Quick a fait savoir au travers d’un communiqué qu’il attaquerait en justice l’employé qui avait dénoncé sur Twitter l’hygiène déplorable et les conditions de travail des salariés de Quick. La chaine de restaurants prétend que l’employé a clairement exprimé son refus de dialoguer en postant ces messages ‘anonymement’ sur internet. Cliquez ici pour la page Twitter en question.

Un document contenant les données personnelles de plusieurs millions d’abonnés de la SNCB -Société Nationale des Chemins de fer Belges- a été rendu public par accident sur internet par cette dernière. Suite à ce ‘SNCB-Leaks’, un internaute a mis en ligne un site internet où les usagers de chemins de fer peuvent vérifier leur présence ou non sur cette liste, sans avoir accès aux données personnelles de chaque nom. La SNCB a fait savoir qu’elle étudiait la possibilité d’attaquer l’internaute en justice. Ce dernier a depuis retiré le site ‘SNCB Leaks Check’.
La SNCB pourrait se baser sur une loi européenne de 1995 pour attaquer l’internaute, une loi donc bien obsolète vu le sujet traité.

Des menottes futuristes incorporant -entre autres- un taser ont été brevetées par Scottsdale Inventions LLC. Ces menottes ‘intelligentes’ sont capables grâce à une multitude de capteurs de réagir en administrant au choix, électrochocs, gaz irritant ou sédatif. Elles sont déclinées en plusieurs versions : bras, chevilles, mais également au cou. Ces menottes pourraient servir, en plus d’un usage policier classique, à la répression psychiatrique et carcérale.

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Tôt hier matin, les autorités turques ont interpellés cinq personnes dans le district de Dogubayazit de la province d’Agri, dans l’est du pays. Parmi elles, le maire du district. Plus tard dans la journée, elles ont toutes été libérées dans l’attente d’une première audience au tribunal. Lors de sa libération, le maire de Dogubayazit, membre du parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party) a déclaré que tous les cinq, tous membres du BDP, avaient été arrêtés dans le cadre de l’enquête visant la KCK (Kurdistan Communities Union), qui est accusée d’être la branche urbaine du PKK. Dans cette affaire, en cours depuis 2009, plusieurs centaines de membres et de militants du BDP sont incarcérés à travers le pays et dans l’attente d’un procès. La justice a d’ailleurs rendu son premier verdict, très lourd, contre quarante kurdes cette semaine dans cette affaire.

Les autorités ont lancé une énorme opération de ratissage dans la zone de Narayanpatna située dans le district de Koraput (Odisha). Celles-ci ont été informées que plusieurs dirigeants maoïstes haut placés de l’Andhra Pradesh et du Chhattisgarh seraient actuellement rassemblés dans la région. Environ 300 soldats issus entre autre de la Border Security Force et du Special Operation Group sont sur le terrain depuis mercredi. La plupart d’entre eux ont été parachutés à plusieurs endroits spécifiques pour les ratisser. D’après le gouvernement local, les leaders maoïstes Ram Krishna, Sukdav, Saya et Aruna camperaient à la frontière entre l’Odisha et l’Andhra Pradesh pour travailler à la consolidation du parti dans la région.

En novembre dernier, le tribunal d’application des peines de Paris a décidé de libérer le prisonnier libanais incarcérés depuis plus de 28 ans. Le parquet avait immédiatement fait appel, et c’est ce jeudi 10 janvier qu’un tribunal décidera finalement de l’éventuelle libération de Georges Ibrahim Abdallah. Cela fait plus de dix ans que le Secours Rouge fait campagne pour la libération de ce communiste dont les convictions politiques et l’engagement solidaire aux côtés des peuples en lutte sont intacts.

Rassemblement ce mardi 8 janvier, de 17h à 18h devant la résidence de l’ambassadeur de France, 41 bd du Régent, métro Art-Loi.

Une grosse cache a été mise à jour par la CRPF et une équipe de la police de l’Odisha à proximité d’un campement maoïste dans le district de Malkangiri (Odisha) ce mardi. Les guérilleros avaient installés un campement provisoire dans une zone forestière proche de Sarkubandha. Une douzaine d’entre eux se trouvaient sur place à l’arrivée des paramilitaires, mais les ayant repérés rapidement, ils ont pu battre en retraite. Les soldats ont saisi au moins huit fusils, quatre mètres de fil électrique, quatre détonateurs, une caméra, un multimètre électronique digital, des médicaments et de la littérature maoïste.

Dans une conférence de presse cette après-midi, Maite Goyenetxe et Jean Claude Aguerre, deux représentant du parti Batasuna ont annoncé la dissolution de leur collectif. Interdit depuis 2003 en Espagne en raison de ses supposés liens avec l’ETA, le mouvement était toujours autorisé en France même si ses militants sont régulièrement la cible d’opérations de répression menées par les autorités françaises sur demande espagnole.

Déclenchée en 2009 après la victoire du parti pro-kurde BDP aux élections municipales dans plusieurs villes du Kurdistan, l’affaire KCK a entraîné plus de 8000 interpellations et à l’heure actuelle, plus de 2000 personnes sont détenues dans le cadre de l’enquête menée par les autorités. Celles-ci accusent entre autre la KCK (Kurdistan Communities Union) d’être la branche urbaine du PKK. Ce jeudi, la justice turque a rendu son premier verdict à l’encontre de 40 des inculpés. La sixième cour de Diyarbakir a prononcé des condamnations allant de 3 mois à 17 ans de prison ferme contre ces militants kurdes qui ont tous été reconnus coupables ‘d’appartenance à une organisation terroriste’.