenue. Mais des mesures d’intimidation avaient commencé les jours précédents. Six opposants avaient été enlevés et torturés. Toutes les autres demandes d’autorisation de manifester ont été refusées.

Déployement policier au Zimbabwe

Joseba Alvarez, militant connu de la gauche nationaliste basque et membre de la plateforme « G7 Ez » a été arrêté lors d’un contrôle de police dans les environs d’Urrugne, ce dimanche au matin. Les policiers l’ont informé à ce moment-là qu’il faisait l’objet d’une interdiction de territoire français du 29 juillet au 29 août. Il aurait été relâché à la frontière du Gipuzkoa, à la mi-journée. Il a été retenu sous le coup d’une procédure administrative. Les autorités lui attribueraient la responsabilité de l’organisation de mobilisations contre le sommet du G7. Il existerait une liste de près de 500 Basques du sud interdits de territoire français lors de mobilisations de ce type. Plusieurs personnes d’origines différentes ont été également retenues ces derniers jours.

Joseba Alvarez

Plusieurs centaines de personnes ont participé à une manifestation non autorisée aujourd’hui samedi en fin de journée, dans les rues de Bayonne, à quelques kilomètres de Biarritz qui accueille le sommet du G7. Les manifestants scandaient des slogans anticapitalistes ou hostiles à la police, parcourant les rues de Bayonne, jusqu’à se retrouver face à un barrage de police qui bloquait l’accès à un pont sur le fleuve Adour. Vers 19h, la police a brièvement utilisé des canons à eau et procédé à quelques tirs de gaz lacrymogène, forçant les manifestants à se replier vers des rues piétonnes du centre. Le préfet des Pyrénées-Atlantiques avait renforcé vendredi soir le périmètre de protection, par rapport à ce qui avait été envisagé mi-août, l’étendant à une grande partie du centre de Bayonne (50.000 habitants), avec pouvoir de contrôle accru et fouilles de la police dans cette zone. En milieu de journée, en revanche, une manifestation anti-G7, autorisée par les autorités celle-là, s’était déroulée dans le calme, depuis Hendaye jusqu’à la ville frontalière d’Irun, rassemblant 15.000 personnes.

A Bayonne aujourd'hui

Divers panneaux qui imitaient les panneaux de signalisation mais qui en fait s’adressait aux informateurs des forces de l’ordre, ont été posés dans la région de Creggan (Derry). Ces panneaux portaient notamment les messages suivants ignés par l’IRA: « La police vous oubliera, nous ne vous oublierons pas » et « Les informateurs seront abattus ». Ces panneaux ont depuis été enlevés.

Quelques un des panneaux d'avertissement

 

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Cinq combattants maoïstes ont été tués, et deux paramilitaires anti-guérillas de la Garde de réserve du district de Narayanpur ont été blessés, dans une violente fusillade entre les forces de sécurité et la guérilla dans la jungle de Dhurbeda à Abujhmad, à 350 km de Raipur. C’est une force conjointe de la Garde de réserve du district de Narayanpur (DRG) et de la Force d’intervention spéciale (FST) qui a affronté les maoïstes au début de la matinée. Narayanpur est un des sept districts où l’insurrection maoïste est la plus forte dans la région de Bastar, dans le sud de l’état du Chhattisgarh.

Opération anti-guérilla en Inde (archive)

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Le 22 août 2016 était assassinée Macarena Valdés. Provenant de la communauté mapuche Newen de Tranguil, à Panguipulli, elle était connue pour son opposition active à l’entreprise transnationale RP Global, qui tente d’implanter un projet hydroélectrique sur le territoire. A sa mort, les autorités ont affirmé qu’il s’agissait d’un suicide, mais suite à une vaste campagne, son corps a été exhumé, soumis à une deuxième autopsie, par un légiste indépendant cette-fois, qui a établi qu’elle avait bien été assassinée. Elle avait d’ailleurs fait l’objet de  menaces et d’intimidations avant sa mort. Chaque année une manifestation commémore la mémoire de Macarena Valdès. La commémoration a commencé par un rassemblement au Museo de la Memoria, à Santiago. Mais des affrontements ont eu ensuite lieu dans le quartier de Barrio Yungay à Santiago. Des dizaines de manifestants cagoulés ont érigés des barricades, incendié trois autobus et affrontés les Carabiniers qui sont intervenus en force. 15 personnes, dont un mineur, ont été arrêtées suite à ces affrontements.

Un des bus incendiés à Barrio Yungay