Le gouvernement espagnol envoie plus de 500 policiers anti-émeutes en Catalogne. Le ministère de l’Intérieur veut renforcer la présence policière dans la perspective du premier anniversaire de la répression du referendum sur l’indépendance de la Catalogne. Ces policiers anti-émeutes, qui rejoindront 500 autres déjà déployés ont pour mission de garder les bâtiments appartenant à l’État et, si nécessaire, de soutenir les Mossos d’Esquadra (policiers catalans) pour faire face aux actions attendues des Comités de Réfense de la République (gauche indépendantiste) dans les rues. Un premier contingent d’agents est arrivé de Galice à la Barra del Bruc. En complément, le ministère de l’intérieur a bloqué tout transfert de policier se trouvant actuellement en Catalogne avant le 15 octobre. Demain 11 septembre aura lieu les premières manifestations.

Policiers anti-émeute espagnols

Policiers anti-émeute espagnols

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Amenée à remplacer les prisons de Saint-Gilles, Forest et Berkendael, la mégaprison de Haren, au nord-est de Bruxelles, pourrait contenir 1.190 détenus hommes, femmes, jeunes, mères avec enfants et patients psychiatriques. Ce projet de plus gros établissement pénitentiaire du pays, construit selon un contrat Partenariat public-privé, repose sur un budget estimé à plus de 3 milliards d’euros sur 25 années d’exploitation.

Dans le cadre des mobilisations dénonçant ce projet, le collectif Keelbeek Libre et Association Culturelle Joseph Jacquemotte organisent une soirée d’information et de débat demain 11 septembre à la maison commune l’Aurore, 162 rue du Midi à 1000 Bruxelles.

L’événement FB

Haren

Haren

Aujourd’hui, une cinquantaine de prisonniers et une vingtaine d’anciens prisonniers du mouvement de libération nationale basque subissent les conséquences de l’application du FIJAIT (Fichier national automatisé des auteurs d’infractions terroristes). Peio Irigoien est un d’entre eux. Arrêté en mars 2010, il a été libéré après deux ans et demi d’incarcération après avoir été accusé d’avoir placé, avec un autre militant, des engins explosifs devant des agences immobilières, (engins qui n’avaient pas explosé).

Demain 11 septembre, il sera jugé à Bayonne pour avoir refusé les mesures appliquées par ce fichier créé dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste. Les anciens prisonniers organisent un rassemblement à 13h30 le même jour devant le tribunal de Bayonne afin de dénoncer l’application des FIJAIT. Ils lancent un appel aux acteurs politiques, sociaux et syndicaux pour y participer. Un point presse aura lieu pour apporter plus d’informations sur le procès envers Peio Irigoien.

Peio Irigoien à sa libération

Peio Irigoien à sa libération

Un détachement du 4e bataillon d’infanterie s’est heurté à un groupe de guérilleros maoïstes à Barangay Panaytayan, (province de Mindoro Oriental) mercredi passé. La fusillade a éclaté vers 6h50 du matin. et a duré 45 minutes. Un militaire a été tué dans l’affrontement.

Combattants de la NPA

Combattants de la NPA

Vendredi 7 septembre, l’ancien co-président du HDP (Parti Démocratique des Peuples) Selahattin Demirtas a été condamné à 4 ans et 8 mois de prison pour « propagande terroriste ». Détenu depuis novembre 2016, il est poursuivi dans le cadre de nombreux dossiers et risque 142 ans de prison dans son principal procès.

Demirtas et Yuksekdag

Demirtas et Yuksekdag

Le Western Ghats Special Zonal Committee (WGSEC) du PCI(maoïste) a renforcé les effectifs dans sa People’s Liberation Guerilla Army dans cinq districts de l’état selon un rapport du service des renseignements des autorités locales. Dans celui-ci, la police annonce une augmentation du nombre de membres de la PLGA dans la région après la morts de plusieurs dirigeants du parti lors d’un combat en 2016. Suite à cette action de la contre-insurrection, le nombre de membres de la PLGA est passé de 25 à 45 en moins de deux ans.

Les Western Ghats, dans le Karnakata

Les Western Ghats, dans le Karnakata

La police sénégalaise a empêché avec des gaz lacrymogènes un rassemblement de l’opposition à Dakar, visant à défendre la démocratie, et arrêté plusieurs manifestants. Le rassemblement pacifique du Front de résistance nationale (FRN), une coalition de l’opposition, devant le ministère de l’Intérieur, a été interdit par le préfet. Les accès menant au ministère ont été fermés mardi après-midi par des barrages de la police anti-émeutes avant le début du rassemblement. La police a ensuite lancé des bombes lacrymogènes vers les manifestants et procédé à des arrestations.

Le FRN avait pris l’initiative de ce rassemblement pour dénoncer les manoeuvres du pouvoir soit pour interdire aux candidats de l’opposition de se présenter (en posant par exemple de nouvelles conditions avec la loi sur les parrainages), soit pour les noyer dans des candidatures bidons suscitées par la présidence. Une nouvelle loi vise aussi au contrôle des réseaux sociaux.

Déploiement policier à Dakar

Déploiement policier à Dakar

Ce samedi 8 septembre, le régime iranien a exécuté par pendaison trois prisonniers politiques kurdes, Ramin Hussein Panahi, Zanyar Moradi et Luqman Moradi.

Ramin Penahi avait été arrêté en avril 2017 et condamné à mort en avril 2018 pour appartenance à l’organisation de résistance kurde Komala. Il avait été transféré mi-août vers la prison de Rajai Shahr à Karaj dans l’attente de son execution (voir notre article précédent).

Loqman et Zanyar Moradi avaient été arrêtés en novembre 2009 et condamnés à mort en avril 2013 pour appartenance à l’organisation de résistance kurde Komala (voir notre article précédent). Mercredi 5 septembre, les deux frères avaient été transférés à la section de quarantaine de la prison Rajai Shahr.

Les exécutions ont eu lieu quelques jours après la réunion du président turc Recep Tayyip Erdogan avec son homologue iranien Hasan Ruhani à Téhéran.

Zanyar Moradi, Loqman Moradi et Ramin Hussein Panahi

Zanyar Moradi, Loqman Moradi et Ramin Hussein Panahi

Le vendredi 7 septembre, Maria Osorio, séparatiste galicienne emprisonnée a été libéré. Elle avaient été condamnée par contumace en juin 2013 en même temps que Roberto Fialhega ‘Teto’ , Antom Santos Peres et Eduardo Vigo Domingues pour appartenance à une organisation terroriste et falsification de documents. Maria Osorio avait été finalement arrêtée en juin 2014.

En avril 2017, Maria Osario et Antom Santos avaient vu leurs peines réduites (voir notre article précédent). Antom Santos avaient été libéré quelques semaines après cette décision. María Osório a pu quitter vendredi la prison de Mansilla de las Mulas (province de Leon).

Maria Osorio libre

Maria Osorio libre

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