Le 20 décembre des incidents ont eu lieu lors d’une manifestation dans le centre d’Athènes qui s’est tenue juste après l’assemblée anarchiste dans l’Université d’Économie et d’Affaires d’Athènes. Le lendemain la police a pris d’assaut le squat « Villa Amalias », arrêtant six personnes (six grecs-ques et deux allemands) qui sont toujours retenus.
Le 21 décembre, ils ont comparu pour une procédure préliminaire. Le ministère public a proposé qu’ils soient accusés de crime pour la fabrication de matériaux explosifs en plus de quelques délits. Ainsi les accusés ont été obligés de comparaître devant un juge d’instruction qui a pris la décision finale concernant les accusations. La prochaine comparution est fixée au lundi 24 décembre 2012.

Alors que les premières condamnations d’opposants à l’aéroport commencent à tomber et que les arrestations et les inculpations se poursuivent, un rassemblement devant la prison de Nantes/Carquefou aura lieu le samedi 29 décembre. Rendez-vous à 16H00 au parking du centre commercial Carrefour La Beaujoire du côté du Mc Donald

Les chirurgiens ont posé à l’opposant touché par une grenade assourdissante dimanche soir une broche dans le tibia et son métatarse est cassé. Les chirurgiens ne sont toujours pas sûrs de pouvoir rétablir correctement l’irrigation du pied, il est donc possible que cela soit plus grave et qu’une amputation soit finalement nécessaire. Les gendarmes sont passés dans sa chambre d’hôpital, prétendant en avoir le droit et en lui cachant qu’il avait le droit de refuser. Alors qu’aucune procédure n’a été entamée, ils ont mis ses vêtements sous scellés et sont partis avec.

Les étudiants de l’Institut nationale des sciences en éducation populaire et sportive ont affronté les forces de l’ordre, hier matin à Dakar. L’un d’eux a été blessé. Ils réclament une indemnité de stage de 3 mois qu’ils font dans les écoles au même titre que leurs collègues de l’ex Ecole normale supérieure. Les grévistes exigent aussi, le payement de leurs bourses.

Sénégal: Affrontements entre étudiants et policiers

Instagram, application pour mobiles rachetée par Facebook en août, a publié d’importantes modifications de ses conditions d’utilisation. Elle s’arroge ainsi le droit d’utiliser les photos de ses utilisateurs dans le cadre de campagnes publicitaires, sans compensations. Cette clause permettra notamment à Instagram et Facebook de publier des photos d’utilisateurs sans les consulter, un peu à la manière dont les photos de profil sont utilisées par Facebook dans certains modules de publicité « sociale ».

Voilà comment télécharger toutes vos photos d’Instagram et effacer votre compte. 1° Télécharger l’application [bleu]Instaport[/bleu] permet de copier toutes vos photos en quelques minutes, sur un fichier ZIP. 2° Sur un ordinateur, connectez-vous à Instagram.com; dans la rubrique « votre compte » : en bas à droite de l’écran, sélectionnez « j’aimerais supprimer mon compte » (attention : Instagram ne sait pas réactiver un compte effacé, et vous ne pourrez pas récupérer votre nom d’utilisateur).

Pour quitter INSTAGRAM

Il y a eu plusieurs affrontements ce week-end dans la ZAD. Des groupes de manifestants ont affrontés les gendarmes mobiles qui ont tiré et lancé des grenades lacrymogènes et assourdissantes. Un manifestant a été blessé au pied par une grenade, et évacué vers le CHU de Nantes. Il aurait perdu un orteil.

Lundi soir, lors de nouveaux affrontements, quatre opposants ont été interpellés peu après 23h à hauteur de la Lande de Rohanne. Ils sont accusés d’avoir jeté des projectiles et des cocktails Molotov. Tous ont été placés en garde à vue. Il s’agit de deux hommes et de deux femmes, dont une refuse de décliner son identité. Agés d’une vingtaine et d’une quarantaine d’années, les interpellés sont de nationalités française et allemande. Ce merdredi matin qu’une trentaine d’opposants au projet d’aéroport a investit le chantier de rénovation du Centre Commercial Alma, dans le sud de Rennes, une chantier dirigé par CMA, filiale de Vinci. La police est intervenue (vidéo).


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L’avant-projet de loi sur les sanctions administratives a été adopté jeudi en le conseil des ministres. La nouvelle loi communale sera donc modifiée. Les communes conserveront une totale autonomie pour fixer les modalités concrètes des sanctions. Chaque commune pourra, avec l’accord du parquet, intégrer une série de nouvelles infractions «mixtes» dans la réglementation comme la rébellion, le vol, les coups et blessures volontaires, les outrages, les violences envers les autorités, etc. Par ailleurs, les ministres de l’intérieur et de la justice ont annoncé qu’elles allaient « examiner l’opportunité » d’introduire dans leur réforme « l’infraction à l’obligation scolaire ».

La réforme prévoit une hausse des amendes (350 euros pour les majeurs et 175 euros au maximum pour les mineurs) et l’installation d’un système de perception immédiate pour certaines infractions, (mais il n’y a pas encore consensus sur ce dernier point). Ce texte prévoit en outre la possibilité d’infliger une « prestation citoyenne » (15 heures au maximum pour les mineurs et 30 heures pour les majeurs), formation ou une prestation non rémunérée « sous la surveillance de la commune ou d’une personne morale compétente désignée par la commune ». Le bourgmestre pourra, en cas de trouble de l’ordre public causé par des individus ou des groupes et en cas d’infractions répétées, ordonner une interdiction temporaire de lieu. Celle-ci sera délimitée : un mois au maximum, renouvelable deux fois. Les communes pourront sanctionner les mineurs à partir de 14 ans. La loi prévoit une procédure spécifique : information des intéressés et de leurs parents, suivi des faits, médiation, prestation citoyenne, présence d’un avocat, etc.

Aujourd’hui, la loi distingue les infractions « simples » (qui ne sont pas sanctionnées pénalement) ; les infractions « autres » (dépôt clandestin, allumer un feu en dehors des champs…) ; et, en cas d’accord avec le parquet, les infractions « mixtes » de 1ère catégorie (menaces d’attentat, coups et blessures volontaires, injures, vols simples) et de 2e catégorie (dégradation de monuments, tapage nocturne, petites voies de fait…). A l’avenir, la liste des infractions « mixtes » sera élargie (répression de l’ivresse, dispositions en matière de police de la circulation routière, destruction…). La menace d’attentat ou les fausses informations relatives à un attentat, par contre, seront retirées de la liste.

Un bus sur deux n’est pas sorti des dépôts des TEC Charleroi ce matin. Les chauffeurs se solidarisaient d’une collègue licencié. Le président du MR en a profité pour relancer son projet de service minimum au sein des transports publics wallons. Il a fait valoir la décision du Conseil d’Etat qui a débouté, il y a une dizaine de jours, les travailleurs qui avaient été sanctionnés suite à des actions sociales à la SNCB sans préavis.

Comme chaque année, la NPA et le gouvernement philippin ont convenu d’une trêve pour la période de Noël. Cette année, les opérations de guérilla et de contre-guérilla seront suspendues pendant 18 jours. Dans certaines régions touchées par le typhon Bopha, la NPA avait anticipé cette trêve en suspendant les combat dès le 5 décembre pour porter secours aux populations sinistrées.

Le conseil des ministres fédéral a confirmé l’octroi d’une enveloppe de 55 millions pour la politique de sécurité à Bruxelles. Il s’agit d’abord du montant habituel de 25 millions pour compenser les surcoûts liés aux sommets européens. La reconduction de l’enveloppe est conditionnée à une évaluation des mesures ainsi financées (investissements d’infrastructure en matériels de sécurité, rémunération des heures supplémentaires des policiers, de formations linguistiques, achat de matériel de télécommunication et financement d’une prime de 5000 euros pour inciter les policiers à opter pour Bruxelles à leur sortie de l’école).

Il s’agit ensuite d’une enveloppe additionnelle de 30 millions qui doit permettre de faire face aux « carences » (sic) constatées ces derniers mois en matière de sécurité. L’argent permettra de recruter 250 policiers supplémentaires pour le réseau de transport public bruxellois, ainsi que des agents de sécurité pour la Stib elle-même.

Des émeutes ont éclaté à Moro-wali, dans l’île de Sulawesi, après que la Chambre des représentants n’ait pas statué sur une demande autonomie régionale administrative. Des foules en colère sont descendus vers les maisons des fonctionnaires et des législateurs locaux qui avaient juré de soutenir l’autonomie. Deux véhicules de l’État et une moto ont été incendiées, une autre voiture appartenant à un législateur a été poussé dans un ravin.

Indonésie: Emeutes à Sulawesi