Le parquet de Bruxelles a lancé hier un avis de recherche de témoins de l’incendie de l’immeuble de Comeos, la Fédération belge du commerce et des services, avenue Edmond Van Nieuwenhuyse à Auderghem. Le 1er avril, deux bombes incendiaires ont endommagé la façade de l’immeuble et provoqué des dégâts évalués à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les faits se sont produits peu avant 03H30. L’explosion des bombes incendiaires a été entendue dans un large périmètre. Le bâtiment de la fédération était clairement visé: le nom de l’enseigne est éclairé la nuit et seule la fédération occupe le bâtiment ciblé.

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Dans la nuit de lundi à mardi un sous-officier et un soldat ont été capturés par l’escadron 36 des FARC. Les deux hommes circulaient sur une route reliant les villes de Toledo et Valle dans le département d’Antioquia (nord-ouest). Les FARC détiennent encore au moins 19 militaires et policiers qu’elles souhaitent échanger contre quelque 500 de leurs combattants emprisonnés.

Hier, le gouvernement syrien a officiellement levé l’état d’urgence en vigueur depuis cinquante ans, répondant ainsi à l’une des principales exigences des milliers de manifestants. La Cour de sûreté de l’Etat, chargé de juger les prisonniers politiques, a également été abolie, et le gouvernement a approuvé une loi autorisant les manifestations pacifiques.

A Homs, au nord de Damas, les jeunes de la ville avaient décidé de tenir un sit-in sur une place rebaptisée, place Tahrir (de la libération). Mais en pleine nuit de lundi à mardi, ils ont été délogés par les forces de sécurité qui ont tiré à balles réelles. Au moins quatre personnes ont été tuées.

Trois Yéménites manifestant contre le régime du président Ali Abdallah Saleh ont été tués mardi avant une rencontre de représentants du pouvoir avec des médiateurs du Golfe et une réunion du Conseil de sécurité sur la crise politique dans ce pays. La police est intervenue en début de soirée pour empêcher par la force une marche dans l’ouest de la capitale mais a été obligée de battre en retraite.

Dans la matinée, une personne a été tuée et plusieurs blessées par les forces de sécurité qui ont tiré sur des milliers de manifestants hostiles au régime à Taëz (sud-ouest). Des hommes armés en civils ont été vus en train de tirer en l’air ou en direction des manifestants qui les accusent d’être des hommes de main du régime du président Saleh. Des milliers de manifestants ont assiégé en soirée les bureaux de la Brigade criminelle à Taëz pour protester contre la mort du manifestant tué dans la matinée, et exiger la libération de personnes arrêtées dans la foulée de cet incident meurtrier. D’autres manifestations ont eu lieu à Ibb, Aden, Chabwa, dans le sud et le sud-est ainsi qu’à Hodeïda (ouest), Damar (centre) et Saada, dans le nord.

Le collectif Coup pour Coup 31 et le Secours Rouge Arabe ont co-organisé à Toulouse le 15 avril un meeting de solidarité avec les peuples en lutte du Maghreb au cours duquel Georges Ibrahim Abdallah est intervenu par le moyen d’une communication téléphonique. Voici l’enregistrement de cette intervention:


Déclaration de Georges Ibrahim Abdallah – 15… par coup-pour-coup

Le site de Coup pour coup 31

De violents incidents ont éclaté aujourd’hui dans plusieurs villes de Turquie entre manifestants kurdes et la police après une décision des autorités électorales d’interdire à des candidats kurdes de se représenter aux législatives, prévues le 12 juin. Le principal parti pro-kurde de Turquie BDP a menacé de boycotter le scrutin après le rejet lundi soir par le Haut conseil électoral (YSK) de sept de ses candidats, au motif de leur casier judiciaire notamment. Parmi eux figure Leyla Zana (photo) et Hatip Dicle, deux ex-députés kurdes qui ont passé une décennie en prison (1994-2004), pour « collusion » avec le PKK.

Les heurts ont opposé les manifestants kurdes qui protestaient contre ce refus à la police à Diyarbakir, peuplé majoritairement de Kurdes. Quelque 4.000 manifestants ont lancé des pierres contre la police anti-émeutes qui a riposté avec des bombes lacrymogènes et des canons à eau. Une vingtaine de manifestants ont été arrêtés.

A Istanbul, première métropole turque, la police est intervenue pour disperser plusieurs centaines de manifestants après un sit-in sur la place centrale de Taksim. Des groupes de jeunes ont attaqué des stations de métro, des bâtiments scolaires et un bureau de poste à coups de pierres et de cocktails Molotov, prenant également pour cibles des bus, des voitures, des véhicules de pompiers et des journalistes, les forces de sécurité réagissant avec des grenades lacrymogènes. Une manifestation similaire a eu lieu à Van, où plusieurs manifestants auraient été blessés

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La police antiterroriste péruvienne vient d’arrêter, après une longue enquête, William Casafranca, alias « camarade Wallos ». L’arrestation s’est faite dans la ville de Huamanga. William Casafrancva est le frère d’Alejandro Borda Casafranca, le « camarade Alipio », qui est le commandant en second de la guérilla du PCP-SL dans la région de la Vallée des rivières Apurímac et Ene (VRAE).

La police péruvienne accuse le « camarade Wallis » d’avoir joué un rôle important dans plusieurs opérations de grandes envergure de la guérilla maoïste dans la région VRAE, comme l’attaque meurtrière réalisée en août 2009 contre la base policière de San José de Secce et les attaques de harcèlement contre la base des commandos de contreguérilla de Corazón Pata.

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On sait que les agents des polices locales ont souvent pour politique de contrôler systématiquement les identités de jeunes qu’elles connaissent pourtant. Les contrôles d’identité à répétition constituent une technique de brimade « légale », devant laquelle la victime est tout à fait désarmée. Inavouée, cette technique devient maintenant officielle. La police de la zone Westhoek (Coxyde, La Panne, Nieuport) vient d’annoncer la mise en place prochaine de patrouilles spéciales VIP, pour ‘Very Irritating Police’. Elles cibleront principalement les jeunes entre 14 et 25 ans qui passent leurs vacances sur la côte, dans le but de leur envoyer un « message clair » (sic), ainsi que pour « montrer à la population » que quelque chose est fait « pour contrer les gens à problèmes ». La tâche de ces patrouilles constituera à identifier, surveiller en permanence et contrôler inlassablement les jeunes durant leur séjour dans la zone.