Une femme naxalite a été tuée au cours d’un combat à proximité des forêts Hikker, dans le district de Gadchiroli (Maharashtra) ce mardi. D’après la police locale, une fusillade a éclaté entre une brigade de guérilleros et une escouade de la police qui effectuait une opération de ratissage dans la zone à la frontière entre le Maharashtra et le Chhattisgarh. La guérillero est décédée au cours de l’échange de tirs qui a duré une grosse demi-heure. Les maoïstes sont parvenus à battre en retraite en emportant le corps de leur camarade. Sur place, la police a découvert et saisi un fusil, deux sacs à dos et de la littérature maoïste. C’est le second décès du côté de la guérilla au cours de ces dix derniers jours dans le district.

En avril 2011, le parlement adoptait un nouvelle loi dite ‘anti-burqa’. Celle-ci interdit toute forme de camouflage en public et autorise la police à verbaliser toute personne qui se présente dans les lieux accessibles au public le visage masqué en tout ou en partie. Cinq personnes avaient introduit un recours contre le texte, notamment pour dénoncer son atteinte évidente aux libertés fondamentales. Hier, la cour constitutionnelle a rejeté ces recours en annulation et a donc légitimé cette loi qui, selon elle, s’appuie sur des considération de sécurité publique, notamment pour ce qui concerne les contrôles d’identité policiers.

Anil Kharwal, alias Anandji, a été arrêté avec son beau-frère à Tezpur (district de Sonitpur, Assam) ce jeudi. L’homme, âgé de 34, qui serait le commandant régional des districts de Latehar, Garwah et Palamau (Jharkhand) a été interpellé dans un hôtel situé à Tezpur. Son beau-frère, âgé lui de 24 ans, a également été placé en garde à vue bien que son implication dans le parti maoïste soit tout à fait incertaine. Anandji, originaire du village de Dewar, aurait rejoint le CPI(m) en 2002 et a été arrêté sur base de renseignements fournis aux autorités quant à ses déplacements. Il est actuellement inculpé dans le cadre de 18 affaires au Jharkhand et sa tête avait récemment été mise à prix. Il avait par ailleurs déjà été incarcéré durant onze mois en 2007. Les autorités pensent qu’il était présent à Tezpur pour tenter d’organiser des sections du parti dans certaines zones reculées du Sonitpur.

Cette semaine, le CPI(maoïste) célèbre le 12ème anniversaire de la création de sa branche armée, la People’s Liberation Guerilla Army (PLGA) dans le Bastar. A cette occasion, les autorités ont déployé un énorme contingent de forces pour contrecarrer toutes les tentatives naxalites d’organiser les célébrations. En plus des brigades de la Andhra Pradesh Special Police (APSP), des soldats des Greyhounds et de la CRPF ont également été déployés en grand nombre. Même si l’attention des autorités porte sur l’ensemble de la région, certaines zones se sont vues accorder plus d’intérêt. Ainsi, 500 hommes ont été déployés rien qu’autour du village de GK Veedhi. Dans certaines poches où la guérilla est plus active, des groupes de trente hommes chacun ont été postées tous les dix kilomètres. Entre 1500 et 1800 hommes au total ont été affectés au Bastar. Alors que les membres de l’APSP, des Greyhounds et des commandos du district patrouillent sans assistance en raison de leur bonne connaissance du terrain, des policiers locaux et des naxalites repentis accompagnent les soldats de la CRPF et leur fournissent un soutien logistique et d’orientation. La fortification des commissariats avait commencé il y a déjà un mois, et la mise en place de cette stratégie de domination et d’intimidation militaire dans la zone est en cours depuis plus de quinze jours. Les autorités ont également intensifié les contrôles de véhicules, les patrouilles et les opérations de ratissage.

Treize guérilleros du PKK ont été tués au cours d’une opération lancée dans la province de Osmaniye (sud du pays) le 3 décembre dernier. Cinq guérilleros ont également été capturés durant cette même offensive qui s’est déroulée dans les montagnes d’Amanos dans le but d’empêcher les guérilleros de se préparer pour affronter l’hiver dans leurs zones de base. De nombreuses armes, des grenades, des explosifs, de la nourriture et du matériel pour affronter le frois ont également été saisis.

A l’occasion de la signature entre les ministres des transports italien et français, plus d’un millier d’opposants au projet de LGV Lyon-Turin (appelé TAV en Italie) ont investi lundi 3 après-midi la gare désaffectée des Brotteaux à Lyon avant d’être encerclés par la police, épaulée d’un hélicoptère et de camions à jets d’eau.

Douze bus transportant plus de 500 manifestants italiens avaient été retenus à la frontière par la gendarmerie. Une cinquantaine de personnes qui, selon la police « détenaient des masques à gaz et produits inflammables » ont ainsi été interpellées, et les bus ont pu repartir au compte-goutte. Le rassemblement de Lyon avait été autorisée mais pas le défilé, ce qui expliquait le blocage policier. Calme au départ, le rassemblement est devenu tendu en début de soirée. En Italie, de nombreux opposants se sont également rassemblés devant l’ambassade française à Rome.

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Une série d’affrontements ont eu lieu dans la province méridionale du Cotabato-Nord. Dans une grande offensive de contre-guérilla, les troupes gouvernementales ont pris six camps de la NPA dans la région de la ville de Magpet. Un soldat aurait été tué et plusieurs blessés selon le porte parole de la NPA, un « nombre indéterminé » de guérilleros auraient été tués selon le porte-parole de l’armée.

Des centaines de milliers de personnes sont rassemblées depuis ce mardi sur la Place Tahrir au Caire et dans la plupart des grandes villes égyptiennes dont Suez et Alexandrie, point culminant d’une mobilisation qui s’est intensifiée il y a un peu plus d’une semaine. Selon les dires mêmes de sbires du nouveau régime, le gouvernement de Mohamed Morsi peut difficilement se permettre de réprimer comme il le voudrait alors qu’il tente de prouver cette semaine aux financiers et créanciers que le nouveau gouvernement ne sera pas aussi sanglant que celui de Hosni Moubarak, des émeutes avaient intimidé ces derniers la semaine passée. Ceci n’a pas empêché la mort de plusieurs manifestants par intoxication au gaz lacrymogène et la désertion de policiers anti-émeutes.

La police au travail en Egypte

La police au travail en Egypte

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Les prisonniers maoïstes de la Presidency Correctional House en entamé dimanche une grève de la faim pour exiger la libération immédiate des deux prisonniers malades Gour Chakraborty et Sushil Roy. Chakraborty est un dirigeant maoïste septuagénaire qui était le porte-parole officiel de la branche du CPI(m) au Bengale jusqu’à ce que le parti soit déclaré illégal en 2009. Peu après, il a été arrêté en vertu de la loi antiterroriste UAPA (Unlawful Activities Prevention Act) et est toujours incarcéré à la Presidency Jail. Depuis plusieurs mois, il souffre de diverses affections, et notamment de problèmes cardiaques. Son état de santé est jugé critique et après avoir suivi un traitement à l’Institute of Neurology de Bangur, il est actuellement incarcéré dans l’hôpital de la prison. Sushil Roy était également un membre éminent du Politburo du parti et est quant à lui détenu à la prison de Giridih. Le 25 novembre dernier, les prisonniers maoïstes détenus dans différentes prisons du Bengale avaient déjà mené une grève de la faim symbolique pour la libération des deux hommes. L’action entamée dimanche a été annoncé comme étant illimitée.