Au moins quatre guérilleros communistes ont été tués et cinq autres capturés après des affrontements avec l’armée dans la province de Camarines Sur. Trois guérilleros ont été tués et 5 autres ont été capturés après des affrontements, mardi 10 avril, à Bato, dans le sud de la province. L’un des maoïstes a été gravement blessé. Plus tôt dimanche 8 avril, un autre guérilleros a été tué dans des affrontements séparés à Lagonoy, dans le nord-est de la province. Quatre fusils M14, ont été récupérées par les militaires.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Julien C. et Yildune L. ont été acquittés jeudi des poursuites de sabotage d’une ligne ferroviaire en 2008 dans l’est de la France et d’association de malfaiteurs pour lesquels ils ont comparu devant le tribunal correctionnel de Paris. Initialement poursuivis pour terrorisme avant d’être jugés pour des délits de droit commun (voir notre article), les prévenus ont en revanche été reconnus coupables d’avoir refusé un prélèvement biologique mais ont été dispensés de peine.

Au total, le tribunal a prononcé des relaxes pour la quasi-totalité des huit prévenus, à l’exception de Christophe B., condamné notamment pour recel de vols et tentative de falsification de documents administratifs à quatre mois de prison avec sursis et 500 euros d’amende. Pour la présidente du tribunal, Corinne Goetzmann, l’audience a permis de comprendre que le ‘groupe de Tarnac’ était une fiction.

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Environ 3 100 employés de Google ont réclamé que l’entreprise mette un terme à son partenariat avec le Pentagone. Début mars, celle-ci avait admis publiquement qu’elle mettait à la disposition du ministère américain de la défense certaines technologies d’intelligence artificielle. Ce partenariat s’inscrit dans le projet Maven, un programme lancé en avril 2017 avec l’objectif, expliquait le Pentagone dans une note, de « rendre rapidement intelligible l’énorme volume de données accessibles au ministère de la défense ».

Dans son communiqué, Google avait expliqué fournir au Pentagone des accès à son logiciel ouvert d’apprentissage automatique TensorFlow. L’objectif : l’aider à analyser des images de drones. L’outil peut par exemple être utilisé pour identifier de manière automatisée des bâtiments, des véhicules ou des humains figurant sur des photos ou vidéos. Cela permet de surveiller des lieux, ou d’identifier des cibles.

Au siège de Google

Au siège de Google

Les militants sont de plus en plus nombreux face aux gendarmes à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Ce mercredi 11 avril, au troisième jour de l’opération d’évacuation, plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines de militants sont venus rejoindre la ZAD pour résister aux opérations d’évacuation et de destruction des lieux de vie. Hier mardi, les zadistes ont regagné du terrain sur la route des « Fausses noires ». Ce mercredi, des barricades ont été embrasées pour maintenir leurs positions. Plusieurs lieux connus sur place ont été détruits, comme La Chèvrerie, le Lama fâché ou encore 100 Noms. La préfecture chiffrait à 15, mercredi, le nombre de sites démolis.

Hier en début de soirée l’explosion d’une grenade a blessé quatre gendarmes, dont un plus gravement au pied. Un hélicoptère du CHU de Nantes a dû se poser dans la soirée pour évacuer ce blessé en urgence, toutes les routes étant complètement fermées au nord de la ZAD. Le grave incident a eu lieu lors d’une manœuvre de désengagement, lors de laquelle les gendarmes ont fait usage de grenades, sans que l’on sache si les gendarmes ont été blessés par une mauvaise manipulation ou par un renvoi de la grenade.

Les affrontements à notre-Dame-des-Landes

Des heurts violents ont encore éclaté ce mardi entre les occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et les forces de l’ordre qui ont entamé la destruction de lieux de vie ou de projets agricoles, parfois implantés de longue date sur le site. Dix gendarmes et une trentaine d’opposants ont été blessés, dont deux blessés graves hospitalisés.

Les heurts ont commencé vers 07H30, un peu plus d’une heure après la reprise des opérations. Les gendarmes ont lancé plusieurs grenades assourdissantes et tiré des gaz lacrymogènes. Les opposants ont répondu par des jets de projectiles, des cocktails Molotov et des tirs de fusées. Les gendarmes ont tiré avec des lanceurs de balle de défense. En début de soirée, des affrontements continuaient encore près de la D281, aux Fosses noires. L’objectif annoncé pour les forces de l’ordre est de 30 à 40 sites à démanteler. Avec les deux nouveaux lieux évacués ce mardi, le nombre total des sites évacués est de 16. Sur ces 16 sites, 15 ont été démolis, dont neuf aujourd’hui.

Poursuite des affrontements à la ZAD

Poursuite des affrontements à la ZAD

Quelque 400 manifestants ont répondu à l’appel de la gauche révolutionnaire à manifester contre contre l’intervention turque à Afrin et contre les exportations d’armes suisses. Après avoir fait un aller-retour de la gare vers la Place fédérale, le défilé a été encerclé par la police à la hauteur de l’église du Saint-Esprit. Les manifestants, équipés notamment de torches et d’engins pyrotechniques, avaient commencé à sprayer des façades. Les forces de l’ordre ont fait usage de balles en caoutchouc et procédé à des interpellations. Au total, les policiers ont contrôlé 239 personnes: 63 femmes, 136 hommes et 40 mineurs. Celles qui ont été embarquées au poste ont pu quitter les locaux de la police après enregistrement de leurs données personnelles.

Le début de la manifestation

Le début de la manifestation

À l’université de Lille 2, la police a gazé et matraqué les étudiants et cheminots (dont des enfants) rassemblés devant la faculté pour dénoncer les mauvaises conditions d’examen (pourtant maintenus), le manque de moyens, la répression dans les facultés et la loi Vidal, ainsi que celle du statut des cheminots.

Intervention policière à Lille 2

Intervention policière à Lille 2

La faculté Paris-Nanterre a été le théâtre d’un important déploiement policier, ce lundi midi, après l’occupation d’un de ses bâtiments par des étudiants. Mobilisée contre la loi Vidal qui instaure une sélection à l’entrée de l’université, une trentaine d’entre eux s’est introduite, à 7 heures du matin, dans le bâtiment E avant de s’y barricader puis d’en gagner le toit. Les policiers des CRS et CSI (compagnies de sécurisation et d’intervention) ont investi le bâtiment vers 15 heures et procédé à sept arrestations.

L’intervention des CRS à Nanterre

Des affrontements ont éclaté tôt ce lundi matin lors d’une vaste opération d’expulsions des occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Les gendarmes mobiles déployés en nombre sur place ont tiré des grenades lacrymogènes ainsi que des grenades assourdissantes et ont essuyé des jets de projectiles. Les accès principaux de la route D281 qui, barrée de chicanes, était devenue le symbole de l’occupation, ont été bloqués dans la nuit. La D281 est, à l’heure qu’il est, sur toute sa longueur, sous le contrôle des forces de l’ordre et les carcasses de voiture ont été repoussées sur les bas-côtés. Cette opération de grande ampleur, prévue sur plusieurs jours, mobilise au total quelque 2.500 militaires (dont 200 sont équipés de caméras pectorales). L’attaque du seul « Lama faché » a mobilisé 60 véhicules et deux blindés. Le bâtiment est en feu et il y a eu plusieurs arrestations. Les gendarmes empêchent les journalistes d’accéder au site.

Mise à jour: Un rassemblement de solidarité a été appelé à Bruxelles ce soir 18h, Place du Jeu de Balle.

Les zadistes sous un bombardement de gaz lacrymogènes

Les zadistes sous un bombardement de gaz lacrymogènes

L’armée turque et ses alliés djihadistes mettent en œuvre des politiques de nettoyage ethnique, d’assimilation et de colonisation. Des milliers de djihadistes ont été transférés de la Ghouta à Afrin pour créer des changements démographiques et installer un ordre islamo-turc. La guérilla des forces YPG-YPJ dans le canton d’Afrin se poursuit. Au cours de la dernière semaine, les YPG/YPJ ont mené des actions sur la colline de Mame Gur (district de Bilbile, 30 mars), à Dayr Sawan (district de Shera, 31 mars), dans le centre-ville d’Afrin (2 actions, 1er avril) avec pour bilan 5 soldats turcs et 37 miliciens islamistes tués, et un char détruit.

Les conditions de vie des personnes déplacées d’Afrin dans la région de Shehba sont toujours très précaires. Cependant, les travaux de construction des camps et des distributions de provisions et d’aide humanitaire sont organisées par l’Auto-Administration démocratique du nord de la Syrie et le Croissant-Rouge du Kurdistan. Deux camps de réfugiés ont été construits dans le district de Sherawa et dans la région de Shehba. Les réfugiés sont ainsi repartis : 24.000 à Til Rifat, 40.000 dans le camp de Fafînê, plus de 37.000 à Ehres, 10.000 dans le district de Kefernayê, 30.000 dans le district de Sherawa d’Afrin, plus de 25.000 dans le sous-district de Nûbûl-Zehra d’Alep. Et elles estiment à 100.000 le nombre des personnes déplacées dans le centre d’Alep. Enfin, la Turquie a fermé le barrage de l’Euphrate, coupant l’approvisionnement en eau de Manbij, ce qu’elle n’a jamais fait pendant les années où la ville était aux mains du Daesh…

Un minibus transportant des miliciens islamistes au service des Turcs détruit à Afrin avant-hier 6 mars; trois de ses occupants ont été tués.

Un minibus transportant des miliciens islamistes au service des Turcs détruit à Afrin avant-hier 6 mars; trois de ses occupants ont été tués.