Bruxelles a été récemment le cadre d’événements d’ampleur internationale telles que l’euro-manifestation contre l’austérité qui a rassemblé plus de 100.000 personnes et le camp « No Border » qui avait pour objectif de critiquer les politiques migratoires européennes et de revendiquer la liberté de circulation et la suppression des frontières.

A l’occasion de ces événements, plusieurs centaines de personnes ont fait l’objet d’arrestations « préventives » par les forces de l’ordre. En outre, de nombreux témoignages attestent, pendant et après les arrestations, de sérieuses violences policières (gazages, matraquage…) et humiliations, notamment à caractère sexuel.

Une manifestation pour dénoncer ces faits aura lieu le samedi 16 octobre à 15 heures Porte de Hal. Mobilisez-vous! Mobilisez vos proches!

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Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée israélienne a capturé quatre enfants palestiniens dans le quartier de Silwan, pendant des affrontements entre la police israélienne et les habitants palestiniens de Jérusalem-est. Alors que la rue principale était barrée, les enfants se sont retrouvés encerclés et ont commencés à lancer des pierres sur les soldats, qui ont répondu avec des bombes sonores, gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.

Les soldats responsables de l’enlèvement font partis d’une unité bien particulière qui s’habillent vêtus comme des arabes pour pouvoir se glisser dans les quartiers palestiniens de la ville sans se faire repérer. Après avoir enlevés les enfants, ils se seraient coiffés de leur casquette de policier. Les quatre enfants enlevés sont, Jihad Zeitoun, Ayhab Shouiki, Biha’ al-Rajbi et Muhammad Mufid Mansour, respectivement âgés de douze, onze, douze et treize ans. Ils ont été placés tous les quatre en détention.

Suleiman Abduh Sayyam, âgé de dix ans, a été blessé durant les affrontements par une bombe sonore et une balle qui l’a touché à la jambe. Il n’a cependant pas été arrêté. Les policiers ont également pénétrés dans la maison de Umrad Mansour, huit ans, et emmenés ses parents pour un interrogatoire. La nuit précédente, la police avait déjà arrêté un adolescent de 17 ans, Simah Maher Sirhan, neveu du résistant Samir Sirhan.

Le militant japonais Hajime Matsumoto est la première cible de la loi spéciale pour la sécurité adoptée à l’occasion du G20. Ce dernier avait été invité à assister à un événement organisé par un collectif coréen pour la défense des droits civiques. L’office coréen de l’immigration l’a bloqué à l’aéroport et obligé à rentrer au Japon, sans lui donner d’explication. Matsumoto figure sur la liste noire du Ministère de la Justice en vue du G20 et en raison de son militantisme.

Plus de 500 militants anti-G20 de plus de 81 organisations se sont déjà réunis en fin de semaine dernière pour dénoncer la loi spéciale pour la sécurité qu’ils qualifient de ‘loi martiale’. Elle autorise en effet, entre autre, au chef du service de sécurité à mobiliser des effectifs policiers et militaires et à utiliser des armes acoustiques non-léthales (Lang Range Acoustic Device) contre les manifestations et les rassemblements.

Sept guérilleros maoïstes auraient été tués au cours d’un combat avec les forces de sécurité dans le district de Mahasamund (Chhattisgarh) ce samedi. L’affrontement a débuté quand une équipe conjointe de la Special Task Force et de la police du district s’est précipitée dans la forêt après avoir reçu des informations sur les positions des guérilleros. Le combat a duré plusieurs heures, et la police a saisi plusieurs armes. Par ailleurs, des tirs croisés entre la police et les maoïstes ont eu lieu dans deux autres villages du même district, mais il semblerait qu’ils n’aient fait aucun blessé.

C’est hier qu’est entré en vigueur le plan de sécurité du gouvernement coréen pour assurer le bon déroulement du G20 qui se tiendra les 11 et 12 novembre prochain. Ce plan mobilise plus de 60.000 membres des forces de sécurité et coûtera au total environ 24,3 millions de dollars.

Le périmètre de sécurité est divisé en trois couches. La couche extérieure est dessinée dans un rayon d’environ 2,5 kilomètres autour du COEX (centre de convention où se réuniront les dirigeants) et délimité par de hautes clôtures. La couche intermédiaire est la zone immédiatement voisine du centre, et la zone de haute sécurité est le COEX lui-même. Des remparts ont été placés le long de la couche intermédiaire. L’accès au périmètre sera contrôlé totalement, et ce jusqu’au soir du 12 novembre. Le Parc Olympique, situé à cinq kilomètres du centre de convention, a été désigné en tant que « zone de protestation pacifique ». Toute manifestation violente sera sévèrement arrêtée. Des 60.000 hommes mobilisés, 40.000 seront désignés pour assurer la sécurité du COEX et des participants au G20. La sécurité des aéroports principaux de Séoul sera aussi renforcée. Les avions des dirigeants seront escortés par des avions de combat coréens, et leurs voyages entre les aéroports, les hôtels et le COEX étroitement contrôlés par des voitures et des hélicoptères. Toutes ces actions sont prévues dans le cadre de la loi gérant les détails sécuritaires autour du G20, loi qui sera en vigueur du 1er octobre au 15 novembre.

En décembre 2008, Alexis Grigoropoulos a été tué par un policier qui patrouillait dans le centre d’Athènes. Korkonéas avait tiré trois balles avec son arme de service en direction d’un groupe de jeune. Initialement prévu à Athènes, le procès avait été déplacé à Amfissa en janvier 2010 pour des ‘raisons de sécurité’. L’assassinat de l’adolescent avait, en 2008, déclenché de nombreuses manifestations, et les autorités craignaient de nouvelles émeutes. Le 20 janvier, alors qu’aucun rendez-vous n’avait été organisé, et qu’aucun manifestant n’était visible, 400 policiers avaient été déployés à Amfissa. Et la cour d’assises avait décidé d’ajourner le procès…

Finalement, le verdict est tombé aujourd’hui. Korkonéas a été reconnu coupable ‘d’homicide avec intention de donner la mort’ et a été condamné à la prison à perpétuité. Son équipier écope de dix ans pour complicité. La défense, qui a soutenu qu’Alexis avait été victime d’un accident tragique alors que Korkonéas tentait de repousser une agression, a indiqué qu’elle allait faire appel de ces décisions, déclenchant un tollé dans la salle du tribunal. D’importantes forces policières étaient déployées autour du tribunal.

Procès de Korkonéas

Procès de Korkonéas

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Selon les autorités de l’Etat du Chhattisgarh, un des Etat les plus touché par la guerre populaire du Parti Communiste d’Inde (maoïste), quelques 2.619 guérilleros se sont rendus en six années. Ce bilan médiocre semble en plus surévalués quand on sait que seuls six de ces « guérilleros » s’est rendu avec une arme de guerre, alors qu’on estime à plus de 10.000 les combattants maoïstes actifs aujourd’hui dans le Chhattisgarh. Une prime de plusieurs centaine de milliers de roupies est pourtant proposée à chaque guérillero se rendant avec son LGM ou son AK-47.

En cas de crise majeure, l’armée française peut engager 10.000 hommes sur le territoire national, selon une instruction interministérielle datée du 3 mai 2010, et révélée dans le dernier numéro d’Armées d’aujourd’hui, une des publications officielles du ministère de la Défense.

Cette instruction a été rédigée, avec le concours des ministères de l’Intérieur et de la Défense, par le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN). Le SGDSN est notamment chargé de la planification des plans de réponses aux crises : plan Vigipirate et ceux de la famille « Pirate » (Piratair, Pirate-mer, NRBC …).

Le directeur de la protection et de la sécurité de l’Etat au SGDSN, a défini une crise majeure comme « un évènement – pandémie, attaque terroriste, catastrophe, crise d’ordre public – dont la gravité et la portée conduisent les autorités gouvernementales à activer le dispositif interministériel de crise ».

Une étude confiée, après les émeutes des banlieues de 2005, à la société privée Eurocrise par la Délégation aux affaires stratégiques (Das) du ministère de la Défense souligne que « l’idée du caractère quasi inéluctable d’un engagement des forces terrestres sur le territoire national dans des circonstances exceptionnelles semble gagner du terrain ».

Samedi, neuf personnes, entre 19 et 71 ans, appartenant aux « dissidents » républicains irlandais (ceux qui dénoncent les termes de l’accord de paix) ont été arrêté en Irlande du Nord. Un pistolet, des munitions et du matériel pouvant servir à fabriquer une bombe auraient été retrouvés lors de leur interpellation. Les policiers les accusent d’être responsables d’une vague d’attentats et de tentatives en Irlande du Nord. Près de trente tentatives ou attentats ont frappé la province britannique cette année, tous attribués à des dissidents de l’IRA.

Une voiture piégée avait encore explosé lundi passé à Londonderry. Peu après minuit, la police a été avertie de l’action, ce qui lui a permis de faire évacuer les lieux avant la déflagration, qui a principalement causé des dégâts matériel (néanmoins très importants). Deux officiers de police ont toutefois été légèrement blessés après avoir été plaqués au sol au moment de l’explosion. Le lendemain, la Real-IRA avait revendiqué l’attaque. La bombe avait été déposée devant l’Ulster Bank.

Attaque de la R-IRA contre l'Ulster Bank

Attaque de la R-IRA contre l’Ulster Bank

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Interdits d’entrée, les ouvriers de l’automobile ont dû forcer l’entrée du Salon de l’auto vendredi à Paris, sous les coups de matraques et les gaz des CRS qu’ils ont fini par mettre en déroute. Les ouvriers ont pu pénétrer dans les halls d’exposition, pour manifester avec des slogans qui concernaient les retraites, les salaires et l’emploi.

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