Ali Cemal Agirman, 52 ans, a été condamné à un an et trois mois de prison pour avoir insulté le président turc Abdullah Gül sur le réseau social Facebook. Au cours de l’audience, l’homme a déclaré qu’il ne savait pas que son message constituait un crime et a demandé le non-lieu. Le tribunal n’a en rien tenu compte de sa défense, le condamnant pour ‘insulte au président’. Agirman est également poursuivi pour avoir insulté le premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

Ali Ceman Agirman

Ali Ceman Agirman

Mardi soir à 19h, dans la ville de Sukma (Chhattisgarh), une équipe de la police s’est précipitée vers un arrêt de bus après avoir appris que trois guérilleros s’y trouvaient pour embarquer. A leur vue, les maoïstes se sont encourus dans différentes directions avec les policiers à leur trousse. Deux d’entre eux sont parvenus à les semer, le troisième a été capturé. Lors de la course poursuite, un des guérilleros a sorti une arme d’une de ses poches, et a tiré, blessant un policier, facilitant ainsi sa retraite. Le policier a été transféré à l’hôpital dans un état jugé critique.

jeudi 20 septembre, a eu lieu, devant un tribunal de Francfort, la première audience du procès contre Christian Gauger (70 ans) et Sonja Suder (79 ans), accusés de participation à des actions des RZ (Cellules Révolutionnaires) dans les années 1970. Ils ont été livrés de France à Allemagne en septembre 2011 après trente ans d’exil. Sonja est toujours détenue tandis que Christian, gravement malade, a été mis en liberté provisoire.

Devant le palais de justice, plusieurs banderoles, en français, en allemand, des ballons, des camarades de différentes villes d’Allemagne,de France, du Pays basque. La mobilisation est au rendez-vous. D’emblée, la défense demande auparavant de pouvoir déposer une requête en récusation des juges. Les avocats développent leur argumentation par rapport aux témoignages d’un repenti qui constituent le fondement quasiment unique de l’acte d’accusation et exposent que les juges ont fait preuve de partialité en acceptant d’inscrire dans l’acte d’accusation ces témoignages sans même en examiner les conditions et le caractère peu fiable. Le plus grave étant celui d’H.-J. Klein, repenti et accusateur, dont les déclarations lui ont valu une peine très réduite, qui s’est maintes fois contredit et dont le témoignage a déjà été reconnu, dans un autre procès, comme non fiable.

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Le site de la solidarité (en allemand).

Pour des informations détaillées en français

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Le 17 juin 2012, six antifascistes étaient arrêté(e)s dans les rues de Hénin-Beaumont en se rendant à un rassemblement pour protester contre le risque d’élection de Marine Le Pen au second tour des élections législatives. Ils ont été brutalement avant d’atteindre le lieu du rassemblement et ont ensuite passé la nuit en garde à vue au commissariat de Lens.

Deux des antifascistes interpellé(e)s ce soir-là ont fait l’objet de poursuites judiciaires. Le premier, mineur, ne semble plus être inquiété pour le moment. Seb par contre, sera jugé au Tribunal de Béthune le 6 novembre 2012 pour « port d’arme de 6ème catégorie avec circonstance aggravante qu’au moins une autre personne était aussi en port d’arme » et pour refus de se soumettre à un prélèvement ADN.
Rassemblement de soutien devant le tribunal de Béthune ce mardi 6 novembre dès le début d’après midi.

Une étudiante franco-turque de 20 ans, Sevim Sevimli, qui était en Turquie dans le cadre d’un échange universitaire est incarcérée depuis le 10 mai parce qu’elle est accusée d’être membre du DHKP-C, son procès s’ouvre ce mercredi 26 septembre. La justice turque lui reproche d’avoir participé aux manifestations du 1er mai sur la place Taksim à Istanbul, d’avoir participé à des manifestations pour la gratuité de l’éducation et d’avoir assisté à un concert du groupe Yorüm, ses parents sont d’origines kurdes, ce qui ne joue pas en sa faveur.
Sevim est en liberté surveillée depuis le 6 août suite aux pressions venues de France (interpellation de la part du journal ‘Le Monde’, pétition de 127’000 signatures,…), d’ailleurs ses co-inculpées sont toujours emprisonnées, ainsi que 700 autres étudiants aux liens présumés avec le DHKP-C et le PKK.

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Les affrontements se poursuivent actuellement entre manifestants et policiers anti-émeutes, à Madrid où des milliers de personnes sont rassemblées pour réclamer la démission du Premier Ministre. Le bilan le plus récent est de 36 personnes blessées et 25 arrétées pour un nombre total de manifestants estimé à 6’000 par le gouvernement espagnol, ce dernier a annoncé avoir déployé 1’300 unités anti-émeutes dans la ville.

Mise à Jour : Selon le service des urgences de Madrid, 64 personnes ont été emmenées en ambulance ce 25 septembre, dont 27 policiers. La Place de Neptune (où se tenait la manifestation) a finalement été évacuée par la police anti-émeute il y a quelques minutes et d’importants déplacements de police ont lieu à présent.

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Courses poursuites et blocages de rues ont animé la journée du 18 tout le quartier de Barriera di Milano et une partie des quartiers d’Aurora et Porta Palazzo, à Turin. D’un côté des familles menacées d’expulsion et des manifestants solidaires ; de l’autre la police et les huissiers. À l’aube toutes les portes d’entrée des familles qui avaient décidé de résister sont barricadées, et accompagnées d’un piquet sur la rue pour les défendre (150 personnes). La police a lancé sa première attaque à 6H30. Elles se sont succèderont, rencontrant parfois de fortes résistances (un groupe de manifestants a profité de la confusion pour mener un raid contre la caserne locale des carabiniers). Trois personnes ont été arrêtées. Deux ont été relâchées, la troisième, sous le coup d’un ancien ordre d’expulsion, a été mis dans un avion pour Madrid, ce qui a donné lieu à une nouvelle manifestation dans l’aéroport.

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En octobre, la firme HALO Corp de profiter d’un séminaire anti-terroriste pour fournir une formation anti-zombie à un millier de militaires et de policiers US. Cette formation aura lieu du 29 octobre au 2 novembre à San Diego, parmi d’autres consacrées à la lutte antiterroriste, lors du Counter Terrorism Summit. Le choix de l’exercice résulte tout à la fois de la zombie-mania (renouvelée par le succès de jeux comme Call of Duty), de la paranoïa américaine (il faut se préparer, en gros, à l’apocalypse), de la logique du « qui peut le plus peut le moins » (quand on peut affronter un zombie, on peut affronter n’importe qui), et de la problématique des ennemis dopés à des drogues (ainsi la méthamphétamine) réduisant notablement la peur légitime, quant elles n’annulent pas tout simplement la douleur causée par un impact.

Deux guérilleros maoïstes, dont une femme cadre, se sont rendus à la police du district de Keonjhar dans l’état d’Odissa ce lundi. Tous deux sont d’importants cadres actifs dans l’état voisin du Jharkhand et membres du MCC (Maoist Communist Center). Le nom de la femme n’a pas été dévoilé tandis que les autorités ont affirmé que l’homme qui s’est présenté hier est Mocchi Lugun, alias Munda, proche collaborateur de Gunga Munda, un cadre supérieur de la division de Chhotanagpur du parti. Lugun avait récemment rejoint le collectif implanté dans le district de Keonjhar pour y renforcer ses activités.

Alberto Patishtán Gómez est un activiste indigène tzotzil, membre de “l’autre Campagne” de l’EZLN qui se trouve en prison depuis près de 12 ans. Il a été condamné à 60 ans de prison suite à une embuscade contre des forces de police en 1998, alors que différents témoins attestent qu’il n’était pas présent sur les lieux lors de l’attaque. Alberto Patishtán Gómez participait activement à la vie politique de sa municipalité, dénonçant la corruption de la mairie, et sollicitant la destitution du Président Municipal et la création d’un conseil municipal. En prison, il n’a pas cessé de chercher à organiser les prisonniers, pour exiger de meilleures conditions d’emprisonnement et fut ainsi fondateur de la voz del amate. Il est devenu le porte parole des prisonniers du Chiapas, surtout après à la grève de la faim de 2007.

Le Centre des Droits de l’Homme Frayba (Chiapas) a signalé vendredi qu’Alberto Patishtán Gómez a déjà perdu, suite à un diagnostic erroné (glaucome) et faute de soin adéquat, 90% de sa vue. Depuis le 6 septembre, Alberto a progressivement du renoncer à ses activités quotidiennes dans la prison, comme lire, écrire, marcher avec assurance, entre autres.

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