Un cocktail Molotov a été jeté dans la benne-poubelle jouxtant le commissariat du parvis de Saint-Gilles. Le dispositif d’allumage s’est désolidarisé de la bouteille et un riverain a pu éteindre le feu. Deux personnes ont été interpellées aussitôt après. Les deux personnes (mineurs) arrêtées après le feu au commissariat de Haren (voir notre article) ont été relâchées, après n’avoir plus été considérées comme « suspectes » mais comme « témoins ».

Le commissariat du parvis Saint-Gilles

Le commissariat du parvis Saint-Gilles

Un Palestinien de 17 ans a été tué mercredi par des tirs de soldats israéliens lors d’affrontements près de Ramallah en Cisjordanie occupée. Moussab Firas Tamimi, tué dans le village de Deir Neizam, au nord de Ramallah, est le quatorzième Palestinien mort depuis le regain de tension provoqué par la décision de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël le 6 décembre. 4 autres manifestants ont été grièvement blessés la même journée.

Manifestant en Cisjordanie

Manifestant en Cisjordanie

La section de Belgique de l’organisation « 8 Mars » des femmes d’Iran et d’Afghanistan et le Belgian Youth Committee (de l’exil politique iranien) organisent en soutien à la lutte des peuples en Iran:

Un rassemblement ce vendredi 5 janvier, de 12H30 à 14H30 devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles, 15 avenue Franklin Roosevelt à 1000 Bruxelles.

Une soirée de solidarité et d’information (en farsi et en anglais, avec traduction en français et un projection de vidéos) au Sacco-Vanzetti samedi 6 janvier à partir de 19H00.

Solidarité avec la lutte des peuples d’Iran

Solidarité avec la lutte des peuples d'Iran

Selon les chiffres officiels 21 personnes – dont 16 manifestants – ont été tuées depuis le début jeudi des rassemblements contre la hausse des prix, le chômage et la corruption, qui ont commencé à Machhad (voir notre article) pour se propager rapidement à l’ensemble du pays. Téhéran est globalement moins touchée par les protestations que les villes petites et moyennes mais 450 personnes y ont été arrêtées depuis samedi.

Six manifestants sont morts dans des affrontements nocturnes avec les forces de l’ordre alors qu’ils tentaient de prendre d’assaut un poste de police à Qahderijan, dans la province d’Ispahan. Un Gardien de la révolution a par ailleurs été tué et un autre blessé par des tirs de fusil de chasse à Kahriz Sang (centre). Selon les chiffres officiels, une centaine de personnes ont par ailleurs été arrêtées lundi soir dans la province d’Ispahan. Les rassemblements antigouvernementaux, qui se poursuivent en dépit du blocage des messageries électroniques Telegram et Instagram, utilisées pour appeler à manifester, sont les plus importants depuis le mouvement de 2009. Un rassemblement de solidarité avec les peuples d’iran en lutte aura lieu devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles (15 avenue fFanklin Roosevelt) ce vendredi 5 janvier de 12H30 à 14H30

Dans les rues de Teheran le 30 décembre

Dans les rues de Teheran le 30 décembre

En septembre 2014, Juan Flores, Nataly Casanova et Enrique Guzman étaient poursuivis dans le cadre d’une enquête pour des attaques explosives contre des postes de police et des lieux liés au métro. La procédure se faisant sous la juridiction antiterroriste, la détention préventive a duré trois ans et le procès près de neuf mois. Le 21 décembre, le verdict suivant a été rendu : Enrique et Nataly acquittés de toutes les accusations et Juan Flores déclaré coupable pour les explosions des stations de métro Los Dominicos et Sub Centro.

Pour la première fois, le tribunal a utilisé la loi anti-terroriste pour condamner, après une série de refus pour d’autres affaires. Le jugement définitif sera finalement rendu le 15 mars 2018, lorsque seront détaillées la condamnation et les années de prison infligées à Juan Flores. Dans l’après-midi du jeudi 21 décembre, Enrique Guzman et Nataly Casanova ont respectivement quitté le quartier de haute-sécurité et la prison de San Miguel. Quelques jours plus tard, on a appris qu’une nouvelle enquête était ouverte contre Enrique suite à une plainte d’un des avocats des parties civiles pour « menaces »

De gauche à droite : Guillermo Durán Méndez, Natalie Casanova Muñoz et Juan Flores Riquelme

De gauche à droite : Guillermo Durán Méndez, Natalie Casanova Muñoz et Juan Flores Riquelme

Deux soldats de l’armée gouvernementale ont été blessés dans une escarmouche qui a éclaté entre les forces de sécurité et la guérilla maoïste samedi matin 30 décembre. C’est une unité de la 10e division de l’infanterie qui s’est heurtée à environ 50 combattants de la NPA à Barangay Tubaon, Tarragona, Davao Oriental. Les militaires voulaient intervenir contre les maoïstes qui organisaient des meeting dans les village pour célébrer son 49e anniversaire de fondation de la NPA. Le gouvernement et la NPA avaient séparément déclaré des cessez-le-feu unilatéraux pendant la période des fêtes mais cette fusillade s’est déroulée plusieurs heures avant le cessez-le-feu prévu pour le week-end du Nouvel An.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Mercredi 9 janvier 2013, les militantes kurdes Sakine Cansız, Fidan Doğan (Rojbîn) et Leyla Saylemez étaient froidement exécutées d’une balle dans la tête, dans les locaux du Centre d’Information du Kurdistan, situés au 147 rue La Fayette, à Paris. L’enquête menée en France a révélé que le meurtrier présumé, Ömer Güney, arrêté quelques jours après le crime, avait agi pour le compte des services secrets turcs. Le réquisitoire du Procureur de la République va dans ce sens.

Cependant, La mort d’Ömer Güney, le 17 décembre 2016, à un mois de son procès qui devait commencer à Paris, le 23 janvier 2017, a empêché la tenue d’un procès public qui aurait permis de juger non seulement l’exécutant, mais aussi, et surtout, le commanditaire, l’Etat turc. Sachant l’état de santé de Güney, le fait d’avoir fixé une date très éloignée pour le procès, comme le refus du gouvernement français de lever le secret-défense sur des renseignements qui auraient pu permettre la progression de l’enquête judiciaire, indique la volonté des autorités françaises d’éviter de voir l’Etat turc mis en accusation. Une manifestation aura lieu samedi 6 à Paris contre cette impunité organisée des commanditaires des assassinats.

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Le feu a été bouté la nuit du Nouvel an à l’entrée du commissariat de la police locale de Bruxelles Capitale/Ixelles dans la localité de Haren, situé rue de Verdun à Haren, mais des policiers ont pu rapidement éteindre les flammes, ce qui a permis de limiter les dégâts. Deux personnes ont été interpellées dans la foulée sur place.

Le commissariat de Haren

Le commissariat de Haren

Deux manifestants ont été tués dimanche soir dans les protestations antigouvernementales dans la ville d’Izeh dans le sud-ouest de l’Iran. Les habitants d’Izeh ont manifesté comme ailleurs dans le pays contre les hausses de prix, le chômage et la corruption (voir notre article). Dimanche soir, deux autres personnes ont péri dans la ville de Doroud (ouest) dans un incident lié aux manifestations. Selon la version officielle, des protestataires se sont emparés d’un camion de pompiers et l’ont lâché du haut d’une pente. Il a percuté leur véhicule et les deux passagers ont été tués. Deux autres personnes avaient été tuées samedi soir dans cette même ville.

Samedi à la mi-journée, des dizaines d’étudiants se sont rassemblés devant l’entrée principale de l’université de Téhéran pour protester contre le pouvoir, mais les forces de l’ordre les ont dispersés avec du gaz lacrymogène.

Manifestation ce dimanche en Iran

EDIT: Manifestation à Bruxelles vendredi
Un rassemblement de solidarité avec les peuples d’iran en lutte aura lieu devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles (15 avenue fFanklin Roosevelt) ce vendredi 5 janvier de 12H30 à 14H30

Manifestation ce dimanche en Iran

Ce samedi 30 décembre, un Palestinien de 20 ans est décédé de ses blessures après avoir été blessé lors de heurts avec les forces de sécurité israélienne dans la bande de Gaza hier. Selon le porte-parole du service des secours dans l’enclave palestinienne, Achraf al-Qoudra, le jeune homme avait été grièvement blessé par des tirs israéliens à balles réelles vendredi à la frontière avec Israël. C’est la treizième victime du côté palestinien depuis le 6 décembre. Les affrontements de vendredi entre Palestiniens et forces israéliennes ont fait une cinquantaine de blessés à Gaza et une quinzaine en Cisjordanie occupée.

Manifestants palestinien vendredi à Bethléem

Manifestants palestinien vendredi à Bethléem