Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE : GLOBE (Global border environment)

Le projet GLOBE, déjà finalisé, travaillait sur un programme de développement d’un système intégré de gestion des frontières. Ce projet prenant en compte le cadre technologique actuel et futur, mais aussi le cadre légal et politique, l’impact social et économique des problèmes de frontières et plus particulièrement l’impact sur la gestion et l’intégration de l’information.

GLOBE couvre 4 niveaux principaux du control des frontières, à savoir, le pays d’origine, les aires de transit, les frontières régulées et non-régulées et le territoire intérieure. Ce projet a listé ce qui existe déjà en la matière, les projets en cours, ce qui aurait besoin d’être amélioré, comment intégrer toutes ces informations pour prendre des décisions « adaptées » en matière d’immigration illégale, de trafics et de contrebandes. L’objectif principal était de fournir un cadre global des frontières pour identifier les synergies entre des systèmes actuels et futures tout en analysant les pièges potentiels qui pourraient entraver cette coordination, et ainsi fournir les meilleures informations possible aux autorités pour les conseiller dans leur prise de décision. Le projet coordonné par TELEVENT INTERACTIVA SA (Espagne) pour un budget ± 1.000.000€, entièrement financé par l’UE.

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Le 15 août, le prisonnier vert-anarchiste Marco Camenisch commençait une grève de la faim pour protester contre le nouveau montage policier dont il est la cible (on lui d’avoir une « action terroriste » depuis sa cellule parce qu’il rédige des textes de solidarité et d’appel à la lutte) et contre les vexations dont il est l’objet à la prison de Lenzburg, en Suisse. Hier, le 29 août, de inconnus ont été peindre sur la façade de la représentation de la Suisse auprès de l’Union Européenne (1 place du Luxembourg), un appel à sa libération. Cette petite initiative s’ajoute aux dizaines d’autres réalisées dans le monde entier en solidarité avec Marco.

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Au début du mois d’août, de violentes affrontements se sont déroulés en marge de la grève sauvage entreprise par les mineurs de la mine de platine de Marikana. 34 grévistes ont été tués et 78 autres blessés par les forces de police le 16 août lorsque celles-ci ont ouvert le feu sur un groupe d’ouvriers rassemblés pour obtenir une augmentation de salaire. Suite à ces violences, les autorités ont interpellé et incarcéré 270 grévistes, lesquels ont brièvement comparu lundi dernier avant que le juge ne renvoie le dossier à ce lundi 27. En début de semaine, il s’est prononcé en inculpant pour meurtre tous les mineurs arrêtés. Cette décision intervient alors qu’il a été confirmé que les victimes avaient été abattues par la police et que les rapports d’autopsie publiés lundi indiquent clairement que dans la majorité des cas, la balle est sortie du corps par la poitrine, laissant croire que les hommes ont été abattus d’une balle dans le dos alors qu’ils fuyaient.

Affrontements à la mine de Marikana

Affrontements à la mine de Marikana

Hier, les autorités policières du Bastar ont annoncé qu’un grand nombre d’experts techniques et de spécialistes en explosifs maoïstes en provenance de l’Andhra Pradesh étaient entrés au Chhattisgarh avec pour objectif d’attaquer les forces de sécurité. Celles-ci ont été placées en état d’alerte maximal dans toute la région du Bastar. L’inspecteur général de police a déclaré que les guérilleros menaient actuellement une guerre psychologique contre les forces de sécurité. Il a affirmé que les maoïstes minaient différentes zones du Bastar avec de faux IED remplis de terre pour mettre les policiers et les soldats sous tension alors qu’ils placent simultanément de réelles bombes à d’autres endroits. Le 22 août dernier, trente de ces ‘IED’ ont été découvert sous une route cimentée reliant Pamalvay à Cherapal. Par ailleurs, l’inspecteur général a également affirmé que les guérilleros se chargeait pour l’instant de la formation de cadres locaux à la pose d’explosifs dans les régions rurales.

Un groupe de manifestants s’est affronté hier pendant une heure aux Carabiniers des Forces Spéciales, devant l’Université Catholique Silva Henríquez, en plein centre de Santiago. Les affrontements ont commencés après que les manifestants aient érigé des barricades dans l’intersection des rues Carmen et Tarapacá. Ils ont brûlé un drapeau chilien et ont lancé un cocktail Molotov contre les Carabiniers qui ont utilisés gaz et autopompe. Deux personnes ont été arrêtées.

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Les autorités de l’Andhra Pradesh ont annoncé qu’un dirigeant important du comité de la division orientale du parti maoïste de l’état s’était rendu ce lundi dans un des commissariats de la capitale, Visakhapatnam. Il s’agit de Pothuru Raja Rao, alias Bhupati, dont la tête était mise à prix pour une somme de 300000 roupies (environ 4000€). Agé de 32 ans, le guérillero souffre de plusieurs maladies et d’après les autorités, c’est le manque d’équipements médicaux dû à la clandestinité dans laquelle il se trouvait qui aurait forcé Bhupati à se rendre. Il était entre autre accusé d’être impliqué dans une attaque contre le commissariat de police de Chodavaram en août 2002, dans l’incident de Balimela (attaque contre un bateau dans laquelle 32 membres du contingent policier Greyhound avaient été tués) en juin 2008, et dans diverses fusillades avec les forces de sécurité.

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Episode du jour de notre feuilleton des programmes sécuritaires du 7e Programme-Cadre de Recherche et Développement de l’UE: TALOS (Transportable autonomous patrol for land border surveillance
system).

Il s’agit de concevoir un système mobile autonome tout-terrain de surveillance des frontières terrestre. Une approche a abouti à un prototype de système mobile capable de détecter, de localiser, de suivre des individus, des véhicules, ou des substance dangereuse. Mobile, autonome, dotée de capteur (y compris biologique et chimique), d’équipements d’imageries, de système de fusion des données, piloté par une intelligence artificielle mais aussi contrôlable à distance, TALOS est transportables dans des conteneurs normalisés, sur des remorques, pour un déploiement rapide. Capable de s’adapter aux exigences locales, TALOS ne nécessite aucune infrastructure fixe. Il réagit à une intrusion en quelques minutes, et devra pouvoir utiliser de l’énergie« verte » là où il est impossible de se connecter à des bornes d’alimentation standard, il sera équipé de panneaux solaires dans les régions ensoleillées, d’éolienne dans les zone venteuse, de roues hydrauliques dans les régions de rivières.

Afin de promouvoir l’utilisation du système TALOS dans toute l’Europe, et de contribuer à la standardisation, le projet devra être adaptable, modublable et présenter un bon ratio efficacité/coût par rapport aux systèmes actuels de contrôle des frontières. Le système TALOS est donc évolutif, il peut changer facilement d’échelle suivant l’évolution des exigences et des conditions locales telles que la taille des frontières, la topographie, la densité des éléments de surveillance. Le coût total du projet est de 19.900.000€ dont 12.900.00€ financés par l’UE. La société belge SABCA est impliquée dans le projet piloté par un institut polonais.

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Le site du projet

A l’aube de ce 27 août, une nouvelle opération répressive visant le mouvement anarchiste italien s’set déroulée à Trente. Peu de renseignements ont été transmis, mais il semblerait qu’au moins 43 militants anarchistes soient visés par cette enquête pour conspiration (270bis) et qu’une grande quantité de perquisitions aient été organisées, principalement à Trente et à Rovereto, y compris à l’espace El Tavan. Une femme, Daniela, a été assignée à résidence tandis qu’un homme, Massimo Passamani, a été interpellé, placé en détention provisoire avant d’être incarcéré à la prison de Tolmezzo.